Allez on se
1973 : À une époque, je découvrais un franco, comme moi ; taciturne,
Je tournais dans ma Renault X, gelé comme une bean. Léo Ferré m'indiquais une voie tumultueuse et variable. Je ne saisissais pas tout de son texte explosif et coercitif.
J'allais au gré des vents, impulsif et conscient d'une chose, du jamais vu.
La Solitude de Ferré(71), en mini cassette d'époque, se projetait dans mon histoire du verbe et surtout, du rock. D'abord sa voix. Une tonalité flamboyante exhibant les mots comme un drapeau flottant et son tremolo, une brise éclairée.
Certains diront avec raison, que j'atterrissais sur la terre, nombril vert, infaillible, dans ma tête du moins.
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