lundi 7 mai 2012

La chose publique ou mieux, La République !


La France est à la une de tous les fils médias. Oui, les Français viennent d'élire François Hollande comme Président, un socialiste, avec moins de 52% des voix. Du coup, le peuple de la 5ème République française a viré Sarko, usé par tout le bling bling et une insatisfaction tranchante.

Parenthèse ; j'apprends que le globe regroupe 193 pays. Vous le saviez ? Moi pas. J'apprends presque de facto que la majorité des états sont des Républiques.

Ici, on est pas en république. Non, c'est une fédération. Peu de peuple s'enorgueillissent d'être une part d'un tout, seulement 9. Le Québec, en plus d'être une part du tout canayen, reste une minorité culturel, linguistique et qu'on le veuille ou pas, ce qu'il reste de catho. Voilà pourquoi, les québécois francophones s'identifient moins au Canada.

Revenons au sujet quand même, Hollande. Les gens, dit de gauche en France, voient en Hollande un réveil historique de la nation. Dans l'Europe moderne, les mesures restrictives se multiplient. On a beau procéder à des mariages de raison géographiques, rien ne dit que des incompatibilités surviendront tôt ou tard.

Défenseur du pauvre et de l'orphelin ? N'exagérons pas. Hollande suite à sa nomination dira ceci : "Je suis sûr que dans bien des pays européens ça a été un soulagement, un espoir, l'idée qu'enfin l'austérité ne pouvait plus être une fatalité. Et c'est la mission qui désormais est la mienne (...) et c'est ce que je dirai le plus tôt possible à nos partenaires européens et d'abord à l'Allemagne. Ma victoire doit être un nouveau départ pour l'Europe".

Je me souviens. Obama avait lui aussi de bonnes intentions. Soyez citoyens attentifs et .....patients.

Tout ce vent de fraicheur modifiera peut-être l'expression ; " maudit français !"



6 commentaires:

  1. Bien non Alain. Les gens qui se disent de gauche ne s'attendent pas, avec Hollande aux manettes, à un ''réveil historique de la Nation''. Déjà, à gauche le mot ''nation'' ne fait pas parti de notre vocabulaire. On préférera employer l'expression ''réveil des peuples''. Les mots sont importants. Ensuite, il n'existe pas une gauche mais DES gauches qui part du PS jusqu'à lutte ouvrière. Le PS lui-même étant composé de diverses tendances. C'est comme lorsque l'on parle du peuple québécois ou du peuple français. Ce n'est pas un ensemble monolithique ou uniforme. Ou encore de la gréve étudiante, où les grévistes sont souvent confondus, par la propagande ''pour la hausse'' à la minorité des ''casseurs''. Ce qui arrangent bien leurs affaires.

    L'euphorie que vous avez pu humer autour de l'élection de François Hollande était pour beaucoup du à la défaite de Nicolas Sarkozy qui a fait beaucoup de mal au pays, en sortant souvent de la ligne républicaine. Un homme dangereux en somme... Il y en avait aussi qui était content de le voir devenir Président. D'autres ont aussi voté pour le moins pire des deux qu'ils soient de gauche ou de droite par ailleurs. Une autre gauche qui, elle, se satisfait de voir un socialiste élu car il sera plus simple de faire pression sur lui, que sur un personnage comme Sarkozy. Encore d'autres qui détestent sa politique au point d'avoir voté blanc ou de s'être abstenu. Alors de penser que les gens de gauche dans son ensemble font un chèque en blanc à Hollande, c'est mal connaître le peuple de gauche, qui est très politisé, et qui ne fait que peu d'illusions sur un social-libéral comme Hollande !

    Les Français ne sont pas les Américains (USA), et si ça nous vaut d'être qualifié de ''maudits français'', et bien ma parole, on s'en contentera... :)

    Grég.

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  2. Greg, j'étais un peu sarcastique. Écoutes, la presse française et bp de français parlaient d'action historique, après 31 ans, même d'une gauche timide (socialedémocratie) c'est un fait, non ?

    Je sais que la gauche à toi est plus affirmé ce qui n,a rien d'un Hollande. Greg je le dis et je te le répète, les boycotts estudiantins ne m'impressionnent pas et bien qu'ils soient minoritaires, je n'apprécie pas leur manière de fonctionner. Vote à main lever, désinvolture, lutte des classes griffonnés sur un carton rouge, ne manque plus que l,enclume ou l'étoile doré.

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  3. Bien non Alain... C'est ce que je tentais d'expliquer. Les gens de gauche dans leur majorité ne font pas confiance à Hollande. Ils sont heureux que Sarkozy foute le camp... Ce qui est historique c'est que la gauche n'avait pas été au pouvoir depuis 17 ans ! Il est vrai que c'est plus intéressant pour nous. D'une part, parce que l'ambiance sera plus apaisée,et que les discours nauséabonds et xénophobes auront disparus. Et les gens de gauche sont lucides ! Ils savent qu'ils devront combattre Hollande, dans un cadre où le front Merkel-Sarkozy est désormais brisé. Ce qui laisse la place pour imposer une tendance alternative. Alors ce message avait pour ambition de vous rassurer : ne soyez pas inquiet Alain, nous sommes lucides sur l'homme que nous avons élus.

    En ce qui concerne la presse ou les médias, je ne vous conseillerais trop que d'en prendre un peu de distance. Les journaux, pour l'essentiel, appartiennent à de grands groupes privés, et ont une ligne éditorial qui sont loin d'être de nature bolchevik... :)

    Le vote à main fait parti des pratiques courantes dans la politique institutionnalisée. Je vous ai déjà mentionné ce fait. Vous pouvez aller faire votre vérification. La désinvolture ? Par rapport à quoi ? À l'ordre établi ? Il me semble que là l'ordre n'a aucune leçon à donner en matière d’illégitimité. La lutte des classes ? C'est bien ce rapport là qui est en scène ici non ? L'étoile doré ? Vous voulez dire l'étoile rouge ou l'étoile jaune ? Quant à l'enclume, je constate que la loi du cadenas a aussi fait ses ravages !

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  4. Une vidéo sur la soi-disante violence étudiante :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cL1Gd1qjqEg

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  5. Rendu-là la négoce Greg, yé tard non ?

    Eux, ils ont des ordres et leurs analyses pour faire affaire avec des émeutiers organisés, c po très copmlexe.

    Cette vidéo est pas honnête et tente de diaboliser le faux. Le véritable débat c'est, je vous invite che nous, mais face à mes parents que j'aime, les dégats je suis pas responsable. Pâpâ, C eux autres.

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  6. Encore une fois Alain, tout ça est mis en avant (la ''violence'' des grévistes, la supposée non démocratie...) pour éviter de parler du fond. Que veut-on comme modèle ? Celui des libéraux ? Qui propose de toujours augmenter les frais pour financer les projets d'entreprises privées qui veulent toujours augmenter leurs profits ? Et qui mettrait encore davantage des milliers de jeunes dans une situation qui ne leur permettrait plus d'aller à l'université ? Ou celle de la gauche qui propose un projet solidaire de financement des études universitaires pour tous et qui rendrait l'accès facile ?

    Dans l'histoire des grèves étudiantes, ici et ailleurs, on a toujours assisté à un racisme de la jeunesse. Car les dirigeants ont peur de la jeunesse. On leur a toujours attribué les pires noms. Car ils sont les plus à même de changer quelque chose dans nos sociétés inégalitaires. Une société qui a peur de sa jeunesse, c'est une société qui a un grave problème. Une société qui a peur de sa jeunesse c'est une société qui dénonce la non-sagesse de ses ainés.

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