Vous me voyez venir avec mes palabres incessantes. Je sais que le Divin, c'est dépassé pour l'ensemble de l'oeuvre moderne. J'insiste, pas pour moi.
Perso, l'approche des heures Js, me rend fébrile. Ces rencontres avec mes semblables font naître en moi tant de souvenirs. Qui n'en a pas vous m'direz ? Vous aurez raison de le souligner. Car, une grande part de cette agitation est là ; souvenirs, souv...
Je sais tous ces cadeaux préparés avec attention, générosité et affection font plaisir. En occident, nous sommes tellement dans l'abondance, difficile de réaliser le trop plein somme toute éphémère. D'ailleurs, nos enfants passeront vite à autres choses. Je ne dis pas que tous les cadeaux sont inutiles ou insignifiants, mais sur le total, bien évidemment.
Rien ne vaut, et là j'en suis, le geste câlin, l'approche des visages les uns contre les autres, la joie dans les yeux, c'est magique. Si on porte un peu attention, le souvenir s'incruste là. Nul besoin alors de vous dire que la présence des uns et des autres me suffit j'vous dirais. L'âge a sûrement ses conséquences. Je ne le nierai pas.
Rien ne vaut, et là j'en suis, le geste câlin, l'approche des visages les uns contre les autres, la joie dans les yeux, c'est magique. Si on porte un peu attention, le souvenir s'incruste là. Nul besoin alors de vous dire que la présence des uns et des autres me suffit j'vous dirais. L'âge a sûrement ses conséquences. Je ne le nierai pas.
Réveillonner sans manger, ni boire, au Québec c'est un concept impossible. J'apprécie et suis jamais déçu des arômes de sapins, de ce que je voie sur les tables, les verres, tout est de l'ordre des cadeaux, je dirais. La présence des miens c'est ce qui compte. Je crois à ça, c'est Divin.
Depuis toujours je dirais, ce Divin a une couleur religieuse, tout incluse ; un copier-coller. Je ne suis pas historien bien que cette science m'intéresse. On en rediscutera. Non, un bon catho ne saurait rater une messe de Noël, c'est pour moi, oui une tradition mais plus. Le rassemblement de toutes les communautés, ce temps d'arrêt pour prendre encore plus racine, réaliser tout ce que je possède. avec le même Ptit nouveau né, l'enfant Jésus, c'est pas rien.
L'omettre ce serait comme d'aller skier sans neige, d'aller à la pêche sans canne ou de ne pas manger ce qu'on prend comme poisson. Là, je ne suis pas que dans le souvenir. Ces moments sont biens et concrets, un copier-coller imperturbable.
Conséquemment, tout ça ramène celui qui célèbre à notre fin à tous, le grand élan de la fin, c'est pas rien. Imaginez, je me retrouve ici avec tous ces réveillons et le Divin. C'est pas rien et ça dure.
J'aime bien lire tes réflexions, Alain.
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