samedi 29 décembre 2007

Un média.

Le journalisme d’aujourd’hui, me semble improviser et audio-visuel. Le privé rapporte une nouvelle et la public, l’approfondit. Puis, selon l’importance, les médias l’usent jusqu’à la prochaine. Au Québec, la concentration médiatique impose aux intervenants une approche stratégique. Bien avant, nous aurons droit aux stratégies et mises en scène des organisations professionnelles. Chacune d’elles, exemple Rio-Tinto, Hydro-Québec, possèdent des données tactiques et des manœuvres subtils avouées. En conclusion, je perçois un contrôle évident et médiatique des grands acteurs de notre Québec montréalisateur.

Ce court portrait répète un modèle géant. L’état voisin, complice par excellence, riposte agressivement et compte sur des mégas portefeuilles. Les intérêts corporatifs jouent gros. Ce qui était vrai en 1935, en 1980 ou au 21ème, se reproduit toujours. Aujourd’hui, les citoyens se désintéressent massivement de la politique. Les observateurs comparent cette démobilisation à celle qui régnait derrière le rideau de fer. La globalisation des marchés, les sociétés anonymes de type GROUP contribuent favorablement aux contrôles médiatiques. You Tube et les semblables de ce type offrent aux internautes un éventail privilégié et directe. Cette élément nouveau, en autant qu’il soit vérifiable, déjoue quelque peu l’unique vérité.

vendredi 28 décembre 2007

Oscar Peterson. OP

Le jazzman OP, décédé dimanche le 23 décembre, laisse ses admirateurs avec une discothèque gigantesque. Cet héritage musical, légué à toute l’humanité, accorde à la culture des péripéties indéfectibles. Associé aux légendes du jazz partout sur la planète, OP les aura accompagnés et complétés ainsi un itinéraire presque unique. Anecdote particulière : une compositeur permit à OP d’enregistrer l’une de ses pièces qu’il s’interdit de jouer depuis, éblouis par la manière d’OP.

Benazir Bhutto, une messianique

Malgré toutes les mesures de sécurité qu’elle méritait, sa mort se concrétise comme un avènement. L’armée dans ce pays reste un appui indispensable, ce que Madame Bhutto ne possédait pas. Élue en 1988, la première femme à la tête d’un pays musulman, puis en 1993, elle ne pourra poursuivre ces deux combats. En janvier 2008, elle aurait pu partager le pouvoir avec Musharraf, et lui apporté une légitimité indispensable. Bref, Benazir Bhutto ne poursuivra pas ce que son père Zulfikar Ali Bhutto avait initié auparavant, la gouvernance du PPP. Ce meurtre, attribué à Al Qaïda, met fin à l’élection du mois de janvier. Perso, je me pose toujours la question ; à qui paie, au premier chef, cet homicide odieux. Le président actuel, chaos initié dans tout le pays, aura le loisir de mettre fin à un processus démocratique, plusieurs fois éprouvé.

lundi 24 décembre 2007

Un réchauffement festif.

On dit, est où la pelle ? Allez dites avec moi « la pelle ». « La pelle un parapluie d’urgence ici à Québec ». Que voulez-vous, il faut ce qu’il faut. Chrétien le savait tellement qu’il nommait Dion pour s’en charger. Harper, lui nomme pour Bali, Baird. Depuis le 4 janvier dernier, c’est lui qui ne croit pas à toutes ces manifestations météorologiques provoquer, disent certains, par notre manière de consommer nos biens multiples. Les participants canayens présents à ce rassemblement manifestent leurs mécontentements en s’opposant à la position de notre gouvernement. Moi, je ne sais plus trop quoi penser de ces prédictions terrifiantes ; le seront-elles ? Pendant ce temps, je magasine depuis deux semaines avec ma douce pour dénicher des présents « no made in China, Pakistan or Indo ». La Chine parce qu’elle baigne toutes leurs bebelles dans de la teinture toxique. Pakistan, car ils font travailler leurs enfants et pas Indo, je sais pu pourquoi. Tout compte fait, j’ai découvert des chaussettes pour bébé avec le drapeau canayen made in china, c’est de la fausse représentation, non ? De toute façon, je ne donnerai jamais à mon petit fils, une feuille rouge en cadeau. Joyeuse fête quand même.

samedi 22 décembre 2007

Les baby-boomers d'Uncle Sam.

Des lucides osaient démontrer le cul de sac supposé vers lequel les finances du Québec se destinaient. Ils conjuguaient leurs exposés en opposant certains phénomènes dont ; la population active vs sa décroissance et l’ampleur des obligations de l’état Québécois. Pendant ce temps, plus au sud, un groupe d’économistes étatsuniens prévoient un avenir plutôt sombre, parlant même de banqueroute. En effet, l’endettement de nos voisins, causée par les guerres onéreuses surtout, coïncide avec l’ère du retrait des baby-boomers. Pendant les prochaines années, le phénomène s’accentuera de telle sorte que l’économie américaine s’essoufflera irrémédiablement. De tous les candidats à la présidence 2008, un seul lucide préconise un redressement radical.

Devinez donc lequel ?

mercredi 19 décembre 2007

Pi après...

Wattgun ou taser.

Pour 14,000 policiers sur le territoire du Québec, le ministère compte 160 wattguns. Ce qui m’interroge, mis à part le fait des incidents reliés à son utilisation, c’est la quantité que possèdent nos corps municipaux. Sur l’ensemble des villes et des villages de la belle province, les agents de la sécurité publique en détiennent 63 dont 14 pour Montréal. Là où l’imbroglio surprend, c’est que les policiers des premières nations s’arrachent le reste de l’inventaire. Voici quelques exemples : Listuguj en a 2 de moins que la métropole pour 1900 âmes. Akwesasne en possède 9 pour 4700 habitants. Sur le sol de Manawan, 7 guns sont nécessaire pour 1700 atikamekws. Pourrais-je suggérer que l’utilité du taser sur les réserves indiennes se compare avantageusement aux nombres de télécommandes illico par station de polices.

Hilarry Clinton

L’âge d’HC préoccupe les médias américains. La photo à la une contribue à pâlir l’image de la dame. Certains observateurs annoncent déjà une petite gêne dans le camp démocrate. Obama n’en demandait pas tant sitôt dans la course. Le camp Clinton prépare la contre-attaque en déclarant la lutte ouverte contre l’âgisme. Qui nous dit que la suite n’annonce pas un retour au racisme…

La sécurité routière.

Des pneus d’hiver sur la fesse ça vaut quoi bordel de merde. Sûrement pas mes quatre saisons neufs.

La personnalité.

Le personnage le plus médiatisé au Canada en 2007 intéresse pas beaucoup les gens d’ici. En preuve, nommez-le moi ? Un indice, ce n’est pas Harper car il est second.

CO2.

Les 27 états membres de l’Europe ont chiffré, eux, un objectif mesurable. Cette décision touche l’émission de CO2 des automobiles. D’ici 2012, sous peine d’amendes sévères, les constructeurs de véhicules devront réduire de 25% l’émission de CO2 (160 gr à 120 gr) dans l’atmosphère par km parcouru. Tout cela me semble un pied dans la bonne direction car il en faudrait des milliers.

mardi 18 décembre 2007

Le temps se compte en €uro…

C’est bien connu ; le web accapare des minutes et des heures aux médias dits « traditionnels ». Voilà que certains médias Français ne tolèrent plus ces fuites d’ondes sans recevoir une part du gâteau. Ce gâteau, proprement dit, pour TF1 représente plusieurs millions d’€uros. Cette chaine ira plus loin et bientôt, poursuivra Daily Motion et You Tube pour contrefaçon, concurrence déloyale et parasitisme. Les sanctions privilégient le retrait des images et des sommes en réparation. Cette poursuite supposée, Européenne celle-là, est la première mais succède à l’étatsunienne de Viacom (MTV, Paramount) du mois de mars 2007 pour plus d’un milliard de $. J’oubliais, TF1, récemment, retirait de son site WAT, des vidéos pour le moins gênants.

L’univers de l’Internet transforme nos habitudes et ce, radicalement. Dans mon cas, je n’écoute que très peu le petit écran. Si je persévère, le petit deviendra un espace de temps perdu. Au fait, mon temps passe si vite…

dimanche 16 décembre 2007

La vulnérabilité de l’être croît avec l’âge.

