Íngrid Betancourt, dit-on, serait mal en point ; elle fait la grève de la faim. Elle fait parti d’un groupe de 39 prisonniers. En février 2002, ce personnage politique de Colombie, âgé de 47 ans, est fait prisonnière du FARC. Ce mouvement révolutionnaire existe depuis 60 ans. Il est né avec l’assassinat du Libéral Jorge Eliécer Gaitán en 1948. Pour l’instant, à l’étranger, ce groupe attise la colère plus que la sympathie. La détention de Madame Betancourt, un otage inapproprié, force même le Président Français, à négocier sa libération. Hugo Chavez, président du Venezuela, tente lui-aussi, à maintes reprises, de la tirer de là. Kouchner aussi active les négociations. Un dénouement heureux serait surprenant selon Astride Betancourt, la sœur de l’otage. Pendant tout ce temps, la population Colombienne semble appuyer le groupe militarisé. Sinon, la dénonciation ou toutes autres actions auraient facilité les choses. Ce courant de sympathie historique n’apporte rien de positif pour la détention de la dame et des nombreux prisonniers. Dans le passé, les autorités ont voulu associer les leaders du FARC aux trafics de stupéfiants. Si tel était le cas, qui oserait dénoncer ?
dimanche 13 avril 2008
Farc.
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