jeudi 31 janvier 2008

Les primaires.

Comme vous avez dû le remarquer, les primaires américaines du Nevada, de Caroline du sud et de Floride n’ont pas fait l’objet de mes observations. Vous savez que bon nombre d’imbroglios sont survenus entre les candidats démocrates en Floride et en Caroline du sud, plus précisément. Tout compte fait, les retraits de Giuliani et d’Edwards changent la donne légèrement. Les primaires sont faites pour cela et celle de mardi le 5 février mettra un terme à d’autres candidatures. Côté démocrate, qui part et qui reste ; Obama et les deux Clinton seront fixés, du moins je le crois. Côté républicain, McCain semble se destiner vers la victoire. Ses derniers appuis, celui du gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger et de Giuliani refroidira Romney. Ron Paul, le marginal de tous les candidats, partis confondus, n’établira pas de surprises lors de ce super mardi.

LA RÉFORME en éducation!

À l’époque de cette réforme, le Conseil des Ministres fût séduit par les principes élaborés par Pauline Marois, Ministre de l’Éducation. Aujourd’hui, les has been du PQ désirent un moratoire sur la réforme, et ce sont entre autres ; Landry, Facal, Lisée et Rebello. Rappelez-vous, les deux premiers siégeaient à ce conseil. Les motifs de ce volte-face, souhaitée aussi par l’opposition, dit-on, découlent des taux de réussite annoncés de nos étudiants. En conférence, le chef de l’opposition officielle, Mario Dumont propose à son tour et je cite, « Le Québec a besoin d'un leadership fort en éducation pour que des mots disparus, des mots qui sont presque devenus des tabous, comme la culture de l'effort, l'excellence, la rigueur, la discipline refassent leur apparition par la grande porte dans les écoles du Québec ». Pendant 10 ans, les décideurs ont donc procédé à cette réforme sans remise en question profonde. Si au contraire, les fonctionnaires avaient jugé bon de réformer la réforme, l’auraient-ils suggéré au gouvernement Charest ?

Ce matin, le pourfendeur des politiciens, Arcand, interrogeait Landry à ce propos. L’ex-premier en avait long à dire sur le dos de celui qui l’interrogeait et ce depuis des lunes. Ce qui donna lieu à une prise de bec intéressante. Arcand déblatère sur les politiciens et les fonctionnaires en ces termes « vous prenez nos enfants pour des rats de laboratoire ». Tandis que Bernard Landry reproche au gouvernement actuel d’avoir saboter la réforme et à M. Arcand de ne pas se présenter en politique. Les deux n’ont pas tout à fait tort à mon avis. En conclusion, la séduction par le savoir comporte bien des limites et que les socioconstructivistes se le tiennent pour dit.

Un lien de cette entretien Arcand vs Landry ci-haut.

mardi 29 janvier 2008

Les gouvernement se suivent...

Après la gouvernance actuelle, que sera la perception des peuples à l’étranger causer par le CHANGEMENT que tous les candidats semblent préconiser. Je songe ici aux élections de novembre 2008, de ce côté-ci, chez nos voisins du sud. Mais j’y pense ; un CHANGEMENT pourrait bien venir d’ici aussi.

À moins qu’il n’y est qu’une relève d’administration. Que les conseillers restent les mêmes, du moins qu’ils ne veuillent tout chambarder de peur de laisser sous-entendre faiblesse ou recul stratégique. Attendons pour voir. Mais que deviendront ces Karzai, ces Talabani ou ces Ahmadinejad de ce monde ?

samedi 26 janvier 2008

La foi des croyants.

Dès le départ, mettons bien les barres sur les t et les points sur les i. Je suis un croyant. J’adhère à ce Jésus dont tout le monde parle. J’adhère aussi à toutes les positions qu’il porte. Ses avancés sur la politique sont véritables et essentiels. Je ne me crois pas meilleur qu’un autre car je suis en apprentissage permanent et me trompe souvent par lâcheté ou autrement. C’est comme ça. Tout ce que j’écris, découle de mes expériences, de ce que je sais et de ce que je saurai demain. En partant de cette prémisse, en quoi un juif, un boudhiste, un musulman pourrait-il être autrement ?

