Depuis une couple de jours, la grogne journalistique règne.
Voyez-vous, notre maire, Jean Tremblay, est l'objet de nombreuses plaintes de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec (FPJQ). Au fait , huit travailleurs de nos médias témoignent et refusent l'intimidation exercé par Monsieur Tremblay.
La question demeure pourtant entière. Qu'est-ce qu'un personnage politique est obligé de se taper pour être politiquement OK avec les médias.
C'est qu'il soupçonne les journalistes en question de dénigrer la gouvernance du Maire pour ses positions comme catholique. Effectivement, la prière précédant les réunions du Conseil, son mémoire lors de la Commission Bouchard-Taylor etc..., chatouillent la classe journalistique.
De plus, il dit, " Ma job, c'est pas de satisfaire les journalistes, c'est de satisfaire les citoyens". Là, il marque un point, non ?
____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________En exemple, Infoman en fait sa tête de Turc. JT la trouvait bien drôle au début, mais là, ça ne le fait plus marrer. Oui, initialement il s'est montré bon joueur, peut-être candidement. Trop même. C'est terminé, JT ne veut plus et c'est son droit. Au passage, l'Infoman adore triturer les contextes. On sait tous, que Jean-René Dufort passe aisément du premier au dernier degré de la farce usée. La tendance au ridicule fait vendre, bien qu'il ne tue personne, de là la tête de turc.
Le Maire en rajoute et signe : je boycotterai les journalistes de Radio-Canada, jusqu'à Noël.
Le Maire mentionne que l'émission "LA Facture" à l'antenne de Radio-Canada au mois de novembre, lui autorise un tel comportement. La fermeture rigide.
Lors de cette émission, on rapporterait les défaites multiples subies en court (3) par la ville. Il ne le prend pas et c'est son droit car il en sortira écorcher. Il dit que la ville sera rabaissée publiquement.
La dernière : Jean Tremblay avise un journaliste suite à une question au sujet des coûts du quai des bateaux de croisière, son oeuvre magistral :
« Là, tu veux me planter, je te vois venir, parce que vous n'avez pas eu votre contrat [de publicité]. Je le sais, le mot d'ordre est donné. On a fait ça comme il faut, faites attention vous autres parce que je peux t'avertir d'une affaire, il y a un avocat qui vous suit. »
Perso, les journalistes sont ce qu'ils sont. Leur job, communiquer à leurs lecteurs ou leurs auditeurs et au public en général, l'information. Oui, le Maire est très disponible avec les médias mais le Maire Jean Tremblay doit aussi conjuguer avec la rançon de la gloire, la critique. Vous savez, au Québec, les maires en mènent large de par la loi des municipalités. Avec elle, ils peuvent dominer la scène municipale.
Pour ça, le Maire est dominant. Tenez-vous bien, Jean s'est payé une équipe caméra et tout le tralalalalère pour faire des clips infos. Original non ?
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