On dit que le bakshish coordonne toutes activités en Afghanistan. Selon certains états, en tout cas, dignes de ce nom, on admet que la petite corruption facilite bien des transactions ou des services. Alors, à quoi bon s'en étonner, lorsque l'on constate les salaires qui se gagnent dans ce bled. ?
Je m'empêche de confondre l'extorsion et toutes les fraudes comme genre, la collusion. Peut-on se surprendre qu'un népotisme généralisé cadre bien dans nos institutions ? Perso non. On est loin des méga-détournements de fonds de chefs d'États ou de hauts responsables bien établis dans les hautes sphères de l'économie ou des dignes de notre planète étourdissante.
Je ferai un parallèle avec la mal-bouffe d'un McDo de votre quartier. Les mouettes et autres larinis cernent les lieux, et aux aguets, pleurent. On nous demande de ne pas les nourrir et ils ont raisons, même s'ils chignent d'impatience. Dans le fond, ils sont incontournables et comme anti-pollution, ils remplissent une cure à peu de frais.
Les citoyens du monde ont un tel fonctionnement, qu'il est facile de les assimiler à d'autres espèces. Je regarde une stats formulée par l'ONU que l'on nomme IDH ou "Indice de Développement Humain". L'OTAN aura beau former une armée afghane et une police "kabouliste" et les sermonner de toutes les meilleures intentions, tous sont corruptibles. Par la suite, peut-on reprocher aux policiers et à un citoyen ordinaire de coopérer, même avec un insurgé, souvent sans bakshish ? La peur juste en songeant au lendemain des replis de l'OTAN.
En conclusion, les Bushistes perpétuent l'illusion d'une victoire militaire depuis 2001 en Afghanistan, de même qu'en Irak, depuis 2003. Soyons lucides, les évidences et la tendance médiatique tendent plus vers un futur anarchique sanguinaire. J'y pense, un certain Klitgaard formule l'équation de la corruption. Voilà, d'un monopole et ou d'un pouvoir, toujours entourés de moins de transparence naît la corruption. Même ici...
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