Tout près, les derniers évènements ramènent notre société en d’autres temps. Les policiers de la métropole Montréalaise reçoivent des messages anonymes suite au décès du jeune de Montréal-Nord. Certains criminels occupés à transiger seront maintenant légitimés de tuer par vengeance. Voilà où nous en sommes. J’ai entendu des propos voulant que les policiers de MN avaient agi pour se venger. C’est que, dans un passé récent, un policier avait été atteint à la jambe par un tir. Le tireur aurait été acquitté. Ce procès aurait déclenché un mécontentement chez les agents de la paix. Tant et si bien, qu’un climat de terreur s’instaure dans ce coin de
vendredi 15 août 2008
Autres formes d’invasions.
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Les policiers ont appréhendé le groupe car ils y reconnaissait le frère de la victime, en liberté restreinte, qui n'avait pas le droit de se trouver là.
RépondreSupprimerCe fameux grand frère qui pleure sur LCN et qui dénonce les policiers est lui même de la petite graine de délinquant ayant, notamment, déjà été arrêté parce qu'il conduisait une voiture contenant quatre ou cinq Bloods (ou Crisps) armés de fusils semi-automatiques... Et dans les derniers mois, la police de Montréal-Nord a essuyé à trois reprises les balles de criminels sans riposter. En début de semaine, c'était la première fois que le SPVM déchargeait une arme.
Si les policiers se sentent menacés, inférieurs en nombre et que quelqu'un leur saute à la gorge, je crois que le protocole doit légitimer l'usage de leur arme.
Affirmer sur la base d'histoires qu'on raconte que les policiers ont agi par vengeance parce qu'un des leurs a été atteint et son agresseur acquitté est simpliste. Suivre ce raisonnement pour ensuite dire que d'éventuelles agressions futures seront rendues légitimes parce qu'on raconte que la vengeance est le motif de la tragédie, c'est pire. La réalité bien froide, c'est que le jeune a sauté à la gorge d'un policier et qu'on ne saute jamais à la gorge d'un policier.
Pourquoi est-ce que moi, personnellement, je ne me sens jamais menacé par la police ?
Montréal-Nord est un terreau fertile pour la petite racaille et la délinquance noire montréalaise. C'est un genre de ghetto en devenir. C'était comme ça en 1990 quand la ligue de football scolaire métropolitain leur a retiré leur équipe (Polyvalente Henri-Bourassa) suite à une défaite contre le Collège de Montréal.
RépondreSupprimerLes jeunes étaient presque tous noirs, plus gros, plus forts et plus athlétiques que nous mais c'était des sauvages sans aucune discipline. Ils nous prenaient par le protecteur facial, nous pincaient les gosses, nous frappaient dnas le dos, nous frappaient pour blesser, nous frappaient après le sifflet... Ils écopaient de punitions sur punitions et c'était bien mérité. Comme Freddy Villanueva, ils se sentaient victimes d'injustice, enrageaient et bravaient inconsciemment l'autorité. Ils nous insultaient et envoyaient paître les arbitres. Je crois que six de leurs joueurs ont été expulsés du match. À titre de comparaison, les Lions du Collège de Montréal ont eu un seul joueur expulsé d'un match cette année là.
Au terme de la rencontre, que nous avons remporté, les partisans d'Henri-Bourassa ont pris à parti les nôtres et en ont tabassé près d'une dizaine... Ils ont aussi envoyé plusieurs projectiles sur notre autobus et nous avons déguerpis avant d'être lynchés.
Près de vingt ans plus tard, ça ne s'est pas amélioré. On peut se laisser bercer par les témoignages des passants interviewés qui dénoncaient la police. Il n'aurait cependant pas été bien difficile de dénicher des gens qui en ont assez d'avoir peur. Des gens qui n'en peuvent plus de vivre dans un quartier investi par les gangs de rue, les coups de feu, la prostitution, l'intimidation et le traffic de stupéfiants. La réalité, c'est que Montréal-Nord est presqu'un ghetto. C'est le bordel et ce qui y est arrivé se produit des centaines de fois par année à Los angeles, Paris ou Port-Au-Prince.