Ce matin, très à l'avance à l'église de mes ancêtres, je me suis mis à songer. Oui, oui, justement à mes grands-parents, qui se sont mariés en cette enceinte, mais aussi, à mes ancêtres plus lointains. Dans tous les cas de filiations, tous, ou à peu près, ont de nombreux déménagements. C'est, je crois bien, une particularité ancestrale qu'applique mes deux gars.
Je me répète peut-être, je le dis pareil. Des cinq rejetons de mes parents, je suis le seul à demeurer là (région) où je suis né. Néanmoins, j'ai emménagé une quarantaine de fois. Appelez ça de l'instabilité, bien que je sois à la même adresse depuis 36 ans, c'est un raccourci facile. Donc, je poursuis l'interrogation ou plutôt le songe du départ.
Voilà, le fait de changer d'endroit est-il nécessairement bénéfique ? Dans mon cas à moi, la question ne se pose pas. Dans le cas de ma mère et de mon paternel, la question demeure. Plus de soixante déplacements, dont une dizaine dans le 450 et le 514. Dans le cas de mes Grands-Parents paternels, partir d'un village pour habiter la grande ville, c'est pas évident. Mais ils l'ont fait pour se rapprocher de leurs enfants ; tandis que pour les maternels, de véritables régionalistes.
Évitons de cibler les bénéfices à tout prix afin d'envisager d'autres options ; le changement d'air. Est-ce un bon motif de déménagement ? Remontons au Petit Claude, (Claude Bouchard 1626-1699), lui, c'est l'exil radical. Imaginez, qu'avec son ami, un Fortin, il décide d'embarquer pour la Nouvelle-France. Selon les documents historiques, ils s'éloignent de son patelin pour l'aventure, un défi rocambolesque.
Pour finir ce billet, mes ascendants ont-ils légués un transfert obligé, quasi généralisé ?
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