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Ramenons deux choses : la Q priorise d’abord les bénéfices et ensuite le spectacle présenté à l’aréna. Toutes les décisions s’effectuent en ce sens ou dans cet ordre. Bien qu’on est vu différentes initiatives dans le passé qui ne visent pas directement ces objectifs, en y réfléchissant, on comprendra vite que c’est pour mieux répondre à une opposition croissante et à une concurrence qui se dessine.
Voici une ou deux annonces qui vont dans ce sens. Les bagarres sont de plus en plus rares. Même les joueurs qui avaient développé cette spécialité sont laissés de côté. Toute la réglementation à cet égard le confirme, généralement. N’en déplaisent à une certaine clientèle, les résultats sont là. Il y a bien ici et là un ou deux matamores, mais la tendance tend vers la disparition des boxeurs sur patins.
Un autre investissement, remontant à plusieurs années déjà, donne l’impression d’un déboursé altruiste. Oui, il l’est, mais à moitié. Les décideurs savent bien qu’un concurrent pourrait voir le jour à tout moment. La scolarité des joueurs devient donc une priorité face aux collèges américains. Le nombre de matchs au calendrier va aussi dans ce sens.
N’ignorez pas que les responsables des clubs gèrent de bonnes affaires, mais en regardant au-dessus de leurs épaules. C’est compréhensible, car pour la plupart des organisations, ce ne sont pas de riches personnalités. Ces propriétaires ont leurs boulots quotidiens et les responsabilités qui vont avec. Certes vous identifierez de richissimes propriétaires, bien qu’ils soient minoritaires.
Je ne déclare rien de nouveau ici, mais les plus en vus sont les plus riches et les plus influents. Ils ne remportent pas de trophées sauf que l’effet d’attraction est indéniable. L’exemple le plus probant est certes la venue des deux St-John des maritimes ; les Fog Devils St-John’s et les Sea Dogs de Saint-Jean. Sans le montant mirobolant versé pour les 2 concessions, ils n’auraient pu entrer dans la Q.L’une d’elles, les Fog Devils aura coûté très chère au propriétaire. Après l’acquisition à 3 millions de dollars pour la franchise, Monsieur Dobbin avait payé toutes les allées et venues sur l’île pendant les deux années. Cet engagement devenait lourd de conséquence, trop. Les autres organisations rejetaient la demande de l’organisation terre-neuvienne de défrayer une partie des voyages aériens. Ce refus ne laissait d’autre choix que la vente de la franchise au groupe de Verdun au Québec.
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