Jeune, au primaire, j’ai vécu une histoire intéressante. Allez, je vous raconte. Mon école, Notre Dame du Sourire, était à 500 pieds de la maison. Nous devions être 500 garçons de 6 à 12 ans à se rendre en classe les jours d’école. La cours de récré, qui correspondait au sous-sol et aux entrées d’élèves, offrait toute sorte de manifestation. À moins de 300 pieds, sur la colline, l’école Saint-Patrick logeait 200 students. Durant la récré, il survenait des chicanes avec les anglos. Nous étions en bas et dans nos différents jeux, montions en haut, ce qui provoquait des batailles. Ce phénomène a dû se produire 5 ou 6 fois.

Je crois que dans la vie, c’est souvent ainsi. Une menace survient et les différents affrontements se produisent. Je pense ici aux Palestiniens et aux Israéliens. Nous croyons tous que ce sont des chicanes religieuses pourtant il n’en n’est rien. L’un tente de récupérer une terre pendant que l’autre essaie de la sauvegarder. Les négos entre les partis sont entamées et seul l’avenir annoncera un résultat inespéré. En attendant, les jeunes juifs se rendent aux synagogues et les jeunes palestiniens à leurs mosquées. Avec similarité, l’Irlande offre encore de ces images conflictuelles. L’Afrique aussi nous amènent à des lieux, l’ex Yougoslavie et combien d’autres conflits humains qui rejaillissent partout sur la planète.

Mes fils ont subi notre éducation et quand à la foi, nous avons tenté de leur laisser plusieurs messages. Ils étaient parfois gris, ces signaux. De bonne foi, nous avons essayé, pour le reste c’est tout un monde. Je détestais les libéraux, les Maples Leafs de Toronto, Pet Trudeau même moi un catho. Je ne conçois pas l’être humain d’ailleurs comme très différent. Il essaie de son mieux un legs culturel. Un peu comme les Afghan laissent à leurs fils une terre à pavot, ici se sera une ferme laitière ou de grains. Les jeunes musulmans ne se réveillent pas anti-GI, ils le deviennent, parce que menacés, du moins, ils le croient.

La foi étant ce qu’elle est, ne doit surprendre personne peu importe son utilité. Les athées voudront bien l’exclure de tout débat public, ça aussi c’est une évidence. La foi, celles reconnues à tout le moins, n’a rien d’inutile, sinon elle mourrait de sa belle mort. Toutes les fois conduisent à quelque part ne serait-ce que de porter l’espoir. Une vie meilleure, des jours meilleurs sinon à quoi cela sert-il de vivre ? Les croyances héritent du discernement des initiés, à nous de les ausculter. Tout ceci n’est qu’une piste, mais je ne laisserai nul doute tant qu’à moi, seuls des initiés peuvent foutre le bordel, à nous de les ausculter.

Un billet Afghan…

Je viens de lire l’iXe de la Presse concernant le support militaro-humanitaire Canayen. Je veux bien qu’il est erré sur son adhésion à Bush/Harper, mais avec le retard cela m’étonne. Comment peut-on souhaiter un évènement ailleurs que dans sa tête ? Je réussis moi-même ce tour très souvent. Je prends contact, m’informe itou avec le sujet et ensuite j’élabore une idée en rapport avec le thème du sujet.

