Je le dis encore, le bilinguisme c'est bien. Le polyglottisme, encore mieux. Mais revenons aux exagérations
Globalement, je le rejette. Comme cible personnel, ça me va. Rien n'empêche un individu d'acquérir une langue seconde et une troisième, rien.
Étendre à l'ensemble Québécois une politique unilingue, le françâs. J'en suis. Entendons-nous bien, rien contre le fait d'enseigner une langue seconde. Là où je m'énerve, c'est la totale. Montréal doit rester unilingue bien qu'il soit minuit moins une. En région, nous nageons dans un monolinguisme quasi vierge.
Mais, prenez hier, au resto. Une serveuse tente de toute les manières de finaliser la commande du menu petit-déjeuner, dans un anglais plus que régional.
J'entends le couple persister do-you, can-you, please, sorry, here & there, no ! Speak white !
Le serveuse vient vers ma table, me tend le menu et précise qu'elle a de la difficulté avec l'anglais.
Je rétorque que trop souvent, les anglais d'ici s'efforcent plus en Chine à parler l'mandarin qu'ici à parler l'français...
Bonne journée !
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