JdM...

Un lock-out décrété par PKP démontrait une fois pour toute son ras le bol patronal. Les employés du JdQ viennent de réglé avec lui une entente que l'on dit défavorable aux travailleurs. En sera-t-il de même avec ce quotidien, je ne le sais que trop. Je leurs souhaite bonne chance et pour ceux qui veulent lire l'équipe légitime du journal, rendez-vous au RueFrontenac.com. Cependant, j'apprenais ce midi qu'un illustre pigiste écrit toujours dans le JdM en sachant que les employés ont voté pour la grève. Je savais que Martineau, Facal ne voyaient pas d'inconvénient eux aussi. L'Abbé Gravel a annoncé hier, qu'il renonçait à sa chronique. Bon, l'illustre pour ceux qui l'ignore est notre cher Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec. Pour moi, tous ceux qui contribuent à ce quotidien présentement, sont des scabs. Tous ceux qui remettent en question l'importance syndicale passent à côté de l'essentiel. L'essentiel étant le pouvoir ouvrier. Je sais très bien que les acquis actuels dans nos sociétés sont justement issus de luttes passées. Ces luttes se sont faites au dépend d'une opposition féroce, le pouvoir patronale et gouvernemental. Néanmoins, j'admets que les unions modernes se complaisent avec des conditions de travailles parfois exagérées. À mon avis, c'est cyclique. Une ligne de piquetage, c'est sacré. Landry, Facal et Martineau, mais surtout les 2 premiers, enfreignent les bons procédés. Ils ont beaux tergiversés et triturés leur légitimité, je m'en tape. La seule question qui mérite d'être répondu est celle-ci: les auteurs de lignes du JdM qui sort à tous les jours servent-ils la rentabilité de ce journal ? Ma réponse est oui.