mercredi 21 novembre 2007

Cardinal.

J’ai lu et relu avec attention la lettre personnelle de Mgr. Ouellet. Les médias s’emparent de cet aveu et telle une volée de mouette, s’empiffrent de n’importe quoi n’importe comment. Trop peu trop tard diront certains. D’accord, j’endosse et puis après, il se passe quoi ? Max Gros Louis dira ; « on s’excuse et pi c’est tout, trop facile ». La ministre St-Pierre dira laconiquement, telle une sage femme intervenant tardivement après l’accouchement : « ils ont tout de même abusé de la cigogne, bla bla bla ». C’est encore vrai.

Alors, je me permettrai de nuancer tout ce que ces acteurs affligés ont omis. De un, le contexte historique devrait proposer un minimum de rigueur à tous ces analystes prétentieux. Combien de colons subissaient les traitements barbares des premières nations au temps du défrichage des terres ? Le contexte de l’époque répond à bien des souffrances supposées. Les orphelins abandonnés pour toutes sortes de raisons devaient être pris en charge par qui vous croyez ? L’éducation et toutes ces institutions de formation qui s’érigeaient en modèle. Par qui croyez-vous fût-elle mise sur pied ? Les premiers soins et la maladie chez les populations encouraient de nombreux sacrifices et les bâtisseurs de l’époque, de ne jamais s’y soustraire. Par qui ces défis ont-ils trouvés remède et assistance ?

Vous remarquerez qu’aujourd’hui, encore, même avec la rareté des curés, du défrocage de ces frères en soutane et de toutes ces nonnes exclues comme des parias, qu’ils se passent encore des infamies de toutes sortes. Car voyez-vous, là où il y a l’homme se cultive l’hommerie. Moi aussi je trouve cela dégueulasse et croyez-moi, ces gestes qui ont affecté l’histoire de notre peuple me choque au plus haut point. Je retrouve un peu de baume par delà les réussites accomplies de notre société rarement par les individus reconnus coupables d’ignominies. Je rends grâce à ce Dieu bon et juste de tant de bonté généré par mes semblables.

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