samedi 14 avril 2012

Un printemps québécois...


Ce printemps, non pas tant la saison comme l'amalgame socio-politique d'ici, aux révolutions arabiques. Entendons-nous sur une chose ; le nôtre me semble une sorte de récupération sous un confort relatif. Tout part des étudiants missionnaires à temps partiel des universités montréalaises bien rémunérés et des centrales syndicales pour une diversion ponctuelle.

Les exécutifs de chacune des fédés poussent au boycott leur groupe respectif. Oui, les votes se tiennent mais les observations qui en découlent, sont gênantes. À ce moment-ci, qu'attend on pour soumettre l'ensemble des mouvements aux votes secrets. Rendu-là, j'exigerais un comité de surveillance.

Les manifs débordent de beaucoup le boycott des cours. Saccage, violence et intimidation ne contribuent en aucune façon au débat, soit la hausse des frais en éducation. Notre société ne pourrait-elle pas envisagé à très court terme des discussions dans le calme ?

Je ne peux pas non plus mettre de côté le fond de la question. J'irai plus loin. Les manifs passées sont trop importantes. Alors, les différents intervenants devraient être convoquer, du bas de la pyramide jusqu'en haut. Ce débat mérite une attention particulière. Un ; un moratoire sur la hausse. Deux ; reprise des cours et trois ; des états généraux sur l'éducation.

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