J’étais au volant de mon lourd bleu et blanc ce jour là. Je voguais par un ciel ensoleillé le long de ce fleuve tout bleu, le St-Laurent. J’écoutais Bazzo interviewé Denise Bombardier quand elle interrompt la discussion pour la suite. C’est par ses yeux et sa voix surtout que j’appris qu’un avion s’était engouffré dans l’une des tours jumelles. Je me suis dit que le pilote du petit avion devait être vraiment en colère. J’entendis dans les propos de Bazzo et de Bombardier que l’avion était plutôt du type Boeing. Puis, au bout d’un quart d’heure, l’autre tour, la jumelle de l’autre, recevait, elle aussi, son avion. Les minutes qui suivirent parlaient d’avions détournés dont l’une en direction de Washington. De fait, un peu plus de 50 minutes plus tard suffisaient à des pirates supposés de foncer sur le Pentagone, la forteresse la mieux protégé de la planète. Le Pentagone était transpercé à partir de la cloison A jusqu’au bâtiment C. Des nombreuses caméras situées tout autour de cet édifice, seul une vidéo de 4 secondes est rendu public. Pour finir, Shanksville subit l’écrasement en sa banlieue, du vol UA-93, 112 minutes après l’assaut de la tour Nord. De mon siège, je me dis que les Yankees étaient en état de guerre et que nous aussi le serions, car ça n’arrêtait pas. Le chaos était bien en place.
Tôt, je me suis interrogé sur la défense américaine malgré l’armada dont elle est dotée. En tout, des avions kamikazes ont survolés pendant plus de deux heures les capitales américaines sans qu’aucune n’ait été interceptée. NORAD, expérience à l’appui, était intervenue dans le passé en moins de 10 minutes, lors de 60 interventions. Depuis juin 2001, NORAD se soumettait aux ordres de Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense, non plus aux procédures des commandants de la base. Pendant tout ce temps, le Président des Etats-Unis d’Amérique, Georges W. Bush, qui siège depuis janvier 2001, assistait à une séance de lecture dans une école primaire de la Floride. En passant, ces deux personnages font parti du PNAC (Project for the New American Century) fondé en 1997. Ce mouvement est associé au New Citizenship Project et ses objectifs.
Au fait, les tours jumelles m’étaient totalement étrangères. Plus tard, j’appris que le Word Trade Center regroupait, sur un quadrilatère de la métropole américaine, sept édifices. Qu’au-delà de cent milles personnes y travaillaient chaque jour. Que leurs conceptions les préservaient de toutes les intempéries éoliennes imaginables et les garderaient debout malgré l’écrasement de plusieurs avions de type Boeing même en simultanée ; le noyau central et son plancher capable de supporter 10 fois le poids des matériaux porteurs, chacune des façades renforcis telle une moustiquaire géante est impénétrable. Ajoutons à cela, que le noyau central des jumelles devait rester debout et même si l’un ou plusieurs des planchers s’effondraient, le noyau lui, resterait bien en place. Leurs affaissements, en si peu de temps notamment, étonnent encore les grands ingénieurs, surtout pour le building numéro sept, qui lui avait épargné par les pirates. Pas un, ni deux, mais trois buildings de New-York s’effondrent sans aucune résistance, comme des châteaux de cartes ou une bille de billard tiré du haut d’un édifice. Les quatre autres édifices du complexe sont restés bien droit même si, les squelettes seuls s’exhibaient après l’effondrement historique. Des quatre avions, aucune boîte noire dénichée des débris, mais plutôt des passeports de pirates fous. Bien emmêlé aux débris, les isolants du complexe, de la mousse hautement toxique, qui devait être retiré des bâtiments au coût de centaine de millions de dollars.
Notons ceci ; en juillet 2001, un magnat de l’immobilier achetait des installations portuaires de New-York au coût d’un milliard de dollars le complexe des WTC. Cet achat exigeait un versement de quinze millions comme premier acquittement, le reste, sur les 99 autres années. Le nouveau propriétaire engagea au même moment des assurances bétons de 3,6 milliards pour un simple accident. Un an après les attentats, Monsieur Larry Silverstein touchât les indemnités d’assurance pour deux accidents pour un montant de 7,1 milliards. C’est aussi lui qui détient les droits du complexe envisagé, le nouveau WTC conçu par Norman Foster, Fumihiko Maki, et Jean Nouvel, qui n’a pas été initié encore, 6 ans après.
L’enquête promulguée par la présidence américaine entamée trois années suivant les évènements dramatiques donnaient lieu à des bévues évidentes. En premier lieu, le délai pour faire la lumière sur l’ensemble des incidents. La nomination de Kessinger, qui rejetât l’appel présidentiel plus tard. Des caisses de documents désordonnés et délivrés parcimonieusement aux membres de la commission. L’exclusion des débats pour ce qui touche l’édifice numéro sept. La comparution à huis-clos de la présidence dégagée de leurs serments, face aux enquêteurs. Tout ceci doit être revu avec une stricte objectivité par un tribunal international. Les effets collatéraux graves commis par la suite par nos voisins sont irréparables, mais les faits méritent une révision officielle. L’histoire des États-Unis d’Amérique triompherait d’un examen exhaustif. C’est du moins ce que semble souhaiter le Sénateur démocrate Robert Byrd.
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