Le sujet de fond de notre iXe, c’est Al Qaida ou les Talibans, des dégénérés sectaires sanguinaires. Il les connait surtout depuis la tuerie du onze. Vous savez, ce onze hurlant chez nos voisins et nos écrans, des édifices piquer par ces avions obus et des danseurs musulman ivres de joies, allez, un effort… La fois où les autorités passaient aux cribles chaque objet pulvérisé, sauf les passeports de ces demeurés d’Al Qaida, qui ne l’étaient pas. La fois où le président Bush déclarait que nous étions avec eux ou contre eux. La fois où Ben Laden se terrait en Afghanistan, avec l’assentiment des Talibans assassins. Tout cela dans l’année ou Bush et sa gang prennent les rennes. L’année où le commandement du Pentagone tombe sous la main du secrétaire à la défense Rumsfeld, de même que les règles de sécurité nationale par le NORAD.

Maintenant iXe sait que notre présence là-bas soutient le régime Karzai. Il suppose aussi que ce pouvoir se montre capable d’exterminer et d’occire l’ennemi, quel qu’il soit. Au passage la torture, ça passe. Il sent que sa conviction fléchit puisque le régime actuel voudrait liquider un journaliste reconnu coupable de méfait à l’Islam. Il fléchit aussi en insinuant qu’instaurer la démocratie vécue dans son arrondissement bien pénarde, devient trop pénible passé 2011.

En admettant qu’un fléchissement est un recul stratégique bien légitime, se peut-il que, toute sa thèse de départ, l’augure de tant d’émotivité antireligieuse. En conclusion, sa vision d’un monde sans Dieu pourrait-elle être tout aussi un fléchissement ?

n'oubliez pas le lien...

lundi 21 janvier 2008

Don't panic...

La bourse réagit tel un jeu de domino, chacune des pièces redressées les unes près des autres. La première pièce à se coucher, je l’appellerai, Bush puisqu’il le faut. Elle se nomme ainsi pour cause, le domino a décrété une mesure de 140,000,000,000$ de coupure d’impôt. Ce lot devrait représenter 800$ pour les consommateurs. Cette première pièce encourageait certains économistes et bien sûr le secrétaire au trésor, Henry Paulson. La seconde pièce, je la baptiserai Lundi Noir, car les places boursières du monde capitaliste ont suffisamment trafiqué leurs actions. Qu’elles soient Asiatique, Européenne ou d’ici, tous ont clôturé dans le rouge. Son inclinaison sur le domino trois, je la surnommerai Mardi Chez Sam, car, ce lundi c’était le férié de Martin Luther King. Alors à demain…

Patrick Roy dit Casseau...

Aussi loin que je me souvienne, Casseau affiche une image de force et de résistance. Je l’ai connu dans l’uniforme du Canadien de Montréal, dès ses débuts. Suite au succès instantané, il comblera toutes les attentes et deviendra le gardien ayant cumulé le dossier le plus prestigieux de l’histoire du hockey. Les 20 saisons qu’il disputera dans la ligue professionnelle de hockey par excellence l’amèneront à deux équipes. Le Canadien de Montréal et le Colorado, anciennement Québec, permettront à ce gardien de but au style papillon, d’atteindre un niveau phénoménal. Les records se multiplient et seul lui pouvait les repousser toujours plus loin.

L’homme de caractère qu’il est, deviendra durant la saison 1995-96, l’objet d’un conflit entre lui et les décideurs de l’équipe. Il répliquera à un journaliste qui le questionnait sur les changements que le président du club avait effectués en ces termes : « Je regardais les nouvelles à RDS quand j’ai vu le trio apparaître. Je suis allé prendre une bonne douche. Une bonne douche froide pour voir si j'étais bien réveillé... » En conséquence, le nouveau trio, directeur gérant et instructeurs, se buteront à leur gardien numéro un. Lors d’une défaite contre les Red Wings de Détroit tout a chamboulée. Après s’être fait compter neuf buts, il arrête la rondelle près de son filet ce que les spectateurs ovationnent aussitôt. Indigné, il lèvera les bras bien haut en signe de protestation. C’est à ce moment que l’instructeur du Canadien le retire du match. Patrick Roy s’amènera au banc de cette équipe pour la dernière fois. Sous les yeux de la caméra, il passera devant son instructeur à deux reprises en le défiant du regard, plein d'arrogance. C’est à ce moment qu’il s’adressera au président de l’équipe. Quelques jours plus tard, l’organisation du Canadien avait réussi à l’échanger pour ainsi mettre fin à une entente de douze ans.