L’Homme évolue dans la vie comme s’Il était immortel. L’âge m’a démontré que j’ai, moi aussi, grandi avec cette ineptie. Je devais confondre, cette vie, aisément, avec la frénésie de nombreux instants passionnants. En admettant, que je suis le seul à avoir éprouvé un sentiment de pouvoir, de puissance. En vieillissant, cette attitude d’invulnérabilité se transforme lentement. Quelqu’un disait l’autre jour qu’il n’avait jamais pensé avoir 70 ans. Je crois qu’il voulait parler de capacité et d’énergie régressant. Imaginons maintenant les puissants, ces personnages souvent riches, les intouchables de notre planète. Je pense tout bonnement à un type comme Saddam Hussein ou un Mao, à Adolf Hitler, à ceux qui président nos dictatures. Je pense également à ces présidents de pays démocratiques ou à ces géants de compagnies colossales. La frénésie de la puissance, matérielle ou autre, doit s’estomper avec la routine du temps ou j’erre ? Matthieu Ricard, un moine bouddhiste, évoquait un souvenir passager. Celui de se baigner, dans une piscine paradisiaque chez l’un de ces amis, dans une eau chauffée avec un fond de turquoise. Après quelques instants, il avouait, « ce n’est que ça ». La lassitude, c’est connu, elle nous habite. Notre impermanence aboutit tôt ou tard à la monotonie des biens temporels. Seules l’abnégation et l’altruisme, à l’égard de tout ce qui nous entoure, occultent la lassitude.

samedi 15 décembre 2007

Les apparences ou le paraître.

Notre société accorde au paraître beaucoup d’attention. Le marché de la rénovation connaît un essor sans précédent. Le confort domiciliaire évolue et la recherche en ce domaine favorise une course effrénée. Conséquemment, le nombre de quincailleries se multiplie et la guerre des prix poursuit cette logistique comme toujours. Le nombre de publications qui s’y intéresse, interagit en publicisant tout le matériel innovant que ce soit techno ou pas, pourvu que le ton satisfasse. Il en va de même pour le reste, tout le reste. La profondeur de l’exercice importe peu, tout se remplace. Seule la capacité de payer importe, et pour cela, tous les débiteurs vous le diront, portez à votre compte. La crise hypothécaire illustre cet aspect moderne de l’avoir et le président de nos voisins l’entérine, en gelant les taux pour cinq ans. J’irai plus loin ; en repoussant plus loin les échéances cruelles, nous ne créons comme société, qu’illusion éthylique du temporel. J’oubliais, je viens de louer une toyota toute neuve, plus grosse. Elle sentira le neuf pour un temps, puis je m’en lasserai si je perds de vue son utilité primaire. Pour l’odeur disparue, un parfum rajouté me calmera.

Le doping

Honnêtement, je ne suis nullement étonné des récents news qui concernent les joueurs de balles. Hier, les cyclistes du monde scandalisaient les plus érudits décideurs du vélo, comme si. Les acteurs du baseball, eux, bénéficient et s’appuient sur les magnats des équipes professionnelles. En jouant à l’autruche, les proprios continueront de plaire à un public bien au parfum de la réalité à peine maquillée. Cela me remémore un film que j’avais savouré en 69, They Shoot Horses, Don't They? en version française. Oui, les millions de dollars, admettons-le, favorisent l’abus des substances stimulantes. Même la jeune génération qui pousse ingurgite ce RedBull offert dans un contenant séduisant et ludique. Je connais maintenant la taurine, l’une des composantes de cette boisson énergisante. Le tonique. Red Bull bannie de France et de plusieurs pays d’Europe, pour des raisons de santé publique, allègue-t-on, perce le marché nord-américain aisément. Allez donc savoir pourquoi ?

Bali ou banni.

Je me désole à lire les news sur la conférence de Bali. Un essai banni par les plus gros joueurs considérant leur attitude. Veut-on astreindre l’humanité à une consommation planétaire plus équilibrée ? Si nous répondons oui, alors innovons ou laissons-là ces Bali inconvenants. Les objectifs chiffrés disconviennent si l’ensemble des pays n’admettent même pas les rapports dans leurs conclusions les moins alarmantes. Ces dernières, les plus conservatrices mentionnent des baisses moyennes de température accélérées. Le un degré de Kyoto de réchauffement, évoqué voilà une dizaine d’années, se concrétiserait dans une cinquantaine d’année. Aujourd’hui, les rapports parlent plutôt de 2 à 4,5 degrés. En admettant que les pays rebelles produisent la majorité des effets négatifs dans l’environnement, et qu’au surplus, ne ciblent aucun objectif mesurable ; comment alors légitimer un ordre du jour à une amorce de négociation.

vendredi 14 décembre 2007

Un vendredi signifiant.

Oncle Sam.

Un candidat à la présidence Américaine peut-il, avec sincérité, être sensible à certains arguments comme la tendresse primaire.

http://www.youtube.com/watch?v=2NxWz-gCUNs

Bouchard /Taylor

En terminant leurs rencontres sur l’île de Montréal, les commissaires clôturent pour ainsi dire, une croisade identitaire. Les conclusions de ce qu’ils ont entendues suivront dans quelques temps. Souvenons-nous d’Hérouxville, par où tout a commencé. Rappelons-nous ces élus municipaux de l’arrière pays avec leurs édits sur le tchador, la burka, les kirpans ou tout ce qui nous est étranger, même l’excision. Remémorons-nous aussi les biens pensants imbus de leur savoir, outré par cet exposé d’imposition villageoise. Je n’attends pas ce rapport et sans présumé de rien, les partis politiques pondent déjà, primeur oblige. Que les commissaires finalisent ce boulot, qu’on déblatère encore.

L’hiver.

Ici, vous savez, le solstice d’hiver sonnera le 22 décembre à 6:08 du mat, comme partout ailleurs. La neige, elle, se fout des heures du jour le plus court de l’année. Elle envahit le sol depuis belle lurette et croyez-en mon patio avec son mètre d’entassé. Imaginez, ils annoncent une tempête qui nous arrive rapidement des grands-lacs.

mercredi 12 décembre 2007

À Saguenay ma chère.

Voilà qu'un plan des élus de Saguenay concernant les animaux domestiques fait la manchette. Toutes les bêtes acceptées y seront désignées. Du serpent exotique comme le piton, un quoi ?, en passant par le type de chien indésirable. Il n’y a pas que cela. Le nombre de bête maximale par résidence sera assujetti à cette règle, soit deux. La licence au cou de tous ces amis de l'Homme prescrite. Les amendes attribuables à ce qui deviendra une infraction. Comme la manie de nourrir une mouette, un goéland ou une outarde. Une relecture par les citoyens de ce projet devrait permettre certaines nuances pour une juste application ou une sorte d’accommodement intelligent. J’apprécie tout de même le fait de statuer sur ce phénomène, qui admettons-le, prend quelques fois des tournures plus qu’insolites, pour ne pas dire inconcevables.

mardi 11 décembre 2007

La gauche ou la droite.

Ici, au Canada, tous s’entendent pour attribuer la droite à Harper. Plus à droite, je croix pas que ce soit viable. Regardons à sa gauche maintenant, le Parti de Jack Layton à l’extrême, mais centriste. Cependant, pas assez pour le Canada attaché à la tradition. Vient ensuite les Dion, juste au centre, hésitant sauf pour le climat et bla bla bla. Et les Verts, trop minoritaire pour devenir un objet de convoitise. Alors, ce qui créé un intérêt accru, demeure la position colorée du Québec. Je dirais celle, collé à Layton, sans trop de nuance mis à part la position dite « nationale ». Comment se fait-il que Layton ne se montre pas plus sensible à ce Québec utopiste ? Pour une raison bien simple ; ses assises Canadiennes le rejetteraient aussitôt.

dimanche 9 décembre 2007

Ron Paul ?

En mai dernier, 10 candidats Républicains se présentaient à un débat dans l’état de la Caroline du Sud. Le seul candidat, Ron Paul, opposé à la guerre Irakienne interroge les observateurs et surprend, choque même, l’ensemble des candidats. La course Républicaine génère-t-elle suffisamment de retombés pour jeter de l’ombre sur la course Démocrate, j’en doute. Les Démocrates voguent allègrement vu d’ici, mais aux pays de l’Oncle Sam, une campagne c’est l’éternité. Giuliani réagit fortement à la lecture de Paul des évènements du 911. La lutte économique qu’il propose me semble assez primaire, du moins de ce que j’en comprends. La baisse des taxes, création de l’emploi et une politique étrangère du dialogue le distancent des autres congressistes. Je comprends Ron Paul de lutter sous la bannière Républicaine, loin des indépendants et de la ligne molle des Démocrates. Il bénéficie d’une tribune qui lui vaut des milliards.

samedi 8 décembre 2007

Coup de grisou.

J’entends encore une nouvelle d’hier qui résonne à mes oreilles. Cette nouvelle concerne les mineurs chinois, dans la province de Shanxi. C’est qu’en Chine voyez-vous, les mineurs se soumettent à des gestionnaires d’état. Ces gérants rapportent des incidents mortels aux différentes autorités. Celles-ci rapportent que pour l’année 2006, 4700 mineurs sont décédés. Les organisations ouvrières en place parlent plutôt de vingt milles morts. Jeudi, dans une mine de charbon qui produit moins de tonnages que la loi le prescrit, une explosion engloutissait plus d’une centaine de mineurs. Aussitôt, les autorités procédaient à l’arrestation du gestionnaire déchu. Depuis jeudi, les autorités révisent leurs chiffres à la hausse.

