Pendant que Barack la rit, inflexible et solennel, Hilary s’agite, telle une marathonienne essoufflée, dans l’ombre d’un Bill, omniprésent. Les Républicains mccainistes, eux, voguent sans vent, sur des flots turquoise et sous les spots clairs blancs. Tôt ou tard, la collision élective se produira ; soit en faveur de la lutte à l’axe du mal ou celle de la raison.
Pour l’instant, la confrontation en ce jour, quatre états ; le Texas, l’Ohio, le Rhode Island et le Vermont. La monotonie entourant ces options ressemble à une partie terne canadien-leaf tirée d’une cassette vidéo oubliée. Pourtant, les enjeux surpassent de beaucoup les rivalités que l’on veut bien nous laisser entendre.
Que nos voisins votent pour l'un ou l'autre (ou l'une ou l'autre c'est selon), je crois que le vieux McCain va gagner au final.
RépondreSupprimerJe me souviens qu'ici, personne ne voyait de problème à voter pour Boisclair. Une fois dans l'isoloir, il n'était plus question de voter pour une tapette.
Dans une société passablement plus conservatrice que la nôtre, je vois mal, comment une femme ou un Noir pourrait venir coiffer le vieux héro du Viet-Nam au finish sachant que la lutte sera sans merci et excessivement serrée.
Dans le fond, Clinton et Obama dépensent leurs millions et sucitent l'espoir chez 50% de la population mais dans le fond, le vrai combat aura lieu l'automne prochain. Je crois que plusieurs ballounes vont crever rendu là.
et les super-délégués...
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