vendredi 30 août 2013

Syrie ?



Nous les occidentaux s'arrogeons bien des pouvoirs.  Il était une fois le Japon, le Vietnam, l'Irak I, l'Afghanistan, l'Irak II, aujourd'hui la Syrie.  Pour cette fois le Canada n'y sera pas.  Pour l'instant du moins.   

Nous savons tous qui alimentent en armement de toutes sortes la rébellion Syrienne.  Face à eux, une armée puissante.  Tout ça, dans un état d'une vingtaine de millions, à haute densité.   Ce pays, comme par hasard, est arabe et occupe une région stratégiquement enviable.  Imaginons les conflits sur place de toutes sortes, parmi toute la population civile.

Aussi, nous savons tous que le pouvoir Syrien d'Al-Assad terrorise sa population depuis des lunes.  Son pouvoir militaire soulève la colère des puissants Occidentaux et la complaisance des puissances Chinoise et Russes.    

Bizarrement, les pays de l'OTAN ont ébranlés de toutes les manières les trônes de Saddam, de Ben Ali, de Kadhafi, de Moubarak.  Des dictateurs incontestés, aux pouvoirs dangereux, comme à bien des endroits dans le monde.   Aujourd'hui la Syrie.

Pourquoi eux ?  Stratégies 101.   Alimenter la rébellion.     

Voyez, la Syrie, ce n'est pas une binerie, une bande d'ignares.  C'est tout le contraire ; c'est une république à forte densité de population, avec des institutions reconnus.  D'ailleurs, tous ces pays arabe-musulman sont tous onusiens, avec des alliés et des ennemis naturels.  À une certaine époque, ils ont  mêmes été des alliés des États-Unis d'Amérique.  

Depuis quelques années, les crises économiques se succèdent et fragilisent chacun d'eux.  Le printemps arabe soutenu par l'occident a laissé place à d'autres pouvoirs.  Comme les frères musulmans sont loin  de faire l'unanimité, les incidents se succèdent et les pouvoirs, plus que jamais contestés.   Des mouvements d'Al-Qaida même sont soutenus par l'occident.  

« Quiconque se sert de l'épée périra par l'épée. »    



J'écoutais John Kerry élaborer la position étasunienne.  Elle ressemble étrangement à celle du Général Powell. La stratégie de l'ONU, soit la voie de la négociation me semble la plus prometteuse face aux belligérants de Syrie.  Ce qui s'est produit dans ce pays, soit l'utilisation des armes chimiques, est affreux.  La communauté internationale est toute aussi outragée de ces ignominies inqualifiables. 

     

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