Un jour après, plus près de nous, mon cousin s’éteignait pour toujours, telle une bête sauvage dans son âtre reclus, puisqu’il vivait depuis quelques temps dans son véhicule usagé. Selon les médecins, Jean s’est effondré dès qu’il passait la porte des urgences. Aussitôt, l’équipe médicale l’ont opéré en urgence en l’amputant de l’une de ses jambes, puis de l’estomac et du bassin jusqu’au coccyx. Les médecins envisageaient l’ablation du foie mais vainement. Jean s’est éteint dans un coma en milieu d’après midi. Pour les proches, Jean défilait depuis un bout de temps sur un fil érodé par le temps. Tel un funambule titubant, il aurait pu y tomber à n’importe lequel moment. Lorsqu’un de tes enfants vie ainsi, la perception de ne plus le revoir s’installe. L’espoir d’une renaissance devient illusoire et trop souvent, l’enfant, car il sera toujours l’enfant, devient un mort en sursis. Je me remémore certains moments de jadis, où nous étions tous rassemblés, dans une joie tranquille. Mes prières du moment iront à ma tante et mon oncle qui ont perdu l’un des leurs. Je pense profondément à son fils, Jean Jr et sa fille que j’ai connus au Patro. Je pense à la sœur de Jean, Patricia, à ses deux frères, Claude et Serge. Je pense aussi à ces retrouvailles 2008, qui sont encore très loin, mais que j’attends tel un souhait.

mardi 4 décembre 2007

Bernard Lord.

Afin de donner suite au Plan sur la Dualité Linguistique mis sur pied dans le précédant gouvernement. Ce sera lui, Bernard Lord, qui scrutera les intentions officielles, prisent en 2003 par Jean Chrétien. En visitant les grandes villes, il tâtera le pouls d’une vingtaine d’organismes, par municipalité, pour ensuite faire rapport au gouvernement Canayen. Le Québec le recevra à Montréal sous peu. À mon humble avis, couper court à ces dépenses vaines et mettez sur pied un organisme pour accélérer coast to coast, l’anglicisation volontaire, qui de toute manière est en voie de concrétisation. Le bilinguisme ne servira jamais une cause culturellement viable, mais plutôt à sa déchéance. Les hypocrites qui se targuent de bonnes intentions oublient que, seul le Québec profond et quelques communautés « Hors-Québec » peuvent prétendre à une culture française résistante. Qu’à Vancouver, qu’une réceptionniste me réponde poliment en français cassé, ne changera rien à l’assimilation des francos-canayens, partout au Canada et même au Québec.

lundi 3 décembre 2007

Ce matin dans le journal.

En tout premier lieu, je reviens bloguer après une semaine affolante et une fin de semaine éprouvante. Dans l’ordre, une Côte-Nord mardi toute décorée d’une nouvelle poudreuse succédant à une pluie fine. Ces conditions me permettaient de glisser avec le camion dans une jolie petite Mazda neuve dans la cour du concessionnaire. Je lui ai torturé le derrière avec mon côté droit. Mais aussi de frapper par le devant, un véhicule des années 80 en tamponnant son aile. Ce sera lui qui causera mon immobilisation. L’attente des policiers, les constats et tout le tralala me retarde de deux heures. Puis, le lendemain au Lac à Poche, plein sud de l’arrondissement La Baie, je roule avec mon fardier sur un sentier étroit, tortueux et long de 300 mètres. En arrivant sur les lieux de ma livraison, nul endroit pour me placer d’avant. J’ai donc dû me taper le chemin étroit à reculons. Heureusement, je m’en suis sorti honorablement, épuisé. Puis la course folle pour le party des employés du samedi soir ; voilà, en quelques mots, les raisons de mon absence.

Un nouveau maire, le trente-septième, pour le 400ème de la capitale Québécoise, M. Régis Labaume élu par une population timide. Je dis timide, car moins de 40% de la population se sont présentés dans les bureaux de votation. Imaginez, 15 candidats se sont disputés une mairie laissée vacante subitement, depuis le mois d’août dernier, par Madame Andrée Boucher.

L’hiver s’annonce toujours pour le 20 ou le 21 de ce mois, jusque là, rien de surprenant. Alors, ce sera un automne blanc qui nous y entrainera. Moi, perso, j’aime bien la neige, les flocons qui me flattent le visage, le crissement sous mes pas quand je me rends tôt le mat à ma voiture froide. Puis, les sons de ma gratte au devant de mon seuil accueillant, j’adore. Ici, le long du fjord, il en tombe mais aussi plus au sud, sur l’île de mon papa. Je me représente déjà, toutes ces rues transformées en sentiers moelleux, bordés de voitures et de camions ronronnant aux arrêts obligés ou parfois, aux lumières rouges et jaunes. Je songe aussi à tous ces ponts chevauchants rivières, fleuves et trafics ordonnés, quelle image courtoise de civilité. Ce concert ne durera point, je sais, car il faut bien à tout, un printemps après l’hiver.

Bali accueille Kyoto. L’Australie étonne et ratifie le protocole, vieux de 10 ans, laissant seul, le gouvernement Américain. Je m’interroge sur le bien fondé de tant de bla bla bla. À trop vouloir en faire, il ne se fait rien. J’avais annoncé en juillet, je crois, qu’un chercheur révélerait un rapport plus qu’alarmant en novembre. À mon souvenir, l’ONU a dévoilé plusieurs rapports contradictoires fin novembre, sans plus. Ce qui faisait dire à plusieurs observateurs, que l’unanimité scientifique devenait fort complexe. Fondamentalement, signé une entente me semble illusoire si rien de l’entente ne se concrétise. L’ancien premier du Québec, P.M Johnson accompagne le Ministre Fédéral, Baird et l’activiste inuit, Mary Simon. Y faire quoi ? Harper a déjà annoncé ses couleurs pessimistes à l’égard de cette entente, non ? Non, à la réduction des gaz à effets de serre. J’oubliais, M. Dion l’initié sera là itou, à Bali.

Voici un document à regarder. (English only.) http://www.green.tv/6_degrees

samedi 24 novembre 2007

Le pouvoir grand P.

Que ce soit au Canada ou l’Australie, le Liban, le Pakistan ou au Proche Orient, les pouvoirs grands P se confirment ou alors divisent, au pire, génèrent des tumultes sanglants. Les deux premiers s’offre un petit P, Harper minoritaire et le second, Kevin Rudd, le travailliste, avec un timide 55%, pas si à l’aise que ça. Son opposant Australien a été rejeté par un corollaire pan-canayen, qui pourrait bien déjouer tous les calculs de notre PM fédéral ; primo, Kyoto et en tête de liste, l’appui militaire aux conflits de Bush.

Vers la Méditéranée, tous les élus du Liban se déchirent en conjoncture. Lahoud laisse la présidence ne pouvant faire la majorité du parlement. Il décrète l’état d’urgence et confiera à l’armée la suite. La Syrie restera-t-elle tiède longtemps ? Les analystes s’entendent pour un marchandage des négos Israël vs le Golan avec les Américains...

En ligne droite, plus à l’est sur un globe terrestre banal, vous apercevrez l’état de Moucharraf. En grande pompe, la commission électorale du Pakistan reporte au pouvoir le général pour un autre mandat quinquennal. Les élections du 6 octobre dernier le reportaient largement à la présidence. Ses opposants juristes avaient plaidé l’illégitimité et ainsi interdit sa proclamation. Alors, pourquoi ne pas les exclure du processus ? Ce que le général des armées fît. Néanmoins, ses appuis occidentaux exigent un rétablissement du droit et de l’ordre. Au surplus, une retraite avouée de Moucharraf comme leader des armées.

Les négociateurs du Proche Orient exhibent toutes les ententes passés à Annapolis afin de résoudre les conflits en Palestine. Ils feront même appel à tous les propositions connus afin de trouver des équations acceptables. Les quarante milles réfugiés Palestiniens (1%) qui méritent une indemnisation pour les biens perdus souhaitent ainsi une relocalisation même en Israël. Les 4000000 de réfugiés Palestiniens, au total, attendent de leur leader Benhayoun une compensation de ces pourparlers. Les réfugiés réclament un droit de citoyenneté, où ? Sans rire, les dédommagements frôleraient les 80 milliards d’espèces monnayables, espérons tout de même que ce ne soit pas des Euros.

Pendant ce temps, le Québec mosaïque procède lentement à ce qui ressemblera à une constitution de bons procédés armés d’une procédure flexible aux humeurs procéduriers.

NB : un encart à tous ceux qui comme moi rêvent aux Glorieux petit g. Noël arrive dans un mois, touchons tout le bois que nous pourrons dénicher… Noël ?

vendredi 23 novembre 2007

Pour tout dire.

