Ce matin doux augure bien mon périple le long de la rivière et du fleuve gelé. Bien qu'un calme se camoufle sur mon chemin d'ouvrier à cette heure, mes pensées galvaudent, transforment mon imaginaire en trafic urbain. J'apprécie ces instants particulièrement. Je prie Dieu de me garder ainsi, le plus longtemps possible. Je le prie aussi pour ceux qui meublent mes jours et qui les orneront, patiemment. Je le remercie peu souvent de l'Être qui me côtoie comme personne ne me côtoiera. Ce court extrait de ma vie se termine ici, car je pars et le courant m'entraine, comblé et même vieillissant, simplement heureux.
Bonne journée à ceux qui erreront sur ces mots.
Bonne journée également.
RépondreSupprimerP.S. Cristobal Huet t'aurait bien salué aussi mais il fait ses valises...