Auparavant, je veux dire, avant la venue du projet de loi 3, on arguait ici et là, les dangers d'un état policier. Souvenons-nous des grèves étudiantes, durement balisées. Maintenant, on est en plein dedans, je veux dire l'état policier.
Tout en étant conséquent, peut-on vraiment légitimer toutes les manifs ? Ben non !
Ma dernière phrase démontre le ridicule de l'histoire. Car, en accordant la syndicalisation aux travailleurs de ce secteur, nous leurs accordons ce qui va avec, le droit de grève et de négociation.
Coup donc, les pompiers, en temps de négos, qui éteindra le feu, l'armée ?
Pour l'instant, la démonstration du ridicule s'accomplit tous les jours depuis la venue du projet de loi 3.
Alors, on peut prétendre que ce projet de loi provoque tous les désordres. Mais que dit ce projet maudite marde ?
De un, voici son nom ; loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal.
Soyons sérieux une minute ou deux. La venue du Gouvernement Couillard et des négos à venir avec les employés du secteur public se cachent derrière toutes ces manifs. Oui, les policiers initiaient le débat, mais tout ce beau monde dépend de nous, les payeurs de taxes et impôts.
Hier soir, la marmite explosait quand les employés municipaux ont envahi et saccagé l'Hôtel de Ville de Montréal. Ajoutez à cela, le regard complice des policiers déguisés en syndicaleux verreux, usurpant tous les pouvoirs de notre démocratie en restant spectateurs oisifs.
Les élus, les femmes et hommes politiques actuels nous représentent. Conséquemment, ce sont les patrons de leurs secteurs d'activité ; municipal, provincial. Les syndiqués du secteur public visent leur intérêt, on ne peut s'en étonner. Néanmoins, nous ne pouvons pas accorder aux policiers tous les pouvoirs, en échafaudant un état policier.
Maintenant, il est plus que temps d'un discours à la nation.
NB : le monde politique, élu ou non, doit lui aussi s'inclure dans la rectitude suggérée.
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