mardi 2 octobre 2012

L'avortement ou l' IVG.

Je suis un homme. Je vous choquerai peut-être d'en parler. Je reviendrai à cette hors-d'ordre plus loin. Pour l'heure, je me permets d'en parler, c'est mon droit fondamental.

Récemment, la Chambre des Communes a soulevé le statut du foetus. "Et oui, encore un homme qui soulève la question". Affirmer ça, c'est d'omettre volontairement que plusieurs femmes soulèvent aussi le sujet. Mais, de toute manière, ce n'est pas permis diront certains, de soulever la question. Non, on préfère la complaisance d'un droit qui ne saurait subir la moindre contrainte, voire l'obscurantisme ?

À un autre moment, on s'est insurgé qu'on élimine les foetus féminins. Pour les gars c'est moins grave ? Pourquoi donc ? C'est de toute manière, une partie négligeable de l'enfantement, une péripétie sans reconnaissance légale.




Il n'est pas question ici d'accuser qui que ce soit. L'avortement est un droit, comme celui de se défendre pour son intégrité, de travailler afin de subvenir à ses besoins ou de respirer dans un lieu clos sans menacer sa santé. Voilà, c'est un droit, convenons-en.

Pourtant, si un jour on devait se rendre compte qu'un droit contrevient à un ou d'autres, on pourrait en discuter. À la lumière, s'il le faut, l'encadrer, le baliser. Mais, de ce sujet, non. Aurions-nous l'audace de plaider l'ignorance volontaire ? Certainement pas.

Ce serait un erreur d'avaliser un agissement des années 60. Voici, la science exacte nous impose de bons comportements. Pour exemple, on ne peut conduire un véhicule en état d'ébriété comme à une certaine époque. On a donc fixé un barème, une mesure. L'interdiction variera selon. Récemment, on l'a étendue aux prises de drogues, même à la fatigue. Tout ça dans le but ultime de protéger l'intégrité des usagers mais aussi de la personne aux facultés réduites.

Oui, il s'en trouvera encore pour prétendre que deux ou trois consommations ne conduisent pas à la démesure. Tant pis pour eux. On a appris, science aidant, que ce n'est pas tant la quantité ingurgitée que la conjugaison de plusieurs facteurs réducteurs de nos facultés. L'intolérance à l'égard des récidivistes est compréhensible.

Comment saurait-on ignorer l'acide désoxyribonucléique (ADN) sur une scène de crime ? C'est impensable et ce serait de la négligence. On ne doit pas se priver de ses avancés scientifiques. De même, les outils modernes aidant aux différentes enquêtes pouvant conduire à l'illustration d'une preuve. L'exactitude de ces procédés scientifiques ne font aucun doute.

Récemment, la science avance que lors d'une grossesse, les cellules d'ADN des mères et celles de leur foetus passent d'un corps à l'autre par le placenta. Ce processus, appelé le microchimérisme, demeure en l'un et l'autre et ce, parfois la vie durant. Le foetus n'est pas uniquement un récepteur mais un émetteur de renseignement. Nous devrions donc considérer cette aspect dans l'analyse de la procréation.

D'autres études ne font pas l'affaire des fanas pro-choix. Il semble que le foetus subit des douleurs. Non, cette avancée culpabilisante n'a pas de valeur et même le futur scientifique ne saurait altérer un droit exclusif. On peux dire ça comme ça.

Plus simplement, l'historique de la ressemblance entre le foetus et ses géniteurs doit être pris en compte. Dès le départ, la ressemblance est un fait et ne fera par la suite, que s'achever. Cela me semble objectif et conséquent pour la suite des choses. On conviendra que ce n'est pas une cellule en croissance définitive, car l'un et l'autre pourraient cesser d'évoluer.

Ici, au Canada, la cessation de grossesse se résume à peu de chose. Les fanatiques Pro-vie aimeraient bien en débattre. Mais d'autres fanas ne le souhaitent pas.

Ceci dit, ailleurs dans le monde, un cadre valide le droit à l'avortement suite à un minimum de débat. Pourtant, ailleurs, en France, en Allemagne, en Norvège etc... le chiffre 12 semaines ressort comme étant une limite acceptable. L'extension d'un droit à l'avortement passé ce chiffre passe par l'examen d'un tiers. C'est ce qu'on appelle un cadre restrictif à un droit. Ici, au Québec pour le nommer, aucune règle.

Les organismes comme la Fédération des femmes du Québec blâme la Ministre
Madame Ambrose de s'être prononcé sur le statut foetal. Que veut dire ce tollé de protestation tant qu'à sa prise de position ? Sommes-nous dans un pays totalitaire ?








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire