Sacré Bushiste...

Il est tôt, je sais mais bon, je débute ce texte par l’un des représentants aux présidentielles américaines. MacCain, le représentant Républicain deviendra, à mon avis, le futur président de nos voisins du sud. L’économie américaine, en prenant connaissance des sondages, demeure la priorité de ce peuple qui dit être en récession. Le dollar nage en eau peu profonde, fragilisé, gare au récif. Les institutions financières épongent leurs pertes et en attendent encore. La guerre aura coûté selon le prix Nobel de l’économie 2001, Joseph Stiglitz, les trois milles milliards de dollars. J’ouvre une parenthèse ; que signifie pour l’économie américaine en terme d’emplois ce coût militaire, et je la ferme.

Près de quatre milles soldats sont décédés en Irak, et plus de 3 américains sur 4 la considèrent comme une bourde. Les deux démocrates en lice se tiraillent mais d’une seule voix prônent un retrait du Moyen-Orient. Pour contourner ce retrait, Bush se redresse devant le Pentagone en ces termes : la "retraite" à laquelle appellent "certains à Washington" sèmerait le "chaos" et enhardirait les terroristes et l'Iran, fin de la citation. Cheney s’est d’ailleurs rendu en Irak afin de constater sur place la progression en vue de considérer la réduction des effectifs militaires. Ce sera bientôt l’anniversaire (5) de l’invasion en Irak. Qu’a-t-on retenu de ce moment historique ?

Tout près l’Iran, ce qui n’augure rien de bon pour les pacifistes ou plutôt, qui leurs donneront d’autres motifs de poursuivre la guerre contre l’Oncle Sam. Je poursuis tout près l’Iran et l’ennemi juré des Bush, la source de l’axe malicieux par excellence d’où les armes arrivent. Je réitère encore que Bush III affirmera sa présence car MacBush come back. Plus subtilement, l’imbroglio Wright se poursuit afin de semer en ritournelle l’adage des vainqueurs, divisez pour régner !