Ses succès rebondissent au Colorado aussitôt, sa nouvelle formation. Cette équipe devenue à maturité, terminera deuxième au général, et emportera les grands honneurs avec Patrick Roy devant les filets. Vingt-deux parties suffiront pour mettre un terme aux séries de fin de saison. Les faits marquants de ce joueur illustrent le niveau athlétique bien évidemment, mais aussi le courage devant la pression exercée pendant toutes ces années. Le calendrier 2002-03 deviendra le dernier de Patrick Roy dans la grande ligue.

Dès sa sortie des professionnels, Patrick Roy devient copropriétaire d’une équipe junior, les Remparts de Québec. Dès lors, cette organisation se transforme à l’image de cette étoile accomplie. Il devient le coach en chef dès la saison 2005-06. Rapidement, cette équipe comble les amateurs du junior de la capitale. Il remporte la coupe Mémorial comme instructeur recrue. Les ventes de billets de saison le placent tout en haut des organisations des trois ligues Junior au Canada. Le club les Remparts atteint de si haut sommet qu’il devient un concurrent avec un grand marché, chose rare dans cette ligue à 18 formations. En 2007, ce club possède 17% de toute l’assistance de la ligue. La deuxième équipe n’accapare que 11%. Les séries de fin de saison, même avec deux parties, donnent des revenus proches de certains finalistes en série avec une dizaine de partie de jouer. Le danger que représente ce constat se révèle aussi un heureux problème.

Patrick Roy, en faisant l’acquisition des diables rouges, ne changera pas son comportement de gagnant. Le défi est à sa mesure et à celle de ceux qui l’accompagne dans l’aventure actuelle. Le succès de son équipe amplifie le personnage au caractère fort. La bravoure qui l’habitait à ses débuts comme gardien de buts, se transforme en arrogance aujourd’hui. L’athlète dominant d’autrefois devient un puissant proprio au-dessus de la mêlée, soupçonné d’influence de toute sorte. En un mot, il est plus gros que son sport et que sa ligue. La ligue savoure l’attrait qu’il exerce partout où il passe. Cependant, Halifax, avec l’affluence actuelle, n’attire pas les mêmes appréhensions. Casseau, tout en demeurant un gagnant, assumera, le plus tôt sera le mieux, que ses prestations pèsent plus lourds. De ce fait, les décideurs de la LHJMQ, ne doivent pas accorder la même attention qu’avec un autre personnage, doté de petit moyen. Le principe d’aggravation surprendra peut-être, mais il devrait avoir préséance dans les causes le concernant.

Le bushisme...

L’expression buchisme commence à faire des petits. Oui, l’ironie comme de raison accompagne un personnage pour mieux définir le terme. Les phrases célèbres, les gestes déplacés ou incongrus et la moue du visage naturalisent bien le président Texan. Contrairement aux autres présidents, lui, l’imprésidence lui sied à merveille. De ce que je connais de lui, par le petit écran surtout, c’est qu’il ne semble pas être là. Certains diront que Cheney, le vice-président, manipule Bush comme une sorte de Polichinelle. Je parlerai donc de ses élaborations dès l’élection 2000 et ses réalisations qui meublent l’expression buchisme.

En tout premier lieu, la création du PNAC* dès 1997, donne à Bush et ses liens futurs, une caractéristique plus que symbolique. Ce mouvement prône la domination mondiale américaine, rien de moins. Les gens qui composent le PNAC apportent certains indices ; William Kristol (président du PNAC), Donald Rumsfeld (ex-secrétaire à la Défense), Paul Wolfowitz (Ex-président de la Banque Mondiale), Jeb Bush (frère de George W. Bush et gouverneur de Floride), Richard Perle, Richard Armitage, Dick Cheney (vice-président des États-Unis), Lewis Libby, William J. Bennett, Zalmay Khalilzad (ambassadeur des États-Unis en Irak), et Ellen Bork (femme du juge Robert Bork). Les particularités de ce comité exhibent la direction d’un leadership potentiel.

