Hier soir, j'attendais l'auteur de ce Sophocle, le Cycle des Femmes. Pour l'heure, laissons-là le génie des québécois du monde théâtrale. Venons-en au fait. Le créateur visé par les déclarations de nos intervenants auront placé à l'avant scène la censure et l'exclusion.
Après avoir écrit sur ce sujet ici, sur ce blog, plusieurs personnalités, du simple comédien aux plus éminents de notre Belle, avaient déjà émis un point de vue. Tous ont déclaré leur indignation face aux choix de Cantat. Plus, les jaloux l'ont balancé avec mépris.
Je me suis donné du temps face au séisme provoqué et à la censure de ce Sophocle. Les premières observations qui ont attiré mon attention ont été celles des politiciens. De Duceppe à Deltel, tous plaidaient au refus de la présence de Cantat.
Oui, la ministre St-Pierre se refusait à tout commentaire. Mauvais commentaire Madame la Ministre. Il aurait fallu qu'elle rétablisse le génie de WM mais aussi de son oeuvre. Oui, la citoyenne St-Pierre se donnait du temps et la culture elle ?
Sa discussion à RDI, tant attendu, ne m'aura pas déçu.
« Toi qui est la douceur de ce qui est fort
et la force de ce qui est doux,
toi qui agis dans le secret des profondeurs,
toi qui sais ce qu'est dans nos coeurs...» prière d'un auteur inconnu.
Respectueux et digne, WM évoquât l'intégrale de sa pensée. Il réussissait en peu de temps à cibler l'essentiel de ce Sophocle. Si cela se peut, à nous le vulgariser. Oui, ce Québécois d'origine Libanaise apporte à nos sociétés un "coeur".
L'analyse que je dresse sur cette histoire est la mienne. Elle vaut ce qu'elle vaut. Elle est pas plus importante que la présence de Cantat à Québec il y a un mois.
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