À l’époque de cette réforme, le Conseil des Ministres fût séduit par les principes élaborés par Pauline Marois, Ministre de l’Éducation. Aujourd’hui, les has been du PQ désirent un moratoire sur la réforme, et ce sont entre autres ; Landry, Facal, Lisée et Rebello. Rappelez-vous, les deux premiers siégeaient à ce conseil. Les motifs de ce volte-face, souhaitée aussi par l’opposition, dit-on, découlent des taux de réussite annoncés de nos étudiants. En conférence, le chef de l’opposition officielle, Mario Dumont propose à son tour et je cite, « Le Québec a besoin d'un leadership fort en éducation pour que des mots disparus, des mots qui sont presque devenus des tabous, comme la culture de l'effort, l'excellence, la rigueur, la discipline refassent leur apparition par la grande porte dans les écoles du Québec ». Pendant 10 ans, les décideurs ont donc procédé à cette réforme sans remise en question profonde. Si au contraire, les fonctionnaires avaient jugé bon de réformer la réforme, l’auraient-ils suggéré au gouvernement Charest ?
Ce matin, le pourfendeur des politiciens, Arcand, interrogeait Landry à ce propos. L’ex-premier en avait long à dire sur le dos de celui qui l’interrogeait et ce depuis des lunes. Ce qui donna lieu à une prise de bec intéressante. Arcand déblatère sur les politiciens et les fonctionnaires en ces termes « vous prenez nos enfants pour des rats de laboratoire ». Tandis que Bernard Landry reproche au gouvernement actuel d’avoir saboter la réforme et à M. Arcand de ne pas se présenter en politique. Les deux n’ont pas tout à fait tort à mon avis. En conclusion, la séduction par le savoir comporte bien des limites et que les socioconstructivistes se le tiennent pour dit.
Un lien de cette entretien Arcand vs Landry ci-haut.
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