Hier, Mercredi des Cendres, un simple rappel mais obligé ; "je conçois ma fin comme Être vivant".
Je conçois tout autant mes réalisations comme individu, père, travailleur. Mes souvenirs sont nombreux, se chevauchent en chamaille et aussi des regrets. En revenant sur certains de ces moments, je conçois avoir passer à côté, d'être intervenu en-deçà de mes capacités. C'est ainsi. Sans pouvoir réparer, j'accuse et expie intérieurement mes douleurs.
Hier, Monseigneur André Rivest se présentait au Cercle de Presse. Tout ce temps, l'homme, le prêtre, le curé, le prélat, le confesseur comparaissait devant des procureurs médias intéressés. La santé de son Église et de ses églises révèlent une bonne part de son exposé. Monseigneur Rivest décrie le visage de son Église en la dépeignant telle quelle ; une présence dynamique et une absence prononcée de tant de croyants.
Les officiers de mon Église affrontent du mieux qu'ils le peuvent LA réalité à la fois positive et destructrice. Je le dis tout de go, là où il y a l'Homme il y a l'hommerie. Tôt ou tard, l'affreux, l"odieux et l'irrémédiable refait surface. André Rivest répondra, sans pouvoir réparer, s'accuse et expie publiquement ses douleurs.
Je terminerai ce topo en exposant une autre réalité ; pouvons-nous dire tournons cette page honteuse de l'Église ?
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