L’objectif ciblé se concrétise en 2000. Les imbroglios électoraux de la Floride (le recomptage et le rejet massif des votes), officialisent sa victoire. Bien que la victoire de Gore, le Démocrate, fût proclamée, les grands électeurs feront pencher le pouvoir du côté Républicains. En passant, Gore récoltait plus de 500 mille voix que Bush. Assermenté en janvier 2001, le mandat de Bush mettra les United States sur un pied de guerre. En septembre 2002, il révélera ses intentions ou celle inscrite à l’ordre du jour du PNAC, titrés, les stratégies américaines pour assurer la sécurité du Peuple Américain. La guerre préventive étant une stratégie priorisée afin d’instaurer la démocratie partout sur la planète. Dès lors, les Etats-Unis d’Amérique devenaient le tribunal du monde global et l’exemple parfait du justicier.

L’administration Bush appliquera depuis, cette politique, surtout en pays musulman. Malgré les recommandations de l’ONU et de leurs alliés traditionnels, Bush poursuivra le dogme étatsunien. L’Afghanistan, dès le lendemain du 11 septembre, puis l’Irak et maintenant en s’adressant directement au pouvoir Iranien. Ironiquement, ce sont tous des états alliés d’une époque récente comme l’est en ce moment le Pakistan ou l’Arabie Saoudite. Les Bush tentent aussi, mais à eux seul, d’influencer ce qui se passe en Corée du nord mais surtout en Israël. Cette dernière reçoit des milliards annuellement afin de résorber ses conflits régionaux avec les Palestiniens. De ce côté-ci, ce sera sous le couvert de la sécurité qu’il modèlera sa politique extérieur et les budgets militaristes selon le degré de paranoïa des lendemains du 11 septembre. Le terrorisme d’état, dont les médias américains se gargarisent quotidiennement, aura réussi à suspendre les valeurs même de la constitution Américaine.

Le bushisme prendra avec les années un sens humoristique, ça l’est déjà. Toutefois, il ne saura dissimuler toutes les atrocités reproduites pour le compte d’individus sans vergogne. Ce mot désignera toute une période, brève mais conséquemment, tragique et immuable pour tant de peuple, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs. Finalement, les tyrans terrorisent mais le deviennent jamais seuls car ils s’édifient que dans la complicité malveillante. Afin de reconnaître ces bâtisseurs de tyran, à qui paient le crime de tant d’atrocités.

PNAC : Project for the New American Century

jeudi 17 janvier 2008

Robert Gates.

Le successeur de Rumsfeld, au poste de secrétaire à la défense américaine, Gates y est allé d’une analyse à l’égard de la mission de l’OTAN, dans le sud Afghan. Monsieur Gates pointait tout particulièrement l’incompétence des forces alliées, incapable face aux insurgés Talibans. Il émit ce commentaire suite à l’annonce d’envoie de 3500 GI’s en appui aux forces en présence. Ce commentaire de l’ex-directeur de la CIA déconcerte quelque peu le PM, Monsieur Harper. Moi, dans ses godasses deux minutes et mes chaussons s’effilochent. Ce qu’il a déclaré est quand même gros, non ? Gros, puisque le général Yankee de passage hurle à tue-tête, d’un océan à l’autre, chasse tous les castors emblématiques de nos armureries, plouf ! Accusé d’incompétence, notre armée, puis celle de toute l’alliance campée là, ne sera plus seule désormais, car les soldats de l’Oncle Sam viennent eux aussi, rouler sur les routes non pavés, dans le sud Afghan.

