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La vocation première de cette ligue, disent les autorités, développer l’élite. Des observateurs sceptiques contrediront ce premier principe en arguant bien plus la recherche du profit. Avec raison, les actionnaires clameront que les 2 sont indissociables. Pour bien comprendre, les chiffres d’assistance, le baromètre économique, devraient influencer la performance des étoiles sur glace.
Débutons par la division Atlantique, qui proposent depuis 1994, un modèle de développement. Du coup, les décideurs de la Q s’accaparaient le talent des maritimes en exclusivité, sauf Terre-Neuve. Auparavant, les équipes juniors de l’Ontario et de l’Ouest pigeaient souvent dans ces provinces.
La saison 1994-95, marquent l’entrée des Mooseheads d’Halifax. Propriété d’un ancien joueurs de la ligue Nationale de Hockey, Bobby Smith amenaient avec son équipe un amphithéâtre imposant. Le Metro Center, avec ses 10 milles sièges, créent un impact important. On s’entend qu’Halifax avec son agglomération de près 400,000 habitants, initie bien la percée. Avec une moyenne de 200,000 partisans en moyenne par saison, que dire de plus.
La saison suivante, les Alpines de Moncton entrent dans le circuit. Au prise avec des difficultés financières, Monsieur John Irving acquière la concession. Aussitôt, elle se transforme en Wildcats de Moncton. Le Coliseum, avec plus de 6400 sièges, donne à cette concession des moyennes enviables. Plus de 160 milles par saison.
Les Prédateurs de Granby deviennent en 1997, le Sceaming Eagles du Cap Breton. Le clan Paul MacDonald transforme cette organisation et apporte à l’économie de Sydney, Nouvelle-Écosse, une carte manquante. En évoluant au Centre 200 de Sydney, l’organisation assure une hausse de 40 à 50 milles partisans annuellement de plus qu’à Granby, qui maintenait une moyenne autour de soixante milles.
En 1998, Léo-Guy Morrissette déménage sa franchise de Laval, au Québec à Bathurst en Acadie. Les années de gloire du clan LGM se poursuivront sous d’autres cieux. En évoluant au Centre régional K.C. Irving, le Titan devient vite un attrait régional. Bien que la municipalité soit petite, vite elle accueillera dans son aréna beaucoup de partisan. La fille de LGM, Annie Morrissette, en prenant la présidence du club en 2009, veut redonner un nouvel essor à l’une des plus vieilles franchises de la Q.
Charlottetown, en 2003, accueille Serge Savard Junior et sa concession, le Junior de Montréal. Il baptise l’équipe le Rocket de l’Île du Prince-Édouard. À la recherche d’un succès stable, le clan Savard investit temps et argent sans grands succès. Le scénario du Junior de Montréal semble vouloir se répéter.
2005-2006, la Q se métamorphose et du coup attribuent deux concessions. Pour la modique somme de 3 millions de dollars, les Fog Devils de Saint-John’s, Terre-Neuve, et les Sea Dogs de la famille McCain s’installent à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Les Sea Dogs évoluent au Harbour Station devant des foules annuelles de plus de 130 milles. Lentement, cette organisation fait des envieux. Cette saison sera la plus glorieuse et l’affluence aux guichets sera garantie. Je parlerai ailleurs des Fog Devils.
Lors de la réunion régulière des proprios de la Q, ces organisations peuvent bénéficier d’une grande influence. De ses propriétaires, plusieurs sont membres du groupe des plus grandes entreprises canadiennes. La gouvernance subie des transformations et des pressions, on a qu’à penser aux séances de repêchage. Avec une moyenne de 800 milles spectateurs par saison, nul ne doute de leurs poids.
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