Les nouveaux dirigeants de la FTQ méritent bien qu'on s'y attarde un brin. Pour ma part, j'exhorte les gouvernements à saisir la balle au bond ; les dirigeants recrus. Je ne plaide plus ici pour une tutelle mais bien un tutorat, afin de prévenir.
Un ; les sommes perçues par la centrale sont mirobolantes. Comment s'assurer qu'elles sont dépensées avec diligence ? Connaissez-vous un travailleur, un délégué qui va questionner le trésorier à l'égard de la gouvernance ?
Deux ; les deux hommes découlent d'une même culture ; politiquement branché envers le PQ et anti fédéraliste comme leurs prédécesseurs. À mon humble avis, l'un et l'autre se flattent et se câlinent de complaisance encrassée. Comment peut-on appuyer le gouvernement Marois dans les circonstances ? La FTQ prône un report de l'équilibre budgétaire ? L'inconscience totale. À moins, bien sûr d'y dénicher son intérêt. Un pacte à la non-intervention de l'état via les affaires de la méga centrale.
Trois ; on aura beau effectuer des changements au fond du Fonds, l'investisseur s'est fait frauder et lui-même, n'est pas en mesure d'apporter son véto. La fragilité de notre députation actuelle ressemble à l'impasse budgétaire actuelle.
Quatre ; Ken Pereira est l'exemple absolu. Qui des nouveaux dirigeants de la FTQ le disculpe ?
Cinq ; j'ai appartenu à ce syndicat. J'avais le sentiment d'appartenir à une puissance, oui à une puissance, mais bien plus occulte que libératrice.
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