Je savais que notre armée pacifiste d’ordinaire, avec ses 15 chars Léos, 1 ou 2, ne suffirait à la tâche. Je savais et tous devraient le savoir ; les Talibans, ex-moudjahiddin, livrent des combats sanglants depuis des décennies, en insurgés comme le dit Gates, mais invaincus depuis toujours. Je conclurai mon propos comme ceci : la mission de reconstruction Afghane sera pour une autre époque.

lundi 14 janvier 2008

dimanche 13 janvier 2008

Varias.

Bush se pavane au Moyen-Orient avec des vœux insipides. En Israël, Bush parle de cesser et de démanteler les colonies Juives illégales de Cisjordanie et il dira aux Palestiniens: « cessez les tirs de rockets à partir de Gaza ». Le seul moyen d’être entendu par la communauté internationale serait donc de ne pas faire pression. Ensuite, de l’état Iranien, Bush dicte son autorité déguisé en vertu. Il dira même « l’Iran parrains du terrorisme » rien de moins. Bush prône la justice et la liberté pendant que dans son pays, il manipule la constitution selon des visés hégémoniques. La campagne Démocrate et Républicaine apporte un certain éclairage à l’égard des politiques américaines. Le mot prononcé le plus souvent, par l’ensemble des candidats, est Change.

Ici, Harper manipule l’électorat comme si, celle-ci, n’était qu’un outil de chantage. De plus, mon député, qui habite un comté assailli par la crise forestière, entérine son chef. Je rappellerai à Jean-Pierre Blackburn que ces travailleurs, abandonnés par le système et la loi du marché, méritent mieux que des considérations électoralistes.

J’écoutais une jeune dame de Greenpeace qui parlait en ces termes. Étant donné la situation d’urgence planétaire, les gouvernements n’auraient d’autres choix que de bannir la consommation de viande. Que celle-ci soit la source de nos difficultés environnementales, quelle supercherie ? Certes, tout ce que nous consommons, génèrent une pollution, insignifiant non ? Alors, avis aux producteurs agricoles, fini les bovidés et vive les légumineuses. J’inviterais ces biens pensants à vanter les mérites des énergies autres que le pétrole. L’électricité, le vent, le soleil et même l’air pressurisé portent un potentiel immense. Ils sont négligeables pourtant, car le potentiel pétrolier, non-renouvelable lui, demeure la propriété de personnages forts puissants.

http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=50102&numero=1880

Pour terminer, j’ai assisté à un débat sur la chaine FOX, comme auditeur on s’entend. Un seul absent à ce débat des candidats Républicains, Ron Paul, laissé de côté comme un vulgaire chiffon. La semaine qui suivait, radio-canada annonçait le duel Républicain avec une vidéo montrant les présents à ce débat. Je suis d’accord, c’est mineur mais c’est vrai. Les absents ont toujours tort.

mardi 8 janvier 2008

New-Hampshire.

J’épie les élections américaines. Je regarde aussi toutes les infos et prends connaissance des médias même anglophones. Certains me diront que mon anglais est nul. J’en suis conscient et prends bien garde de ne pas sauter trop rapidement aux conclusions. La solution lourde, dictionnaire et second visionnement. J’amorce mon examen en mentionnant ceci, même si cela ne joue pas un grand rôle dans le vote. Les médias franco d’ici privilégient les candidats Démocrates et dans l’ordre Obama, Edwards et Clinton. Celle-ci avait à mon avis la faveur de nos médias avant l’Iowa. Ensuite nos bulletins parleront des Républicains, mais superficiellement. Les médias d’ici, copier-coller des grandes chaines of USA.

You tube, le média Internet par excellence, accorde aux élections américaines 30% de son contenu sur son lien News & Politics. De celui-ci, tous les documents montrent les émissions des différents réseaux, que ce soit CBS, ABC, NBC qui ont montré ces candidats en lutte aux présidentielles. Dans l’ordre, j’aperçois Clinton, Obama et Edwards chez les Démo. Chez les Républicains, McCain, Romney autant puis loin Giuliani. En marge, Ron Paul attire l’attention des web-reporters qu’une analyste voyait comme un solitaire montant, boudé par les 3 plus grands diffuseurs.