L’Église, la mienne, celle qui subit tant d’agression, la subit-elle avec panache et dignité ? Moi et vous tous le constatez. La cible de tant de maux ne terminera pas là sa décroissance. Tel un clochard, elle ira se blottir là où elle est la plus brillante, en Église.

Au même moment, la société ne s’en tiendra pas meilleure. Regardons ces Chine de Mao, même avec une économie en croissance historique, se verra affubler de tous les malaises ; de l’esclavage à la déchéance humaine en passant par les droits universels triturés. Les décideurs politiques épris de pouvoir ne gèrent que les résultats financiers.

Pendant ce temps là, les organisations dites développées assistent passivement à la torture et aux génocides des plus petits. Imaginons une seconde que ces sociétés, les nôtres, froides à l’idée de croire les deviendraient. L’Église en se transformant en communauté fervente et reconnaissante de ce qu’elle possède, à l’exemple de la Thérèsa, d’un abbé Pierre ou d’un Jean Vanier, en omettant pas les comportements répréhensibles certes, ne pourra que bonifier notre société plus pauvre sans elle.

Pour tout dire, sans foi ni loi, les sociétés se meurent et croupissent avec elles la tradition et le désir de devenir meilleur. L’Église et toute sa loi persiste et signe car il ne peut en être autrement, et j’en suis.

mercredi 21 novembre 2007

Cardinal.

J’ai lu et relu avec attention la lettre personnelle de Mgr. Ouellet. Les médias s’emparent de cet aveu et telle une volée de mouette, s’empiffrent de n’importe quoi n’importe comment. Trop peu trop tard diront certains. D’accord, j’endosse et puis après, il se passe quoi ? Max Gros Louis dira ; « on s’excuse et pi c’est tout, trop facile ». La ministre St-Pierre dira laconiquement, telle une sage femme intervenant tardivement après l’accouchement : « ils ont tout de même abusé de la cigogne, bla bla bla ». C’est encore vrai.

Alors, je me permettrai de nuancer tout ce que ces acteurs affligés ont omis. De un, le contexte historique devrait proposer un minimum de rigueur à tous ces analystes prétentieux. Combien de colons subissaient les traitements barbares des premières nations au temps du défrichage des terres ? Le contexte de l’époque répond à bien des souffrances supposées. Les orphelins abandonnés pour toutes sortes de raisons devaient être pris en charge par qui vous croyez ? L’éducation et toutes ces institutions de formation qui s’érigeaient en modèle. Par qui croyez-vous fût-elle mise sur pied ? Les premiers soins et la maladie chez les populations encouraient de nombreux sacrifices et les bâtisseurs de l’époque, de ne jamais s’y soustraire. Par qui ces défis ont-ils trouvés remède et assistance ?

Vous remarquerez qu’aujourd’hui, encore, même avec la rareté des curés, du défrocage de ces frères en soutane et de toutes ces nonnes exclues comme des parias, qu’ils se passent encore des infamies de toutes sortes. Car voyez-vous, là où il y a l’homme se cultive l’hommerie. Moi aussi je trouve cela dégueulasse et croyez-moi, ces gestes qui ont affecté l’histoire de notre peuple me choque au plus haut point. Je retrouve un peu de baume par delà les réussites accomplies de notre société rarement par les individus reconnus coupables d’ignominies. Je rends grâce à ce Dieu bon et juste de tant de bonté généré par mes semblables.

Adage et Pit.

"Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient."
Pit, mon grand-père... Un surnom d'une vie d'homme qui livre des combats de circonstances. Mes recherches de témoignages auprès de ceux qui vivaient près de lui n'expliquent pas tout. Les témoins, je l'avoue amplement, ne sont pas indifférents au personnage. Pit passe par toutes sortes d'expériences. Celles-ci l'entraineront vers l'engagement social; d'abord le syndicalisme puis les politiques économiques. Loin du repli sur soi, malgré la maladie paralysante, Pit, avec la vision de Blanche son épouse, laissera derrière lui loyauté et une épopée incomprise.

dimanche 18 novembre 2007

Espoir et dignité.

Un jeune soldat s’enlève la vie un an après avoir subit des blessures de guerre. Cette mission, dit de défense impliquant le Canada, bénéficie de peu d’appui, mais ceci est une tout autre question. Des blessés et des morts, il en surviendra bien d’autres. Encore ce matin, une patrouille heurte une mine ; deux morts de l’armée Canadienne, plus un interprète Afghan et trois soldats touchés, dont la vie n’est pas en danger. Pourtant, le jeune Couture de Roxton Pond, hors de danger, ne fera jamais parti des statistiques meurtrières évoquées par les médias. La perte d’un membre pour ce soldat et les séquelles multiples subies modifient la dignité d’un individu. De ce fait, les espoirs et l’avenir se retrouvent menacés et exigent un suivi assidu. L’armée Canadienne devra tôt ou tard se raviser et appliquer des mesures coercitives strictes pour venir en aide à ses blessés de guerre, même malgré eux.

samedi 10 novembre 2007

Ce matin dans le journal...

La pauvreté demeure une plaie au Canada. Le manque d’organisation des familles semble évident et surtout, un manque de moyens. Hier midi, à Maisonneuve, le sujet visait les enfants du Québec avec les « Ptits Déjeunés ». Les constats sont éloquents pendant que le politique se cache derrière des statistiques froides et sans visages pâlots. Les intervenants mentionnaient même un revenu minimum garanti. Les bérets blancs en parlent depuis 60 ans. Ce qui m’offusque le plus, la gestion de nos taxes bien appuyer par des stats favorables à un argumentaire assis en comité au dixième. J’irai avec deux constats. Les municipalités pourraient avoir une meilleure contribution fortifiée par les revenus des gouvernements supérieurs. Un pauvre urbain diffère à mon point de vue d’un pauvre villageois en région.

Le français parlé ou écrit provoque bien des commentaires. L’enseignement en prend pour son rhume. Justement hier, dans une école secondaire de ma ville, j’attendais pour effectuer une livraison. Près de moi, une jeune institutrice tentait de photocopier des dessins circulaires pour entrainer les jeunes à la concentration. L’art plastique lui dis-je intéresse toujours les jeunes ? Elle me répond qu’elle enseigne le français et qu’il faut sortir des conventions pour arriver à donner les connaissances aux jeunes. Je lui ai marmonné quelque chose comme, s’ils font moins de fautes ce sera ça de pris. Le lendemain, mon quotidien laissait paraître un article de mon ancien professeur. Apprendre le français, c’est facile ! Benoît Fortin, l’ex-professeur, possède une prémisse de base importante, la passion du français.

Sénat : comment peut-on encore s’interroger sur la légitimité du sénat canayen ? Vite l’abolition ou du moins lui apporter une légitimité totale.

Les amateurs de Big Band, formule Jazz, savoureront sur You Tube La Goutte de Nez, avec Gotham etc… En tous cas, moi, j’ai beaucoup apprécié.

vendredi 9 novembre 2007

Le dollar.

Je ne suis pas économiste, ni un magnat de la finance mais je me questionne. Ce questionnement provient de la hausse du dollar. Ce que je sais, et les analystes d’ici le répètent suffisamment : « la pression à la hausse sur le dollar nuit grandement au secteur manufacturier ». Alors, qu’est-ce qui fait que notre monnaie sursaute à ce point. Plusieurs affirment que la vigueur de notre monnaie bondit au dépend du billet vert de l’Oncle Sam, éprouvé par une économie ébranlée. À la longue, certains emplois seront menacés et des secteurs d’activités ébranlés. Je voie déjà les holdings du monde acheter à petit prix des compagnies canadiennes maigrichonnes, dû aux carnets de commande vierge. Nos structures sociales semblent à l’abri de bien des maux. Nos institutions les garantissent et leurs offrent un blindage quasi parfait, du moins, se rajustent jusqu’à maintenant aux orages impromptus. De ce côté-ci, nos achats n’ont pas subi de changements significatifs en regard de la force du huard. Est-ce artificiel cette hausse ? Aujourd’hui à un dollar 10 et qui sait où il s’arrêtera. L’Euro lui consolide ses assises à 1.37$ au dépend du billet vert Américain. Le nôtre n’affiche pas autant en regard de l’Euro à 1.44$.

lundi 5 novembre 2007

Claude le Petit ou Claude Bouchard le Petit.

