Le mouvement syndical éprouve un malaise extraordinaire, l'imposture. Hier, c'était un leader abusif, demain, qui sait ?
Le silence des autres grands du monde syndical ne me rassure pas. Mais revenons à la FTQ qui, à mon avis, devrait être placée sous tutelle.
Les délégués s'apprêtent à se rendre au congrès, le 30ème. L'esprit des congressistes, fragilisé par les délibérations à la Commission Charbonneau, par les enquêtes policières quasi quotidiennes, de la méfiance et du cynisme des syndiqués eux-mêmes, comment voulez-vous stabiliser dans ce cadre-là, la structure syndicale ?
Les gouvernements en place, intéressés par la crise, réagissent timidement. Le clan fédéral consiste à élaguer les règles constituantes des syndicats ; divulgation des états financiers, partisaneries politiques, etc... Le ministère provincial actuel fait chambre commune avec les syndicats. Ne reste que les partis d'opposition qui dans leurs programme cible l'establishment syndical. Certains politiciens envisagent même l'abolition de la formule Rand.
Pour l'instant, il revient au gouvernement provincial de décréter une surveillance étroite lors de ce congrès. Ceci, afin de rassurer l'ensemble des travailleurs du Québec, non-syndiqués et syndiqués.
On ne peut pas, soustraire le Fonds de Solidarité de l'examen, amalgamé à la FTQ depuis toujours. Il est temps d'instaurer la transparence et je n'accepte pas la tiédeur gouvernementale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire