L'enseignement supérieur du Kébek s'effectue quotidiennement. D'ordinaire...
Depuis une couple de mois, les étudiants de chacune des universités et collèges se prononcent aux suites du budget Kébékois 2012. La grogne vient du fait de la hausse des frais de scolarité, du moins c'est ce que je croyais. À l'usure, je me rends bien compte que la grogne estudiantine s'étend bien au-delà. Ils ont le droit aux manifs, aux boycottages, pourvu qu'ils se limitent à la hausse des frais scolaires promulgués et aux droits civils.
Soulignons que jusqu'à il y est le dépôt budgétaire, moins de 15% des revenus universitaires provenaient des étudiants. À moins de refaire des états généraux, entre la pointe de tarte des étudiants actuels et la gratuité, y a une marge. Tous les analystes vous diront que le Kébek a privilégié des hausses bien en de ça de ce qu'en coûte partout ailleurs une année universitaire.
Les autres sources de revenus sont diverses. Voyez celle du gouvernement, elle s'élève à plus de 50%. Selon le PM élu, il n'est pas question de hausser le fardeau global des payeurs de taxe. Comment chercher ne serait-ce qu'à compenser le taux d'inflation ?
Là n'est pas mon point. Il se trouve là où l'ex-ministre Garon se prononce : « avant d'arriver aux étudiants, le gouvernement actuel aurait pu commencer par les gestionnaires de chacune des institutions. » C'est à peu près dans ces termes que l'ex cible le problème. Néanmoins, il ne dit pas que le gouvernement Charest détient le volant. C'est peut-être triste, mais c'est ainsi.
Maintenant, les stratégies occupent toute la place bien que les effets collatéraux des manifs s'accentuent et inquiètent. On voit bien qu'une part importante des manifestants, identifiée à la CLASSÉ, transforme la grogne en émeute violente. La confrontation provoque la frustration citoyenne mais le gouvernement Charest ne doit pas tomber dans le sarcasme facile et l'opposition, dans l'électoralisme et la complaisance.
Je souhaite ardemment un débat afin de doter le milieu universitaire d'équité soumise à toutes les réflexions. En attendant, soyons du côté de la légalité, notre gouvernement.
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