vendredi 19 juin 2009
Le papier …
Le papier, la feuille ou la copie traverse une crise existentielle. Le sujet m’intéresse car j’habite en région. Tiens encore ! Il revient avec le en région. C’est que, pour ceux qui l’ignorent, Chicoutimi s’est développé grâce à cette industrie. Imaginez, chacune des municipalités du grand Saguenay fusionné ont eu de cette grande industrie. Certaines passent des étapes cruciales et l’état doit intervenir pour calmer l’excitation des affaires et de la production.
Le blogueur Lagacé que je lis souvent en parle juste ici. Pour cause, Power Corp cesse la production de la Presse, le dimanche. La direction doit couper dans les dépenses si elle veut solutionner ses problèmes de rendement.
Quebecor a agi aussi pour signifier à tous que le journal papier est malade. De ces entités, trois ont subis la décision cruelle du lock out. Aux Etats-Unis, la grande industrie du journalisme écrit sonne la charge.
Le Web a sans contredit joué un rôle déterminant dans cette crise. À mon avis, le papier traverse une rivière immense, avec des rapides vigoureux comme à la fonte des neiges et pour les en sortir, l’industrie devra être souple et créative.
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La crise c'est qu'il n'y a plus de bois à couper à proximité. Cela s'ajoute au fait que la demande globale baisse en raison du net et de la tendance volontaire à réduire la consommation de cette ressource très très lentement renouvelable.
RépondreSupprimerSelon moi, l'industrie devra être très très souple et encore plus créative pour survivre. Malgré tout son poids, le gouvernement n'a pas la capacité de faire pousser une forêt mature en 4 ans. L'avenir est ailleurs que dans la coupe traditionnelle.
Où ? Je ne sais pas. Cependant, j'aimerais bien le savoir.