Ce matin, je ne veux pas attirer votre jugement, votre compréhension peut-être mais le jugement, non. Voici, hier après-midi, je revenais de Baie-Comeau et la radio diffusait la nouvelle d'un double assassinat à Montréal. J'ai tout de suite penser :
"Viva Italia !"
Je n'ai pas de préjugé, un peu quand même, mais ça ressemble à du "Déjà Vu" ; ce tire à la con en début d'aprem par temps gris. Non ? Dans l'heure, la confirmation de mon pressentiment arrivait à mes oreilles. Un mafieux et un caid, son protecteur, les deux abattus par balles. L'un à la tête et l'autre, abdomen et thorax.
Après coup, tous ceux qui connaissait le sicilien Agostino Cuntrera ou qui témoignait du personnage, affirmait qu'il était bon. Bon en tout ; famille, travail et tout le social quoi... Écoutez, il était même un proche de Monsieur Gagliano de la grande famille Libérale fédérale.
Le bon bougre était ici depuis 1965. Il était venue ici avec ses cousins siciliens du village de Siculiana. La Presse dit que c'était le berceau d'un clan comme ici il y en a tant.
Un autre Robin des Bois recevra comme toujours tous les honneurs au salon funéraire, à l'église et au cimetière, la pierre commémorative de son passage sur terre itou. J'insiste, il était certes un bon gars.
Je termine mon topo par les préjugés. Je donne pas de noms là mais juste un avenant. L'agent de mon syndicat m'a présenté en 2000, pour la première fois, le cofondateur de ce syndicat. Monsieur Bongenre qui avait un nom à consonance anglo encourageait sa patente. Plus tard, j'ai découvert que le type était un sicilien. En fouillant un peu plus, aux enregistrements des entreprises, j'ai vu son nom et les autres fondateurs (16), tous des vocables sauce-italienne.
Bonne journée...
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