mardi 4 décembre 2007

Bernard Lord.

Afin de donner suite au Plan sur la Dualité Linguistique mis sur pied dans le précédant gouvernement. Ce sera lui, Bernard Lord, qui scrutera les intentions officielles, prisent en 2003 par Jean Chrétien. En visitant les grandes villes, il tâtera le pouls d’une vingtaine d’organismes, par municipalité, pour ensuite faire rapport au gouvernement Canayen. Le Québec le recevra à Montréal sous peu. À mon humble avis, couper court à ces dépenses vaines et mettez sur pied un organisme pour accélérer coast to coast, l’anglicisation volontaire, qui de toute manière est en voie de concrétisation. Le bilinguisme ne servira jamais une cause culturellement viable, mais plutôt à sa déchéance. Les hypocrites qui se targuent de bonnes intentions oublient que, seul le Québec profond et quelques communautés « Hors-Québec » peuvent prétendre à une culture française résistante. Qu’à Vancouver, qu’une réceptionniste me réponde poliment en français cassé, ne changera rien à l’assimilation des francos-canayens, partout au Canada et même au Québec.

4 commentaires:

  1. Le français hors Québec a toujours été un mythe. Il n'existe pas de français durable hors Québec. Quelques communautés pauvres ici et là qui se battent pour conserver un supposé droit garanti par une supposée loi sur le bilinguisme et le multiculturalisme. La réalité c'est que le français hors Québec meurt à petit feu. Une, deux génarations passent et les Potvin deviennent des Putt-Vinn.

    Il ne faut pas se faire d'illusion. Les anglos ont toujours méprisé les français au Canada et ça ne changera pas. L'ostracisation et la marginalisation dont sont victimes les francophones hors Québec fait en sorte qu'ils sont prêts à se jeter dans les bras de nos voisins au plus vite tellement ils sont traumatisés. Parlez-en aux militaires québécois qui ont vécu à Trenton, Petawawa, Wainwright, Gagetown, etc.

    Ma blonde a même un cousin ontarien qui, plus ou moins conscient des tensions linguistiques entre le Québec et le ROC, nous a demandé il y a environ cinq ans pourquoi on ne se mettait pas à parler anglais car, selon son idée, ça règlerait le problème. Le pire, c'est que sa question était très sérieuse.

    On apprend aujourd'hui que le français ne s'est jamais plus mal porté. Harper annonce une Commission et pendant ce temps, il écrase toutes les instances officielles devant préserver le bilinguisme au pays, au point de se faire rabrouer par l'ombudsman et la Commissaire aux langues officielles (qu’il a écartée depuis). Les Québécois sont mous mais surtout naifs. On ne les changera pas. On va les voir venir déblatérer docilement leurs doléances devant une autre commission inutile qui nous fait oublier les vrais enjeux. Peuple de moutons, peuple de colonisés.

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  2. ....et les Laperrière des Lap-up-area
    dans une couple de siècles, pour faire bon chic bon genre.
    Ton ROC (?) en faisant allusion à ce cousin est-ce Marcel ou Jason ?

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  3. Il s'agit de Marcel. Un très très bon gars, comme probablement la plupart des Ontariens. Il porte un nom bien français, son père est né à Chicoutimi, il a été à l'école primaire en français et sa soeur parle encore très bien français. Malgré celà, il ne saisit pas les revendications linguistiques du quart des Canadiens. Il ne saisit pas notre désir bien légitime de survivre dans la langue de nos ancêtres. Il me semble que ce n'est pas bien difficile à comprendre. Je te jure, quand il nus avait dit ça, les bras nous étaient tombés. Il se demandait pourquoi les Québécois avaient toujours l'air de revendiquer des choses et c'est là qu'il a lâché sa bombe..."If you guys all spoke english, there wouldn't be confrontation anymore. Wouldn't it be easier for everyone ?"

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  4. Ano, je constate avec toi, que pour eux la langue d'expression n'est qu'un outil comme une auto ou un marteau. Pour Jacques aussi et même Yves c'est ainsi. En preuve, la perception de leurs enfants de leur langue maternelle qui n'est même pas une langue seconde. Les communautés hors Québec désireuses de conserver un minimum d'accès aux services francos sont drôlement motivés face à si peu d'appui.

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