Je prédis donc ; Romney chez les R* devrait rivaliser avec McCain et du côté D*, Obama seul vaincra. Edwards coiffera Clinton qui ne compte plus que sur le super mardi, le 5 février prochain. J’assisterai à la déconfiture probable de l’ex de New-York, déjà pauvre d’un 4% en Iowa.

lundi 7 janvier 2008

Les Iraniens ou les Yankees ?

À l’approche d’un détroit pavé d’or noir, deux belligérants voguent et jouent à qui est le plus fort. Ce duel d’outre-mer, comme citoyen du monde, j’y assiste tel un forçat enchainé. De plus, cette provocation, étant la seconde depuis moins de 6 mois, me semble empreinte d’un poids, conjoncturel ? L’axe du mal, pour Bush et ce qu’on en sait, c’est la république Islamique. Alors, je cesse-là tout questionnement, en disant aux commandants de l’armada yankee ; « allez ! foutons le bordel ». Onze septembre, Al-Qaida, Ben Laden, arme de destruction massive (ADM or WMD) manipulé par Saddam, muslim nuclear bomb, tout pour la conjoncture. Celle-ci laisse place à l’hégémonie de la terreur, arabe ou étatsunienne ? Un être sage dirait : « je vaincrai cette peur qui ne me conduit nulle part, tel un malvoyant dans la noirceur ». Un politicien sage répétait à qui voulait bien l’entendre ; jadis nous avons eu des liens d’amitié avec Saddam Hussein et Ben Laden, que s’est-il donc passé ? Aujourd’hui, mon gouvernement s’entend bien avec Karzai, Talabani et Musharraf, un pakistanais doté d’une arme d’ADM, nuclear bomb. Autre temps, autre mœurs.

Une recherche.

Cette semaine, je répondais à une publicité pour une recherche médicale. Cette étude concerne les effets secondaires de médicament en lien avec le cholestérol. Enfin un rendez-vous venait en début d’année. Lors de cette unique rencontre avec la préposée, j’ai dû lire un document explicatif avant d’entreprendre la procédure. La brochure portait le cigle de l’UQAM. Au-bas de chacune des pages, le sujet devait apposer ses initiales. Jusqu’ici rien de très sorcier n’est-ce pas. La lecture terminée, je remis la feuille à la préposée en lui signifiant que je n’étais plus intéressé. Aussitôt, l’air étonné et poli, elle me demande si j’avais des questions. Laconiquement, je la remerciai et lui dis, aucune.

À la lecture, plusieurs constats justifiaient ce refus. Un, l’investigation scientifique concernait une partie du génome, plus succinctement, certains aspects de mon ADN ; hum ! Deux, elle est non rémunérée mais je me dis, « allez, un bon geste, sois pas radin ». Trois, la recherche exige une prise sanguine de quelques millilitres et d’uriner dans un petit pot ; encore là, rien pour écrire un topo. Tout cela sous le couvert de l’anonymat avec une codification connu par moi seul.

C’est au paragraphe suivant que mon rejet s’amorçait ; petit a, aucun résultat ne me serait divulgué suite à cette participation. Petit b, qu’il garderait mon identité, sauf si j’abandonnais l’étude, durant cinquante ans. Petit c, un renoncement litigieux à la suite des atteintes scientifiques ou autres.

La science n’est plus ce qu’elle était. Elle veut, légitimement, poursuivre sa connaissance de l’être humain et ainsi, poursuivre sa lutte vers un mieux être de l’Homme. Notre société, aveuglément, entérine la loupe scientifique et de ce fait, occulte la moralité des spécimens. Notre monde médical, par des gestes ordinaires, outrepasse ses objectifs, si noble en apparence.

jeudi 3 janvier 2008

Les états de la course électorale.

Iowa Ia 3-01-2008

- population près de 3 millions* - traditionaliste et blanche à 95%.

