mardi 19 mars 2013

Couillard et les prétendant(e)s...



Une connaissance soulevait la question suivante : comment peut-on refuser un salaire de 300, 400 milles pour un salaire de PM de 170 milles ?

L'interrogation est pertinente, sans compter tous les casse-têtes que les affaires d'états imposent.

C'est en écoutant la Commission Charbonneau qu'un soupçon s'accentue. Je vois comparaître des gens affairés à leurs business plaidés ; ¨j'avais pas le choix...¨

Ces témoins, parfois honnêtes et intègres, s'indignent des stratagèmes vicieux. Ces présidents et chefs d'entreprises se frustrent de devoir payer, de se laisser corrompre et pour moins d'oseilles parfois que le député.

Seraient-ils simplement plus corruptibles ?

Non ?

C'est que voyez-vous, les politiciens sont des hommes valeureux, voilà pourquoi ils démontrent tant de probité. Leurs intérêts passent en seconds. C'est connu, car ceux de leurs concitoyens prévaudront
-refuseront les élections clés en main
-promettront avant leurs élections...
-ne verront pas les enveloppes brunes en partage lors des congrès d'orientation ou de soupers spaghettis
-crieront que justice se fassent en leurs temps
-les ministres généreront 100 milles dollars par années au parti, prestige oblige
-abandonneront leurs sièges aux cas où, avec une légère prime de départ
-repousseront plus loin les enquêtes
-accorderont des permis aux membres de leur parti
-ne verront, ni n'entendront et n'évoqueront pas les racontars style TaxePourSurprenant TPS

PS : avez-vous été touché par le discours Libéral des 3 candidats à la chefferie, suivant la divulgation des résultats ? Moi pas !

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