J’effectue, ces jours-ci, une recherche généalogique sur les Bouchard ; car voyez-vous, ma mère est une Bouchard. J’ai parlé à plusieurs et ainsi démêlé illico, ma compréhension d’une cousinade complexe. D’abord, je négocie avec ma tante et ensuite son cousin germain de la rive-sud, un filon. Pour tout dire, j’ai réussi grâce à eux, à remonter douze générations et jusqu’en France, début XVIIème. En 1654, Claude Bouchard, dit le Petit, traverse et épouse Louise Gasné ou Gagné. Ce fils de tailleur entamera ainsi une œuvre des plus prolifiques, les Bouchard en Nouvelle-France. Ce matin, j’élargis le Petit et surfe sur wikipédia en tapant une recherche, Claude le Petit. J’authentifie encore alors qu’il est bien fils de tailleur d’habits. Fièrement, je poursuis ma lecture et découvre une fripouille, une racaille mais aussi à la rime facile. Heureusement, les Parisiens bénéficiaient des doigts de moult Petits tailleurs d’habits. Allez lire et vous comprendrez mon désarroi momentané.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Le_Petit

Divers.

Les auteurs.

Douze milles auteurs d’émissions et films Américains déclenchent une grève. Les négos, même après 5 mois, n’ont rien donné de concluant. La dernière grève en 1988 avait duré 22 semaines au coût de cinq cent millions. Les auteurs, en voulant augmenter leurs droits sur les ventes des grands diffuseurs, espèrent une équité plus grande. Ils touchent sur les DVD, trois sous de la vente de 20$. Les redevances sur Internet, baladeurs et téléphones cellulaires n’existent pas et quoi de plus normal que d’en recevoir une part bien légitime. Le pire de l’histoire ; les maisons de productions possèdent plusieurs émissions en banque et les fans des « night shows » privés de moins de profondeurs hilarantes.

Noël…

Dans une cinquantaine de jours, la fête de Jésus reviendra. Elle rassemblera encore une fois les familles et les amis. Depuis une semaine, ce sera l’ouragan Noël qui se manifeste, ou plutôt la tempête tropicale. Consolons-nous, cette période achève à la fin novembre. La côte-nord et la rive-sud ont goûté aux aléas de cette tempête. Pendant ce temps, l’état de Tabasco au Mexique fait l’objet des plus grandes inondations de l’histoire Mexicaine avec son million de sinistrés.

CITIGROUP.

Le PDG de la banque démissionne après onze milliards de pertes. Charles Prince quittera le navire après une annonce en septembre. En septembre, l’évaluation d’alors était de 2 milliards de perte des actifs, disait le président du Ca. La crise hypothécaire américaine entraine, nous le comprendrons, des pertes impressionnantes. Un nouveau PDG suivra et devra accomplir le couperet. Un peu avant ce fût au tour de Merryll Linch de recevoir la démission de son PDG, M. Stanley O’Neal. L’histoire de Citigroup, la première banque mondiale, ne remonte pas si loin que ça. Je me souviens qu’elle avait fait l’objet d’un record, du jamais vu ; la plus grande transaction de l’histoire en 1998. Elle emploi plus de trois cent milles individus dans le monde et exerce des influences d’affaire dans une centaine de pays. Elle possède des assises solides ; 200,000,000 de clients.

Un dimanche démocratique.

Que dire du faible taux de participation de ce 4 novembre 2007 ; de 12 à 18 % sur l’ensemble du territoire de la région 02. Imaginez à Montréal, 3 %. Les absents auraient-ils une couple de raisons pour justifier ce qui ressemble à une sentence ?

samedi 3 novembre 2007

Élections scolaires.

Les absents ont toujours tort et pour cause, l’état de l’enseignement est si peu valorisé, ne nous surprenons pas de voir nos jeunes s’en exclure d’eux-mêmes. Il y a cependant des exceptions car il y en a toujours. Le fils d’un de mes amis ose et lutte pour représenter son milieu. Dès demain, Yanick Boily accueillera les électeurs de son district aux élections scolaires Québécoises. Alors, je serai l’un de ceux qui l’appuieront dans sa démarche. Son mot d’ordre à lui, « allons tous aux urnes et donner à ces élections un sens ».

Bonne chance Yannick...

NB : Pour mieux le connaitre, rendez-vous sur son blog à lui. http://www.yanickboily.com/

jeudi 1 novembre 2007

René Lévesque 1922-1987.

L’âge de la retraite, entre parenthèses, sonnait pour lui qu’il quittait sa vie. Je me suis toujours interrogé sur le véritable René Lévesque, l’homme et le politicien. J’apprécie encore le souvenir de ses discours sur la réalité québécoise. Mon intérêt pour la politique a grandit avec lui. J’attache encore beaucoup d’importance à la politique et peu d’individu soulève, par leurs présences médiatiques, mon enthousiasme. La passion qui l’animait, pour le Québec et son peuple, me touchait profondément. De même, l’amour qu’éprouvait son peuple pour lui concordait avec celle qu’ils éprouvent pour les Leclerc, les Richard, les Favreau, les Lelièvre et combien d’autres encore. L’élément anecdotique que je retiens fût la photo des 11 premiers ministres Canadien, précédent la conférence constitutionnelle de novembre 1981. Le seul qui se distinguait par son allure d’exception, c’était lui ; plus petit que les autres, sa main gauche dans la poche du pantalon gris et la cigarette aux doigts de la main droite, humble sourire inquiet, les cheveux en broussaille, un veston à carreaux pâle et légèrement froissé.

Je me souviens…

samedi 27 octobre 2007

Le summum............

Avec le temps, l’être mélodique évolue et s’ajuste à des airs jusque là méconnus. Un ami de mon tour du Lac du jeudi de chacune de mes semaines me présente des musiciens. Les œuvres de ces musiciens me conduisent tout droit au summum. L’invention de ce quatuor, sans l’ombre d’un doute, Steven Wilson et sa plume créative. Ce groupe s’appuie sur Gavin Harrison entre autre à la batterie, lui seul une sorte d’allegro ajusté et explosif. Puis, les autres accompagnateurs se marient à ce duo sublime, précurseur d’un déjà vu amélioré et inattendu. En attendant, je me laisse frapper par des mélodies, inconnues du public « at large ». Je vous laisse fidèles lecteurs à ce lien magique…

http://www.youtube.com/watch?v=sUnAxegUJu0

Santa Anna.

Les feux de l’ouest américain brûlent tout, laissant des centaines de milliers de nos voisins devant rien ou presque. Ces feux de broussailles, de mains criminels dit-on, s’étendent grâce aux vents Californiens. Baptisé le Santa Win, ce vent qui souffle d’est en ouest, trouve sa source au-delà des massifs des Rocheuses.

L'identité.

L’identité sous-entend minimalement des certitudes ; d’avoir un nom, un passé et tout un pedigree actualisé ou non. Cette désignation nous servira la vie durant tel un véhicule aux couleurs distinctives déambulant sur une route bitumée. Mais aussi, l’identité est celle d’appartenir à un ou des groupes sociaux et d’être identifié ou reconnu comme tel. Conséquemment, toutes les personnes s’appuient consciemment ou non sur ces milieux de vie. A l’usure, les communautés linguistiques et culturelles engendrent certaines caractéristiques historiques ou des valeurs dites communes, souvent, dans un espace géographique donné. Ces principes distinctifs imposeront aux citoyens des responsabilités et des comportements spécifiques ou signifiants, qui traversent le temps et s’installent subtilement dans l’identification du citoyen.

Le Québec traverse, transition oblige, une période de remuage d’idées exhibant nos identités. Les thèmes ciblés pour la préciser ne varient pas beaucoup d’une région à l’autre. Les évidences identitaires et plusieurs intervenants semblent l’oublier, s’expliquent en tenant compte du passé. Ici au Québec, nous nous entendons sur plusieurs choses ; l’égalité des chances et des genres entre individu, une démocratie juste et la liberté de religion. Je crois qu’il serait bon de replacer la langue française dans le débat. Nous ne devons pas oublier la fragilité de son utilisation dans certaines circonstances. Aujourd’hui encore, des réunions d’entreprises ne se font qu’en anglais, même en région. De plus, les autochtones devront être inclus eux-aussi, tôt ou tard, car leurs revendications influenceront certaines données identitaires. En passant, l’évitement de ces négociations ne saurait être éternellement méconnu de l’ensemble des citoyens.

Les gens parlent d’un héritage patrimonial souvent relié à la tradition religieuse de l’Église. Que des citoyens s’en prennent à ce type d’héritage ne me surprend pas. Ce qui me surprend, c’est de les entendre subordonner notre histoire religieuse à celle des nouveaux venus et de vouloir à tout prix l’exclure du portrait. La religion catholique, quoi qu’on en dise, fait parti intégrale de la notion des bâtisseurs de cette province francophone. Les laïcistes défigurent le clergé en omettant le contexte qui prévalait au 18ème et 19ème siècle. Le politique n’aurait pu, sans l’omniprésence religieuse, construire un Québec contemporain. Les citoyens de souche n’appartiennent-ils pas à la tradition religieuse à quelques exceptions près ? Les cultes et les rituels religieux, dont la prière, représentent tout de même des signes vivants de l’Église d’avant et d’aujourd’hui. Les jours fériés qui ornent notre calendrier représentent l’exemple le plus patent. La pratique religieuse liée aux différentes célébrations dominicales en décroissance ne peut justifier tout cet acharnement. Les agnostiques ont le droit de cité, mais sont de véritables aveugles tant qu’à l’importance pour notre société des préceptes religieux et de leurs retombés bienfaisantes.

