Tout endimanché, ce matin, je suis allé à la Chapelle du Très-Saint-Sacrement pour la messe dominicale.
Je me suis souvenu de mes premières présences dans cette chapelle, année 60.
D'abord, la nef était séparée par des barreaux métalliques noires. Au moment des vêpres (19h), alors que l'entrée des soeurs cloîtrées devenaient une procession gigantesque. Une centaine de nonnes voilées. Imaginez une centaine de femmes prendre place dans un ordre extraordinaire.
J'ai vu cela.
Ensuite, elles se mettaient à chanter, on aurait dit un chant angélique. Sérieux, et d'une allégresse quasi céleste.
L'Éveil ...
Bartimé, fils de Timé, l'homme du jour. C'est un personnage de l'évangile de Marc ; celle d'aujourd'hui. Il ne voit rien, niet, non, no, nada ...
Bart crie à qui veut bien l'entendre, sans intermède, à celui qui guérit, celui qui accomplit. Les gens autour de Jésus, le Nazaréen, auront beau faire abstraction du gueulard, celui-là s'en approchera envers et contre.
"Que veux-tu ?" dit-il.
Voir !
Va ta foi t'a guéri
Bart vit et se mit à marcher sur les traces de celui qui lui avait permis de voir.
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