vendredi 30 septembre 2011
Imbroglio kébékoise...
Qui aurait pu imaginer la guéguerre entre 2 L (Larocque/Lapierre) et Duchesneau ? Une diversion ponctuelle.
Pourtant le dernier rapport formulé par l'Unité Anti-collusion "UAC" atteint la droiture de toutes nos institutions. Je dis toutes, puisque je suppose que nos gouvernants interpellent l'entreprise privé et pas seulement en transport.
Au sujet de ce rapport ; Lapierre accordait un jour son véto aux propositions de l'UAC et le lendemain, son contraire. Je soulèves une question bien légitime ; les avis de Lapierre ou des 2 L, sont-elles aussi influentes que celle d'un Duchesneau ? À zieuter les sondages d'opinion de TVA suite aux différentes déclarations, on fait rarement allusion à l'influence des 2L.
Bien que ce rapport, amplement commenté, renouvelle un souhait, soit une commission d'enquête publique, qu'en reste-t-il ?
Alors, Jean Charest et son gouvernement jonglent avec deux opportunités. Un, le statu-quo des ministres et du PM: « tout a été mis en oeuvre pour arrêter les criminels, afin de ne pas détruire les preuves de collusion etc... ou deux ; de mettre sur pied l'enquête publique. Attention, une enquête publique, pour le principal, à huis clos. C'est une fenêtre béante pour celui qui a le volant. Suggéré par "Duchesneau" et à la demande de qui ? Moreau ?
Mandat UAC : l'Unité visé a pour mandat de prévenir la collusion dans l'attribution des contrats et l'exécution des travaux auxquels le ministère contribue financièrement, de manière directe ou indirecte. Afin de favoriser la pratique loyale des affaires et la saine concurrence au sein des marchés, elle développe des mécanismes permettant de détecter toute situation préjudiciable.
Tout cela ne vous dit rien. Moi, j'ai le souvenir d'un Bellemare, l'ex-ministre de la Justice. Souvenez-vs, le démissionnaire alerté par des enveloppes brunes qui somme toute faisait preuve d'un manque de jugement. Ce sont-là les conclusions de Bastarache. Assistions-nous à une diversion ?
Ce manque de jugement risque peut-être d'exclure de la scène politique de la Belle, Richard Duchesneau.
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