En résumé, la Charte Canadienne des Droits protège chaque citoyen de l’exclusion. Les Canadiens se retrouvent au sein de trois nations ; les premières nations, les canadiens anglais et les canadiens français. Le pluralisme nous conduit directement à la mésentente, si de mauvaise foi, nous voulons imposer nos façons de voir. La place de la tolérance procure à tous un respect minimal et de bonne à loi. Les politiciens devront réaliser tôt ou tard que les milieux de vie méritent une politique de proximité qui pourrait être léguée aux municipalités.

  • les libertés fondamentales (liberté de religion, liberté d'expression, liberté d'association)
  • les droits démocratiques (le droit de vote et d'être élu)
  • le droit de demeurer et de travailler dans tout le pays
  • le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne
  • le droit à l'égalité
  • les langues officielles du Canada
  • les droits à l'instruction dans la langue de la minorité
  • le multiculturalisme
  • les droits des peuples autochtones

Mon identité Saguenéenne ne doit être sous aucun prétexte assimilée à l’identité Montréalaise ou à l’axe St-Laurent d’en-haut. Bien que nous ayons, vous les montréalais, ceux du chemin du Roy et nous, Saguenéens, certaines particularités communes, tentons toujours d’en améliorer la prépondérance. Que sur l’ile de Montréal, dans la pratique, la langue anglaise est primauté, cela est inacceptable. Cette particularité de notre culture ne doit pas être subordonnée à une autre. Le moyen de communiquer, quotidiennement, au travail et ailleurs, est tout de même assujettit à la loi sur les langues officielles. De plus, la croix du Mont-Royale même en offusquant certains libres penseurs, ne pourrait représenter d’autre primauté que nos ancêtres chrétiens transcendaient. Les églises s’érigeaient à l’époque grâce l’apport de toute la communauté, n’y voyions pas là l’œuvre d’une infime minorité dominatrice. La soumission d’alors n’a rien à voir avec l’esclavage des noirs d’Afrique. La séquence historique qui précède peut très bien concorder à celle de notre sport national, le hockey sur glace, pourtant loin des débats sur les accommodements raisonnables. Je me répète peut-être, mais ne rejetons pas globalement l’influence chrétienne et tous les curés avec elle. Le folklore, ceinture fléchée et rigodon, pas plus que les bobettes ne mériteraient un sort aussi radical.

lundi 22 octobre 2007

Saïd Jaziri

L’Imam Montréalais, vu d’ici, ressemble en tout point à tous les Imams que j’ai vus dans les médias du monde. Ce qu’il dit, car son mâche patate ne s’arrête pas souvent, me semble conforme à ce qui se dit ailleurs. Les médias l’adorent car Saïd s’exprime sur tout. Mais ici, dans les circonstances, ce discours malékite semble irriter l’île au complet. Depuis l’émission « tout le monde en parle », celle du 11 octobre 2007, les animateurs en ont remis puisque l’Imam a négligé de s’y présenter, prétextant une cause familiale. L’adage français dit bien que les absents ont toujours tort et l’autre, arabe celui-là, dit ;

un grand parleur n'aime pas à en trouver un autre
Depuis cette absence, remarquée pour le moins, le cas Jaziri glisse vers l’issue que l’on connaît aujourd’hui. Le service d’agence frontalier canayen écoute possiblement l’émission culte, quelle célérité. Passons, je sais que Saïd a menti et même par ignorance, il a commis l’impair. Son épouse aura beau alimenter le mythe de son exécution imminente. Les mouvements humanitaires doutent que cela se produise. De plus, la Tunisie n’a rien d’un état tyrannique. Néanmoins, sa condamnation par contumace est sérieuse et Saïd Jaziri devra se soumettre à la loi tunisienne, en cela, rien de plus normal.

dimanche 21 octobre 2007

Le onze septembre 2001, je ne l'ai jamais voulu.

J’étais au volant de mon lourd bleu et blanc ce jour là. Je voguais par un ciel ensoleillé le long de ce fleuve tout bleu, le St-Laurent. J’écoutais Bazzo interviewé Denise Bombardier quand elle interrompt la discussion pour la suite. C’est par ses yeux et sa voix surtout que j’appris qu’un avion s’était engouffré dans l’une des tours jumelles. Je me suis dit que le pilote du petit avion devait être vraiment en colère. J’entendis dans les propos de Bazzo et de Bombardier que l’avion était plutôt du type Boeing. Puis, au bout d’un quart d’heure, l’autre tour, la jumelle de l’autre, recevait, elle aussi, son avion. Les minutes qui suivirent parlaient d’avions détournés dont l’une en direction de Washington. De fait, un peu plus de 50 minutes plus tard suffisaient à des pirates supposés de foncer sur le Pentagone, la forteresse la mieux protégé de la planète. Le Pentagone était transpercé à partir de la cloison A jusqu’au bâtiment C. Des nombreuses caméras situées tout autour de cet édifice, seul une vidéo de 4 secondes est rendu public. Pour finir, Shanksville subit l’écrasement en sa banlieue, du vol UA-93, 112 minutes après l’assaut de la tour Nord. De mon siège, je me dis que les Yankees étaient en état de guerre et que nous aussi le serions, car ça n’arrêtait pas. Le chaos était bien en place.

Tôt, je me suis interrogé sur la défense américaine malgré l’armada dont elle est dotée. En tout, des avions kamikazes ont survolés pendant plus de deux heures les capitales américaines sans qu’aucune n’ait été interceptée. NORAD, expérience à l’appui, était intervenue dans le passé en moins de 10 minutes, lors de 60 interventions. Depuis juin 2001, NORAD se soumettait aux ordres de Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense, non plus aux procédures des commandants de la base. Pendant tout ce temps, le Président des Etats-Unis d’Amérique, Georges W. Bush, qui siège depuis janvier 2001, assistait à une séance de lecture dans une école primaire de la Floride. En passant, ces deux personnages font parti du PNAC (Project for the New American Century) fondé en 1997. Ce mouvement est associé au New Citizenship Project et ses objectifs.

Au fait, les tours jumelles m’étaient totalement étrangères. Plus tard, j’appris que le Word Trade Center regroupait, sur un quadrilatère de la métropole américaine, sept édifices. Qu’au-delà de cent milles personnes y travaillaient chaque jour. Que leurs conceptions les préservaient de toutes les intempéries éoliennes imaginables et les garderaient debout malgré l’écrasement de plusieurs avions de type Boeing même en simultanée ; le noyau central et son plancher capable de supporter 10 fois le poids des matériaux porteurs, chacune des façades renforcis telle une moustiquaire géante est impénétrable. Ajoutons à cela, que le noyau central des jumelles devait rester debout et même si l’un ou plusieurs des planchers s’effondraient, le noyau lui, resterait bien en place. Leurs affaissements, en si peu de temps notamment, étonnent encore les grands ingénieurs, surtout pour le building numéro sept, qui lui avait épargné par les pirates. Pas un, ni deux, mais trois buildings de New-York s’effondrent sans aucune résistance, comme des châteaux de cartes ou une bille de billard tiré du haut d’un édifice. Les quatre autres édifices du complexe sont restés bien droit même si, les squelettes seuls s’exhibaient après l’effondrement historique. Des quatre avions, aucune boîte noire dénichée des débris, mais plutôt des passeports de pirates fous. Bien emmêlé aux débris, les isolants du complexe, de la mousse hautement toxique, qui devait être retiré des bâtiments au coût de centaine de millions de dollars.

Notons ceci ; en juillet 2001, un magnat de l’immobilier achetait des installations portuaires de New-York au coût d’un milliard de dollars le complexe des WTC. Cet achat exigeait un versement de quinze millions comme premier acquittement, le reste, sur les 99 autres années. Le nouveau propriétaire engagea au même moment des assurances bétons de 3,6 milliards pour un simple accident. Un an après les attentats, Monsieur Larry Silverstein touchât les indemnités d’assurance pour deux accidents pour un montant de 7,1 milliards. C’est aussi lui qui détient les droits du complexe envisagé, le nouveau WTC conçu par Norman Foster, Fumihiko Maki, et Jean Nouvel, qui n’a pas été initié encore, 6 ans après.

