Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a affiché ce premier jour de février, une corde. Une corde à noeud coulant
Revenons au Sénateur. Monsieur Boisvenu, à mon humble avis, bénéficie d'une certaine immunité. N'oublions pas que le type a traversé l'étape de la victime, meurtri à jamais par la perte de ses deux filles. (L'une d'elles violés et assassinés). Puis, de défenseur des victimes en fondant, avec d'autres parfois, des associations venant en aide aux victimes d'actes odieux.
Il devenait tout naturel que ce type devienne un réformateur. J'admets avec lui que ses propos ont dépassé sa pensée. Je crois aussi qu'il est contre la peine de mort puisqu'il n'a rien d'un barbare. Néanmoins, les peines canadiennes promulguées à l'endroit des tueurs en série et de meurtres sordides devraient être revisées. S'ils sont reconnus comme des individus intraitables, ni réhabilitables pourquoi alors leur adressé des droits universels liés aux êtres "normaux".
Les décideurs de la planète ont permis, incluant le Canada, qu'en temps de guerre il est permis de donner la mort. Ce traité onuséen convient qu'il est difficile d'en interdire l'application. D'autres traités, sans interdire la peine capitale, ils le restreignent en quatre points :
-ne pas être imposée contre les moins de 18 ans (au moment du crime) ;
-ne pas être exécutée contre une femme enceinte ;
-n'être prononcée que pour « les crimes les plus graves » ;
-qu'il y ait toujours une possibilité de commutation de peine.
Il m'est donc permis d'accorder un traitement d'exception à des êtres d'exception, tout en respectant le droit.
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