J'ai, jusqu'à maintenant, voté à environ une trentaine de reprises ; soit au fédérale, provinciale, municipale et une fois aux scolaires. Les deux premiers paliers m'ont rarement stressé, sauf les élections successives du gouvernement Lévesque. Vous savez l'adage cité par Ano, "le ciel est bleu, l'enfer est rouge" m'a précédé de plusieurs mandats.
J'avoue aujourd'hui qu'à seulement deux occasions, le dénouement m'a énormément déçu et peiné.
Effectivement en 80 et 95, j'aurai fait une croix sur le oui de mon bulletin avec tellement de certitude de m'être commis pour le mieux être des miens. Une autre référendum, celui de 92, aura été le rejet du projet Mulroney-Bourassa, une petite victoire attendu et pan-cayenne à part ça.
Cette année, celle des municipales, ne me préoccupe pas réellement. J'ai gagné mon élection à Saguenay comme la majorité des citoyens.
Pourtant, rarement aura-t-on vu tant d'intérêt pour une autre élection. Je montre du doigt ici celle de la métropole. Moi, je ne me suis jamais autant intéressé à la métropole fardé de scandales sous-entendus. Une campagne d'aveux interpelant le monde de la justice et toute la classe politique.
À cela, les médias auront certes joué un rôle prépondérant.
Maintenant, le PM du Québec pourra mettre sur pied une commission afin de cibler des noms, des couleurs de cravates et des visages étranglés de honte, mais riches.
N.B : Bien hâte de voir les taux de participation partout au Québec. Ici, à Saguenay, 60,000 électeurs se sont abstenus. Notez que nous avons une population de 145,000. À Montréal, sur 1,300,000 de population combien iront aux urnes.
L'avenir a court terme du Saguenay semble plus rose que celui de Montréal à la lumière du scrutin.
RépondreSupprimerJ'en suis très heurex pour Saguenay, comme j'en suis très heureux pour Québec. Vous arrivez à trouver le concensus, vous mobiliser et trouver des projets rassembleurs. Tant mieux. Bravo.
J'aimerais cependant attirer votre attention sur le fait que des trois qui se présentaient à Montréal, les trois étaient très très peu inspirants et ce, pour diverses raisons.
Par ailleurs, est-ce qu'on peut, dans un univers blanc, francophone et catholique à 97%, comprendre qu'il n'est pas possible d'aspirer à une telle unanimité à Montréal ?
Montréal compte pour 40% de la population du Québec. Près de 50% d'allophones et d'anglophones... Des Catholiques, Protestants, Musulmans, Juifs, Arméniens, Haitiens, Grecs, Portugais, Italiens, Libanais, Chinois, Vietnamiens, Cambodgiens, Congolais, Rwandais, Mexicains, Péruviens, Chiliens, Hongrois, Noirs, Blancs, Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc...
Au lieu de systématiquement rejeter et stigmatiser Montréal, ville de tous les maux, le ROQ (Rest of Quebec) devrait peut-être apprendre l'aimer ou du moins, chercher a la comprendre. N'oublions pas que les petits Québécois ne font pas d'enfants et les régions se vident.
Qu'aura l'air le Québec et Montréal dans 10-20 ans ?
Essayons de voir plus loin que le bout de notre nez. Un peu de compassion s'il-vous-plait.
Ano, serait-ce la rançon de la gloire qui se profile en réalité ?
RépondreSupprimerJ'aime Montréal et voilà pourquoi je m'y intéresse. Elle fait mieux dans l'ensemble que la majorité des métropoles du monde, non ?
En même temps qui peut se réjouir des dessous, autant des égoûts à retuyauter, des infras, et des manigances payantes ?
Longueuil aura fait un virage , tu en pense quoi ?
En réalité, tout n'est pas si rose Ano et je le sais bien.
En fin de compte nous pourrons tout de même afficher une fierté démocratique, hein ?
Longueuil a fait un virage nécessaire mais je crois que c'est déja très gangréné. La dynastie Gladu - Olivier - Goyette a laissé des marques qui vont durer longtemps. La patronage, la corruption et les conflits d'intérêt ont fait les beaux jours du camp Gladu depuis plus de 25 ans.
RépondreSupprimerPire : Laval. Je crois que Vaillancourt, dont le chéquier rempli les poches des Italiens, est second en Amérique du Nord quant à la logévité de son règne. Seul Fidel Castro le devance. C'est inquiétant pour la démocratie tant qu'à moi.
Grosse controverse à St-Lambert entourant l'élection de Philippe Brunet, le dauphin de 60 ans du maire sortant, le non moins controversé Sean Finn.
RépondreSupprimerVers 22h00 Jill Lacoursière, une anti-tout est allée abdiquer et serrer la main d'Éric Bourbeau, un jeune de 42 ans et fils d'un ancien maire, pour le féliciter de sa victoire.
Elle prenait des résultats partiels pour acquis et tout était reglé d'avance dans sa tête.
De l'information douteuse a coulé.
L'équipe Bourbeau a sorti le champagne, le Journal de St-Lambert était là pour prendre des photos et écouter le discours d'acceptation, etc... Gros party financé par l'ex-maire, Bourbeau senior.
C'était l'euphorie totale jusqu'à ce qu'ils reçoivent un coup de pelle derrière la tête plus tard dans la soirée.
Résulat final : Victoire de Philippe Brunet à l'arraché par 37 voix...
Il manquait juste un petit peu de seins et de foufounes et c'était du grand Réjean Tremblay.