mercredi 24 novembre 2010

Sea Rose ma jolie.

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En permettant aux pétrolières et autres entreprises d'exploration, d'explorer là où bon leurs semblent, nous livrons nous à une forme de passivité onéreuse. Détenu par les marchés en hausse et les impondérables incidents environnementaux, nous restons coi.

Oui, le Golfe du Mexique a fait la démonstration des négligences d'une compagnie. L'exploitant est encore aux prises avec les dégâts provoqués. Les effets collatéraux, personne n'en parle.

On vient de démanteler un puits au large de Terre-Neuve dit la nouvelle. Husky, l'exploitant, a évacué ses ouvriers afin d'éviter pour eux le pire. Le pire étant la présence d'un gaz sulfureux qui s'échappe des réservoirs.

Sur le sol de nos cités et municipalités, les exploitants se pourlèchent de gaz. Si on en détecte, vite une foreuse. Un gars des Cantons de l'est au Québec apprend à accepter l'inacceptable, de son logis. De jour, de nuit, on creuse et on fait exploser les schistes. Comme il le décrit, un coup de canon à chaque fois.

Peut-on, au nom de l'économie des marchés, à tout prix, exploiter ou même explorer ? Moi, je ne crois pas qu'ils faillent même explorer, à moins de me garantir que cela me permettra de vivre mieux. Ailleurs s'il le faut...

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