J'ai zieuté, grâce à ma cousine Sylvie, un documentaire du jeune Thomas van Linge. Ce jeune homme a élaboré toute une cartographie virtuel puis devient ''la référence''. D'abord, intéressé par les révoltes des opposants aux régimes Africains du Nord, son intérêt s'étendra depuis aux guerres du globe.
En suivant ses cartes chronologiques sur l'état des lieux en Syrie, on se rend compte de la complexité de ce conflit patenté. Patenté ? La géopolitique régule les actions des nombreux acteurs et ce depuis le début en 2011. J'arrête cette analyse approximative car le phénomène Syrien et de la migration vers le nord se passe au-dessus de nos têtes. Le simple citoyen s'exclue du débat émouvant.
Il est temps pour nous citoyens de remettre, les pieds sur terre, les barres sur les t et les points sur les I's. Je me répète, ces migrants ne sont pas tous des gosses de 3 ans. L'heure n'est pas aux émotions mais bien au sauve-qui-peut ! On ne peut pas et on ne doit pas agir promptement. Harper a malheureusement raison. Les deux fronts sont indissociables ; démerder Bachar en réduisant Daesh à néant et abriter femmes et enfants d'abord. La population migratoire est sans ressource et souvent difficile à identifier. N'oublions pas, cette migration vers l'Europe est historique.
Ce phénomène met en danger toute la structure de nos démocraties. Les migrants, on ne cesse de l'évoquer ainsi, ne sont pas que Syriens (23 millions d'habitants), mais de nombreux pays aussi en conflit incessant ; l'Érythrée (6 millions), la Somalie, l'Afghanistan (31 millions), l'Irak (36 millions), le Niger (18 millions) etc...
La Hongrie passe pour un tortionnaire alors qu'il ne fait qu'appliquer la convention Schengen. Toute l'Europe est lié à ce traité. On a rompu cette entente unilatéralement. Aujourd'hui, on précise et impose des quotas et toutes sortes de remises en question visant la migration historique et interminable.
Nous nous engageons dans un cul de sac historique. Je n'ouvrirai pas la porte à mon logis comme le font certains politiciens. Ce n,est pas rien. L'Europe avec des quotas obligés et pour chacun des états. Ce flux de gens remet tout en question.
Dernière heure, faut que je parle au maire Tremblay !
Bon commentaire Alain. Pour ma part, je trouve que nous sommes encore une fois tombés dans le piège du sensationnalisme à cause d'une photo. Photo qui brise le coeur, soit. Il y a un fait: Tout cela existait avant la photo, sauf que personne ne voyait. Le monde a vécu des atrocités depuis toujours. Les vétérans ont vu combien de camarades mourir sous leurs yeux? Combien de femmes et enfants décapités sous l'oeil sadique de soldats entraînés pour tuer?
RépondreSupprimerBien sûr qu'Harper a raison. Une photo et tout le monde est outré. Notre peuple a une bonne capacité de se mettre à courir comme une poule sans tête à la moindre étincelles. Il est bon de se questionner mais il faut le faire en laissant de côté le trop-plein d'émotions.
J'apprécie ton commentaire MG !
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