Au rythme où les états ont répondu lors du séisme de janvier en Aïti, j'étais soulagé un peu. Soulagé de voir ce peuple recevoir un appui sans délai. Puis, les mois passent et on se retrouve avec un état agonisant, sans appui à la mesure des besoins.
Je crains que les décideurs du monde planifie de réduire la vil populace. Même à l'heure d'une campagne électorale bordélique et malvenue, tous nous savons que le peuple Aïtien sera dépossédé de tout ce qu'il a, même du peu.
Juste après Tomas, on pavoisait du niveau sanitaire. Écoutez, le choléra submerge les camps de Port-au-Prince, et de tout ce côté de l'île, comme une marée montante qui n'arrête plus. Les observateurs sur place parlent de 25 milles hospitalisations. Dans quelle hôpital bordel ?
Le décompte actuel fait état de quinze cents morts. Pire, les préposés ne peuvent apporter tous les soins afin d'empêcher de stopper l'épidémie.
J'entendais Préval, dit, "le Monsieur sortant", faire de la prévention populaire. Il invite ces concitoyens à faire preuve de diligence. Merde, avec quoi ?
À ciel ouvert, pour une large part de la population, c'est la guigne.
Je vous présente deux photos prises ici. Réalisez le même cadre photo : celle du haut prise en février et celle dessous, en septembre. À peine 2% des débris ont été enlevé.
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