Exaltation et délire collectif.

Un sport, comme le hockey, demeure une activité divertissante. Parfois, ce jeu devient, pour les gagnants, plus intense et même plus, dépendamment de l’enjeu. En Amérique du Nord, ce sport l’emporte en popularité sur tous les autres. La Ligue National de Hockey (LNH) nichent une trentaine d’équipes et les meilleurs joueurs au monde Les joueurs d’une équipe et les partisans de ce club s’unissent en arborant les couleurs du chandail, même de se coiffer du logo. Tous ceux qui assistent aux matchs dans le temple de leurs équipes favoriseront leurs formations respectives ; plus le calendrier des parties s’épuise, le classement définitif, lui, se concrétise. Ce tri numérique ne fera qu’accroître la frénésie, pour les meilleures formations, ou, le défaitisme revanchard chez les perdants. La frénésie Québécoise et Montréalaise se soulève par les temps qui courent. Puisque les Canadiens se retrouvent au sommet, trônant sur tous les autres clubs. Perso, je n’ai jamais vu autant de fanatisme bleu, blanc, rouge. Lui, oui lui, même lui confesse sa foi aux Glorieux après tant de détestation (Foglia). Je n’exagère pas, je n’ai jamais vu ça. Une huitième de finale, un tel engouement affiché illustre mon inquiétude. Que deviendra le phénomène, si le CH l’emportait et poursuivait en deuxième ronde sa course aux honneurs ? J’anticipe une démesure démentielle… Go Habs Go ! disait les anciens.