- 99 comtés dont 54 D* - le gouverneur est un D*.

- élection 2004 présidences à Bush avec 49,9%.

PS. Les deux partis en lice procèdent différemment pour le vote

Finalement

Iowa invite les délégués aux caucus et soulève l’étonnement en choisissant, chez les Démocrates, avec un gros 8 pts sur Edwards, Obama (38%). Chez les Républicains, Huckabee (34%) avec 10 points sur Romney. Cette état de droite et au passé ségrégationniste, avec 95% de blanc, crée la circonspection. Mon favori, Paul, un sort apprécié (10%) . Giuliani avec 4% se pavane sur les plages de la Floride, dit-on.

New Hampshire NH 8-01-2008

- population + de 1,2* – tendance R - l’état le plus français (16%)

- 10 comtés – le gouverneur est D*, 2 sénateurs R*

- présidentielle 2004 à Kerry

Finalement

NH créé la surprise des primaires par 3 points en faveur de l’unique dame, Rodham à 39%. Loin derrière les deux favoris, Edwards a 16%. Du côté R*, McCain sort triomphant devant Romney à 31%. Loin derrière quasiment abandonné, vous verrez Huckabee, puis Giuliani et Paul.avec 7%.

Michigan

- population 10 millions* ou presque – Seul État avec une hausse du chômage.

- 83 comtés dont 58 D* - le gouverneur D*, 2 sénateurs D*

- présidentiel 2004 Kerry ( 51% )

Finalement

Romney gagne assez aisément les primaires du Michigan. McCain arrive second bien devant Huckabee. Pour une seconde élection, Paul devance Giuliani et Thomson le comédien. Ce résultat décrit le portrait R* tandis que chez les D*, Clinton frôle le 60%, triomphante en l’absence de deux candidats de prestige soient, Obama et Edwards. De ce que j’ai compris, une anicroche est survenu entre les organisations D* de l’État et la nationale.

*recensement 2000

*D démocrates et R républicains.

PS. Les deux partis en lice procèdent différemment pour le vote

mercredi 2 janvier 2008

L'Iowa.

Pour moi, ce processus qui débute, m’est complètement étranger. Les congressistes des Etats-Unis d’Amérique s’y présentent pour amorcer une lutte. Qui des belligérants restera et qui dès le premier sondage, abandonnera la lutte des partis démocrates et républicains ? L’attention, chez les démocrates, se portera cette semaine à l’endroit de Madame Clinton et de Monsieur Barack Obama. Chez les républicains, chacun veut se distancer des erreurs de l’administration Bush, ce qui donne lieu à des précisions discordantes. Les candidats Romney et McCain ciblent la vedette nationale Giuliani. Cependant, Huckabee selon un sondage en Iowa, mènerait avec 28% suivi de Romney à 25%. Le candidat Paul, que je favorise, est loin avec 9%. Petite précision, en effectuant une recherche, je me suis souvenu que Al Gore contre Bush fils, un demi million de voix les séparaient : toutes ces voix pour Gore, le grand perdant national. Ce n’est pas tout. Les élections présidentielles de 2000 ont établis un record de participation négatif, puisque seulement 47% des citoyens ont exercés leur droit démocratique. Personne n’a oublié les litiges entourant les scrutins de la Floride.

Kenya.

L’Élection du 27 décembre dernier aura tout attisé ; haine, colère et massacre innommable. Kibaki et Odinga sont les personnes susceptibles d’amener une trêve souhaitée. Samuel Kivuitu, le président de la commission des élections, a sûrement contribué à semer la pagaille en affirmant, après avoir annoncé Kibaki vainqueur, "qu’il n’était pas certain du résultat".

Baril noire ou le "light sweet crude".

Les luttes et l’instabilité Africaines seraient à l’origine des soubresauts inflationnistes pour les livraisons pétrolières de février. Oui, 100$ US, imaginez le bon vieux temps ; l’ère précédent Bush fils, à 13$ le brut.