De nos jours, garent à ceux qui ont l'allure douteuse ou ridicule. Même en se l'interdisant ad nauseam, n'empêche, les personnes évacuent presque tout le reste et aux premiers abords. Le presque tout s'anéantit sans distinction.
J'écoutais cette semaine le film "The King's Speech" ou "Le discours du Roi". Le bégaiement discréditait tout le potentiel dès la première hésitation du prince. Pire, toute la confiance du futur Roi disparaissait, le meilleur de l'humanité surtout.
L'Affaire DSK étale encore ce réflexe, quasi culturel, des apparences. Avant même une quelconque défense, la condamnation. Oui, ce n'est pas terminé, mais l'admission des apparences est éclatante. La tache possiblement indélébile.
Les analystes chevronnés l'expliquent par la médiatisation du sujet. Je veux bien. À mon avis, la médiatisation, c'est l'iceberg en mer. Pourtant, il ne faut jamais se fier aux apparences. Cette adage étant l'immense partie cachée, qui se dissimule parmi nos automatismes superficiels.
Inversement, les couples royaux de notre État bénéficient, comme toutes les stars de l'heure, de la béatification publique. Oui, la médiatisation y contribue mais bien plus le conte de fée. Vous savez bien, celui des apparences, de la montagne qui cache tout d'un village ou mieux, de la cité.
Voilà, je termine en soumettant un voeux bien prétentieux. Celui en rapport avec la mémoire culturelle « Je me souviens ».
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