Les dernières heures de ma vie publique m’auront permis de réaliser que la vie ne s’arrête jamais.  J’ai beau m’enfermer dans mon rôle d’un journalier accompli et consciencieux, rien ne s’arrête, tout change ou est en voie.  Tout cela par l’entremise de mon syndicat, affilié à la Fédération des Travailleurs  du Québec ou de la FTQ.  Voilà, je me suis déplacé dans la capitale  Québécoise pour apprendre et découvrir la Commission Santé Sécurité Travail ou la CSST.  J’avoue au départ que cette session m’inspirait   le doute, la suspicion. Aujourd’hui, j’avoue que les prises de connaissances faites   m’ont convaincu de l’essentiel ; introduire dans mon milieu de travail la   notion santé via la sécurité et plus, de la prévention des maux.  J’ai aussi réalisé, par la voix de ceux qui   m’accompagnaient, que la légitimité de mes actions exige audace et   détermination.  J’apprends à travers les   recherches de cette note, qu’encore en 2007, les gens décèdent à cause de   leurs boulots ; en Ontario, 378 et au Québec, 207.  Imaginons, toutes les séquelles permanentes,   les amputations de toutes sortes, qui garnissent les statistiques oubliées   comme de simple fait divers.  Pensons   aussi aux arrêts de travail provoqués par la négligence de personne comme   moi, qui constate les évidences sans jamais procéder à l’élimination des   dangers en lieu de travail.  J’ai   souvent écarté la prévention et la méthode de mon travail afin de répondre   dans les temps requis aux exigences de la tâche qui m’était confié.  Dorénavant, je m’accorderai autant d’attention   qu’à la marchandise que je manipule, c’est simple.          
 
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