mercredi 27 février 2008

On garde ou pas...

Les gouvernements canadiens, du plus petits aux plus grands, occupent des champs d’activités multiples. Toutes ces fonctions nécessitent des investissements plus ou moins importants. Certaines de ces mises de fond entrainent de fortes critiques et souvent, la condamnation. On a qu’à penser aux sociétés d’états que déjà les jugements populaires se manifestent. Je citerai quelques exemples liés aux différents paliers de gouvernances. La société Radio-Canada, la francophone, représente bien le portrait ; surtout la française. Pourtant, elle illustre bien les préoccupations de nos décideurs politiques et des différentes communautés franco-canadiennes. Certes, elle joue dans la cour des sociétés privées, ce qui augmente la désapprobation. Laissons-là ce désaccord car il ferait l’objet d’un autre débat. La première condition maintenue par cette société, demeure l’universalité pancanadienne. Que ce soit la radio locale ou l’internationale ou la télé, elle s’impose ce critère historique, même astreignant. Le contenu répond aussi à des critères bien précis même si la tendance aux contributions visuelles étrangères soit à la hausse. Côté provincial, Radio-Québec me semble le plus patent. Les cotes d’écoute draineraient à la faillite les gestionnaires privés et ce depuis des lunes. Vous conviendrez avec moi qu’elle respecte sa vocation culturelle française bien qu’elle favorise un certain élitisme. Au municipal, les sociétés de transports dispensent différents services à une clientèle trop peu nombreuse parfois, les exposants à des déficits répétés.

Ces trois exemples, parmi tant d’autres, illustrent bien mon propos. Les confier à des gestionnaires privés nous écarterait, comme société, d’une richesse primordiale, l’identité francophone. Cette valeur a un prix. La recherche ultime du profit ne peut-être invoquée, et pour les mêmes raisons. Cependant, je dirais que ces institutions devraient se munir d’une procédure bien précise, dont l’imputabilité. J’admets, que ces boîtes, dit familièrement, semblent des frivolités superflues, mais détrompez-vous. L’usure du trône des gens en place exige aussi une approche nouvelle. L’aisance des présidents et directeurs-généraux mérite d’être questionner, est-ce un tabou ?

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