L’enquête promulguée par la présidence américaine entamée trois années suivant les évènements dramatiques donnaient lieu à des bévues évidentes. En premier lieu, le délai pour faire la lumière sur l’ensemble des incidents. La nomination de Kessinger, qui rejetât l’appel présidentiel plus tard. Des caisses de documents désordonnés et délivrés parcimonieusement aux membres de la commission. L’exclusion des débats pour ce qui touche l’édifice numéro sept. La comparution à huis-clos de la présidence dégagée de leurs serments, face aux enquêteurs. Tout ceci doit être revu avec une stricte objectivité par un tribunal international. Les effets collatéraux graves commis par la suite par nos voisins sont irréparables, mais les faits méritent une révision officielle. L’histoire des États-Unis d’Amérique triompherait d’un examen exhaustif. C’est du moins ce que semble souhaiter le Sénateur démocrate Robert Byrd.

http://www.youtube.com/watch?v=VdAjOJ69TTU

Precarius.

Tous, un jour ou l’autre, nous avons prié nos parents, pour une permission, un passe-droit ou que sais-je encore. Cette prière incluait tout une mise en scène ; l’expression du visage, des yeux, le ton de la demande et l’insistance. Ce désir exprimé correspondait à la capacité des parents sinon, une explication plus ou moins courte s’ensuivait. Donc la prière évoque nos limites humaines et nos compétences. Je me remémore aussi les prières communes. De fait, mes frères et ma sœur priions unanimement nos parents, il leurs devenait très compliquer de nous refuser. La réponse s’accompagnait d’exigences ou d’une action à faire, rarement une routine ou une banalité.

Je constate mes limites et mon incapacité quotidiennement. Les moments de solitude, mes déceptions humaines et celles d’autrui m’instruisent encore aujourd’hui. En prenant de l’âge, je constate aussi que je laisserai derrière moi tout ce qui m’est cher et indispensable. Depuis peu, je le réalise encore plus fortement. Mes parents, d’un âge avancé, démontrent éloquemment la voie immuable toute tracée. En songeant plus souvent à la mort, je ne peux qu’accepter son avenue mais loin d’être triste. Un peu d’amertume certes mais sans plus. Je vous apprendrai malgré tout continuer d’espérer et de souhaiter le meilleur pour les miens. Que je le veuille ou non, je meublerai certains de leurs souvenirs.

Les êtres, que j’ai aimés et que j’ai connus, riront sans réelle méchanceté, de mes affres de verre ou bien de tomates, de mes omissions impardonnables et par moment dramatiques. Ils retiendront que je préférais la vie à l’inertie. Que comme tous les êtres humains, la majorité du moins, je veux exister et éloigner la fin inerte pourtant immuable. Ce désir profond de la lutte pour la longévité me fascine. La science moderne depuis une centaine d’années, améliore notre vie à tous et ajoute des années à la fatalité. Les sciences refusent d’abdiquer et cette course folle ne sera jamais freiner puisqu’elle est, telle la nature, créatrice.

Ce monde réel et pourvu d’intelligence ne m’empêchera pas cependant d’élaborer sur l’héritage de mes aïeux puisque je me souviens d’eux. Les dons intérieurs qu’ils m’ont légués de leurs existences retiennent toujours mon attention et je les cultive de mon mieux. Ils sont avant tout intérieurs. Le premier don, la foi que les choses qui adviennent ne sont jamais du hasard et qu’elle m’entraine ailleurs qu’ici. Le second don, les prières que la vie me lance suppose que je la reconnaisse comme si elles étaient les miennes. Les autres dons, la certitude de mes longévités intérieures par la prière de tous ceux qui m’ont précédé et par surcroît, que je porte en moi. Par moment, j’éprouve une sorte de communion avec eux car tous les miens, ici-bas ou de ce lieu que l’on nomme, d’en haut, m’interpellent pour me rendre ailleurs. Je me condamne jusqu’à mon dernier souffle à prier car je sais ses bienfaits éternels.

mardi 16 octobre 2007

La monnaie.

Les institutions canayennes en ne favorisant pas les institutions canayennes, coûte que coûte, se tirent dans le pied. Même en expliquant de long en large, une justification du contraire, c’est pas normal, plus, c'est insensé. La monnaie, sa valeur du moins, repose avant tout sur la santé de l’état et un minimum d’égard pour ses institutions publics ou privés.

Encore les régions.

Ce matin, je longeais une partie du fleuve St-Laurent, pas celui du 514 mais bien du 418. La 138, sur la rive nord direction Natashquan, s’offrait en chef d’œuvre automnale au routier que je suis, heureux. La radio, elle, faisait écho à des élections possibles ; l’une fédérale, puis l’autre provinciale.

Celle du fédérale dépendait du discours du trône de l’Honorable Harper. Stéphane, Gilles et Jack renifleront le tout et décideront du parfum sélectionné. Vous pourriez mélanger de l’asie centrale, de l’air Kyoto ou bien une fragrance exotique quelconque, pourvu que l’un des trois accepte le fumet Harper. Sinon, les canayens se retrouveront aux urnes.

Au provincial, nous verrons une sorte de girouette flirtée avec une dame du nord, de Charlevoix. Si l’aventure en chambre perdure au-delà d’une semaine, nous aurons droit à un plébiscite général. Jean Charest n’en espérait pas tant car qui voyez-vous à part lui ? Une girouette ou une unilingue qui s’obstine à le dire n’effraie personne. Conservons donc une poule étêtée toute frisée, elle ferait tout aussi bien la job.

Ce qui m’amène à vous dire que les régionaux seront encore sollicités. Les cerveaux de tous les partis saisissent bien l’importance des électeurs à laquelle je me réfère. Ils sont ; les électeurs éloignés de ces tables garnies du terroir et des terrines s’amalgamant aux odeurs de junks foods et aux pizzas tièdes mais près des élans en rut, des oies gavés de nos terres fertiles et des bovins engraissés, tout près d’elles. Les électeurs éloignés de ces autoroutes superposées étalant des lignées en attente mais près de ces pylônes électrifiés par des turbines tournoyants par le flux des réservoirs bourrés d’eau. Les électeurs éloignés de tout ce béton froid et du bitume mitraillé au dégel printanier mais près de ces forêts aux coloris automnales mûres aux engins de coupe. Oui, ces mêmes cerveaux ont dégarni des axes de développements en centralisant des productions accaparés par la quantité. Quoi de mieux que de saupoudrer ici et là, de vieilles promesses subventionnées par nos politiciens bienveillants avec notre argent. Pour l’instant, n’oubliez jamais, que toutes ces usines de concentrés ont abandonnés notre autosuffisance diversifiée pour une profitabilité bien précaire. Cette habitude, puiqu’il s’agit bien de cela, se retrouve aujourd’hui menacé par une autre tendance toute aussi transitoire, l’Asie.

L'Inde en manque...

J’écoutais une dame ce dimanche soir à tout le monde « placote ». La jolie présentera « Une fille de jardinier », un documentaire sur les avortements. Elle fera aussi allusion à la démographie Indienne en déséquilibre, pour le moins. Son docu sensibilisera tous les férus des grands documents d’RDI. Vous saurez à travers ce visuel que les fœtus femelles sont avortés systématiquement, pas ici, en Inde. Et vlan, des millions de fœtus éliminés comme des objets autrefois désirés ; les autorités parlent tout de même de 35000000 de fœtus, au surplus, juste des bébés filles. Comme si. Là, les placoteux à Guy-A crient à la discrimination sexuelle mais pas au meurtre, non, à l’élimination, pour faire bon chic bon genre. Vous apprendrez à travers cette vue, dépeignant l’antiféminisme outrancier, que la culture Indienne exige une dote hors du commun de la part des parents qui marient leur fille. Par ici, l’adage veut que la gente féminine coûte cher mais quand même. À regret, je ne peux concevoir que toutes ces filles n’étaient pas des êtres humains, bien que l’avortement soit devenu une pratique insignifiante et consensuelle dans nos sociétés évoluées. Ce n’est pas tout. Imaginez, l’Inde sans tous ces corps aux courbes aguichantes. Que deviennent tous ces hommes solitaires à la recherche de l’être aimée et tous ces beaux parents sans dotes d’une bru tant espérée ? L’être humain, d’ailleurs et d’ici, s’accommode de si peu et pour si peu de raison.

dimanche 14 octobre 2007

Yakuzas...

Ce joli terme, exotique pour le moins, m’apprend que dans ce monde de globalisation, les profits de l’illicite signifient la réussite. C’est par la voix d’un professeur de Carlton University que m’est venu ce joli terme. Depuis, je dirais les années 90, j’écoute l’éducateur Michel Chossudovski documenté tous ces curieux personnages convaincus d’un complot quelconque. Ces nombreux manuscrits alimentent le Grand Complot avec un G et un C majuscule. Initialement, ce que j’entendais de lui entrainait scepticisme et même du burlesque. Puis, avec le temps, je me suis attardé à ces propos somme toute d’un grand intérêt médiatique. Pourtant on le boycotte et tous font fi de ses arguments incendiaires et appuyés. Est-ce un être underground ? Je le crois.

