samedi 21 novembre 2009

Créoliser ou moderniser.

Mon prof de français, le Frère Benoît Fortin, plutôt l'ex-Frère, (foto), croit qu’il s’agit-là, d’un abandon, d’une créolisation vitesse grand V.

J’imagine que le nouveau chapitre des linguistes ne fait pas l’unanimité ailleurs. Les changements, quels qu’ils soient brusquent ceux qui les redoutent. Ceci dit, de quoi parlons-nous ? D’orthografe et oui. C'est sans contredit un champs de bataille. D’ère en air, il aura fallu moderniser toutes les propriétés linguistiques.

J’espère simplement et naivemant, que ce viraje n’a rien à voir avec les difficultés rencontrées dans nos klaces modernes de franscès. Comme dirais l’otre, ce n’est pas de mes ognons.

3 commentaires:

  1. C'est certain qu'au lieu de travailler plus fort pour apprendre une langue, dont certains disent qu'elle est la plus belle, on préfère abaisser le standard pour ne pas froisser personne. C'est comme les diplômes d'études secondaires. On les accorde à tout le monde. Finalement, qu'est-ce que ça donne au final ?

    Pour reprendre certains élèves de ma blonde : "Bin, kessé que sa va me donner dans'vie des courts de franssais ?"

    Vive la réforme de l'enseignement !

    RépondreSupprimer
  2. On dit des changements internationals(aux)...

    le québec stantardise ces nouvotés qu'elle dit internationales().

    RépondreSupprimer
  3. Il n'y a rien d'international là dedans. Les meilleurs élèves de ma blonde, en secondaire 2, sont rarement des Tremblay, des Bolduc ou des Laperrière. Ce sont généralement des Français (expatriés ou non) ou des Maghrébins.

    Il faudrait se poser des questions et se demander s'il n'y a pas lieu de s'améliorer.

    On pourrait aussi se demander pourquoi un jeune Français de 8 ans utilise environ 1500 mots différents dans son vocabulaire courant et le Québécois du même âge 750 ?

    La connaissance de la langue permet de comprendre et d'interpréter ce que l'on entend et lit. Elle permet de déchiffrer et d'émettre les mots justes aux bons endroits. Elle permet de s'exprimer et de s'épanouir, de s'émanciper et de grandir. C'est un trésor inestimable.

    De sa connaissance et sa maîtrise découlent tellement de choses que la mépriser est faire preuve d'ignorance.

    La connaissance de la langue est la base de pratiquement toutes les formes de connaissances et içi, au Québec, on banalise ça. Bravo.

    La vivacité d'esprit d'un Raymond Devos ou d'un Marc Favreau me manque souvent.

    RépondreSupprimer