Je place un lien sous ce « yakuzas » séduisant. Même en datant de 1994, vous serez captivés par ces allégations et en lisant attentivement tout l’article et les références annotées, une logique financière organisée mise à jour. Tout cela signifie que depuis ce temps, les grands le sont encore plus et nous, les automates confortés et engraissé par si peu, laissons les esclaves d’ailleurs trimer pour vrai, jusqu’à leurs vies. J’ai placé juste en-dessous deux liens. Le premier pour mon neveu ANO et tous les lecteurs timides genre, Lagacée ou Foglia. Les nombreux visuels seront bien servis par l’extrait d’une conférence de décembre 2005, à Kuala Lumpur. La paranoïa, diront certains, servira de qualificatif pour le cibler en laissant là tout le contenu divertissant et instructif.

http://www.ainfos.ca/03/mar/ainfos00484.html

http://www.youtube.com/watch?v=OPhDRI44dTI

jeudi 11 octobre 2007

Gaz polluant.

L’ONU recevra un rapport en novembre sur l’étendue des gaz à effet de serre. Un chercheur Australien émet dans ce rapport un point de vue alarmant et précise qu’il est déjà trop tard. Il est dit que le monde asiatique répand dans l’atmosphère un taux de gaz carbonique sous-estimé jusqu’à maintenant par les chercheurs. Le scientiste indique, qu’ajouté aux pays industrialisés, les conséquences sur les populations de la terre apporteront les pires cataclysmes. Pour ma part et pour ce que j’entends, les décideurs devront mettre sur pied des équipes spécialisées afin d’entreprendre des développements urbains en tenant compte de ces changements climatiques. Le choix des maisons et leurs emplacements, les développements énergétiques non-polluants, le transport en commun et différentes stratégies relatives aux défis à venir. Tout cela me semble évident.

mercredi 10 octobre 2007

Pauline Marois

Ce que j’ai entendu de PM cette semaine n’augure rien de bon pour le PQ. PM parle l’anglish comme Dion parle aux citoyens ; ineptie et incongruité intégral. Le ou la pm du Québec, la futur, ne doit pas faire semblant d’être, merde. PM, tu parles pas angliche merde et bien dit-le à tout le monde au lieu de tricher. Ce comportement couvre ce parti, qui portait naguère tant de fierté, l’opprobre maudite.

Fémicide inédit (avec un lien audio).

Un observateur de passage hier à Montréal, Stephen Lewis, dévoilait aux universitaires ce qui se perpétue jour après jour en Afrique central. Un fémicide inédit se déroulerait depuis plusieurs mois. Les viols quotidiens, les décapitations d’enfant, l’aveu de cannibalisme et des atrocités innommables se produisent à tous les jours dans l’anarchie la plus totale. Les chefs d’état du monde n’ignorent rien de ces faits et n’interviennent pas. Les données récentes parlent de 5 millions de morts depuis une dizaine d’année. Nous citoyens du monde, devenons de fait responsable de l’inaction de nos gouvernements. Les jos louis de Bernier, les démarches populistes de Coderre, les Duceppe de la Belle Province, qui croasse tel un crapaud, n’ont rien à offrir à la communauté internationale pour initier un début de mouvement, aussi infime soit-il ? J’aviserai cette semaine mon député d’entreprendre une lutte à ce moratoire hypocrite.

lundi 8 octobre 2007

Élection.

OH ! Canada …………….. Ça bouge dans ce pays, j’entends démocratie oblige. La région du Québec et le fédéral gouvernent avec aisance. Les opposants du régime (mot un peu fort) actuel recherchent des munitions. À part le Bloc, qui alimente l’électorat antimilitaire, l’indépendant Coderre voyage imprudemment aux dires des décideurs qui ne décident plus que par opportunisme. Le discours du trône, de non-confiance dirait-on, arrive vite. Les observateurs prédisent que chaque dépôt de loi, comportera un forçage de bras fatal et une élection tôt en 2008, malgré l’acceptation timide au discours. Le virage en rond trouvera-t-il un dénouement ? Encore faudrait-il en préciser la teneur ? Le menu principal, l’Opération Athéna en Afghanistan. De tous les partis, seul Harper souhaite une continuité et Bernier ne le contredira jamais. Dion, s’il demeure, voit Coderre, barbe et sueur à l’appui, scruter le terrain ; toute cette mise en scène pour donner un sens à un retrait en mars 2009. Le Bloc, médite avec les 5 si, s’impose et se colle à un calendrier favorable. Les Neos de Jack, tenteront, avec un leurre sans hameçon, des poissons installés dans des caches aux couleurs de circonstance. J’oublie Kyoto et ceux qui ne l’ont pas fait, il y a les cibles proprement dites ; le réchauffement de la planète, les changements climatiques, les réductions carbones et les gaz à effet de serre, sont tous inclus dans Kyoto et chacun d’eux ne résiste pas au test, combien ça coûte tout ça ?

Pour terminer ce court topo, j’irai d’une question réponse ; le viril Denis doublerait-il vers la gauche le raffiné Stéphane ? J’irai d’un adage connu : la victoire au plus méritant.

dimanche 7 octobre 2007

Aurore Boréale ou RB.

Je connais Russel Bouchard depuis si longtemps, 35 ans. Au premier abord, j’avoue que c’est pas simple. J’essaierai de laisser là le choc de l’enveloppe corporelle, la raillerie et le ridicule. Étourdi, je me rends au-delà des perceptions visuelles pour écouter les mots. Je m’en convaincs et y réussis tant bien que mal. Je me dis, de quelle crédibilité jouit celui que je vois ? Son jugement pourrait-il être altéré dans les circonstances. Il entame son préambule et martèle tous les repères d’usage et nous conduit là, à l’historien poète. Nous le savons tous, RB utilisent avec aisance les mots francos et les couleurs riches de ceux-ci. L’auteur d’une centaine de volumes, dont la majorité sont édités a de quoi à dire. Il n’est pas prêt non plus de s’arrêter.

L’approche historique qu’il savoure, ses racines métis et tous ce qui touche « le Domaine du Roy ». Ces premiers écrits lui apporteront une crédibilité reconnue dans le monde. Sa spécialité, tout ce qui touche les armes guerrières, les fusils d’antan et toute la quincaillerie si je raccourcis, vite fait. À travers cela, RB fulmine et l’écrit de toutes les façons et même s’acharne à le dire, qu’on assassine son pays. Il écrira sur chacun des villages et des villes qui distinguent son véritable pays, le Saguenay Lac St-Jean. Tout le patrimoine l’intéresse et comme historien engagé, il illustrera sa pensée de plusieurs façons dont ses écrits.

Son témoignage au Cercle de Presse l’amène sur son absence à Bouchard/Taylor qu’il expliquera succinctement par le choix des combats. Ses priorités se situent ici et les mots pour le décrire, loin des décideurs mous, trop électoraliste. Il se méfie de Bouchard doué d’une ouverture aux ethnies mais pas de ses voisins. Il ajoutera que le maire de Saguenay, seul, soulève tout un passé religieux, une histoire bien ancrée, bien enracinée. Malgré tous les souhaits de ces radicaux de la laïcité, cet enracinement exige réflexion et le rejet en bloc, une foutaise. Les opposants de tout acabit, en s’insurgeant bruyamment du mémoire de maire Tremblay, n’ont fait qu’éclabousser le porteur maladroit, et pire, de s’éclabousser eux-mêmes. RB ira plus loin en précisant que l’immigration dorénavant devrait être, de long en large et de haut en bas, d’autorité Québécoise. Il ajoutera ce constat : « La pyramide des âges s’est inversée. Il y a une pression démographique et la crise environnementale, qui est sans précédent, a ouvert de nouveaux sentiers. Dans dix ans, le Québec sera totalement transfiguré. Si on ne reconnaît pas la présence fondatrice des Canadiens Français et le fait que les Métis ont façonné un nouveau monde, apprenez vos prières ».

Ensuite, RB élaborera un portrait de sa génération qui sont tous à la pêche ou à la chasse distant de leur propre sort. Mieux, RB les imagine à moyen terme comme les retraités bien bourrus d’aujourd’hui, au centre d’achat, la moitié bavardant de l’autre moitié. Son pessimisme ne s’arrête pas là mais bien à l’école du savoir, trop silencieuse et dépendante de la grande aux ressources financières illimités et anonymes. Que dire de toutes ces richesses qui désertent notre main d’œuvre avec l’approbation de nos décideurs et des Green Peace entrain d’achever le reste et le trop peu. Toute notre structure industrielle se meut sans que nous puissions dire quoi que ce soit sauf un constat, l’abandon aux autres de tout notre potentiel, la forêt et l’eau.

Ce qui le désole au plus haut point, « c’est de voir souffrir des gens et de constater qu’une société comme la nôtre n’est pas capable d’identifier les mots par lesquels elle est en train de mourir ».