lundi 28 octobre 2013

Je n'ai pas peur !


Vous avez peur ....Vous devriez ! par leonlegaulois

Je ne crains pas l'Ordre Établi ¨Oɨ par une majorité.  Quelle soit Canayenne, Québécoise, je ne la crains pas.  Bien que certains aspects me dérangent, je m'y conforme bon gré, mal gré.  

Si j'ai opté pour l' Québécois, c'est que le franco s'impose en premier.  Y'a pas que ça. Je pratique des rites cathos et, pour l'instant, ce n'est pas proscrit.  Ah, j'oubliais, mon rétroviseur montre un chapelet.   Vous pensez ostentatoire ?  Possible.

L' d'ici, pour ceux qui l'ignorent, s'inspire du code français.  Normal j'trouve, on est des francos.  Pour faire court, l'Ancêtre a hérité de ça en négociant avec le conquérant anglais.  Pour vivre en paix avec Nous, il le fallait bien.  Avec ça, la gouvernance du clergé catho déléguée pour mener à bien notre destinée disons civilisée.

Au début de la Nouvelle-France, une forte migration colonisait le territoire.  Juste des hommes, ça fait pas des enfants forts.  De 1663 à 1673, une arrivée féminine comblait les colons.  On aura tôt fait d'assurer une majorité politique confortable et surtout, une pérennité pour un développement durable...

La loi du nombre aura donc évolué dans un à domination clérical.  Aujourd'hui, le Québec urbain et rural s'est affranchi du dictat catho.  En premier, les femmes. Oui, le féminisme bardassait tout en rejetant les dogmes religieux.  Cette influence permettra aux femmes d'être seule maitresse de leurs destinées. Pas juste ici,  Non !  Mais à partir de là, toute la démographie occidentale subit une dépression aveugle.  Ici comme ailleurs le déclin s'est confirmé.

Obligé et coincé, la France l'état de la laïcité d'avant-garde, comme tout l'occident, glisse vers le multiculturalisme en misant sur le prolétariat étranger. S'ensuit une forte immigration musulmane associée à une conversion diversifiée et les problèmes sociaux. Partout en Europe, l'explosion démographique multi bouscule les majorités autochtones.  En multipliant les temples de toutes sortes, les mosquées surtout, les assemblées s'exposent, se dressent et refusent les rejets raciaux.

Les temps changent n'est ce pas.  Depuis les années 60, Nous, les citoyens, avons délesté les balises cathos. Les familles nombreuses, les activités dominicales, certains rituels ont été éclipsés, pour le meilleur et le pire.  Bref, un tas de prescriptions ont été abandonné.  Ceci non pas sans conséquences.

Les plus insidieuses, une démographie anorexique et l'athéisme progressif à courte vue.  En quelque sorte, les humains recherchent tout le contraire ; se multiplier et donner un sens à leur vie.  Face au vide, voilà pourquoi le sol québécois demeure une terre favorable à toutes les cultures.

Les gens de foi et les religieux offrent ces alternatives profondément rassurantes et identitaires.  L'OÉ, ne vous en déplaise, se moulera aux majorités futurs et leurs Chartes, elles aussi.  Au passage, à l'égard de l'Islam, soyons conséquents ; soit on accepte leurs arrivées et tout ce qu'il y a avec ou soit, on ferme cette porte en cherchant Ailleurs et les conséquences d'Ailleurs.

Finalement : La Chine et le Chinois, la laïcité et l'athéisme, le voile scarf et le cheveux, ou l'oeuf et la poule... ?





J'avais clos le topo.  Il est parvenu à mon attention une visite rare, Noam Chomsky.  Le célèbre linguiste étasunien discourait ce fin de semaine.  Entre son départ et son arrivée, il a réprouvé le Projet des Valeurs Québécoises en ces termes ; ¨essayez d'imposer une uniformité culturelle à laquelle il faut résister¨.

samedi 26 octobre 2013

Réveil en train ...

C'est que mon songe de ce matin me conduit subtilement aux trains en mouvement.  




L'idée ?

Mon existence imite un engin, un 1950.  De ce temps-ci, dans un tintamarre diésel.  Depuis sa création, mon bruyant moteur traine ses divers convois.  Teinté bleu, ma machine montre « l'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys argentés » et s'accentue avec les années.  De marque Catho, l'itinéraire impose mon tempo variable.

Les rails qu'empruntent mon convoi, l'acier le laisse rouler.  Bon gré, malgré, mes multiples roues suivent une à une, un roulis-roulant.  Mon convoi de wagons ajoute des unités à demande. Mes rames de wagons traverseront tous les quais de gare en attirant du regard, à d'autres, presqu'insignifiant.

Mes convois professionnels s'engageront avec tant de wagons, sur tant de voies, que peu de passagers réussiront à en saisir leurs véritables trajets.  C'est ainsi qu'il m'aura fallu tant d'horaires pour en arriver à un fructueux profit.  Tout ça en laissant des essieux s'éroder lentement.  Entre chacun des arrêts, des pauses plus ou moins longues seront requises pour que peu à peu, les déraillements s'amenuisent.

Convoyer sa rame de wagons avec les autres nécessitent de la retenue.  Avec les ans, de la sagesse.  On s'entend pour dire que les news de gares génèrent leurs soupçons, des convoitises et allez savoir, d'éventuel déraillement.  Les routes en parallèle supposent un horaire d'aiguillages strictes et des essieux bien en axe. Bien qu'ils faillent les reconstruire, les juxtaposés imposent un savoir, une compétence et de l'ouverture.  Sans compréhension, on aura tôt fait de s'enliser sur des voies délabrées. 

Mes convois affectifs auront érigés l'essentiel de la chose.  Des jours d'isolement, de renfermement et la douleur des questionnements forment la jeunesse et les âges.  Mes voyages, peu. L'adage dit que nos intimes pensées sont les premières qu'intègrent nos bagages et ce, à notre insu. Aujourd'hui, j'ai la chance de rouler par une symphonie sereine.  Je n'affirme pas sans aléas, car les intempéries colorent les quais de rocks, de jazz, de tangos, pourvu que la mélodie persiste. 


Cependant, mon convoi n'échappe pas à l'inévitable terminal.

    




dimanche 20 octobre 2013

Janette succède aux Yvette...

Les Janette, comme les Yvette à une autre époque, se sont insurgées en provoquant des débats sérieux.  Les deux, devenus phénomènes, ont eu leurs conséquences.  L'une référendaire (1980) et l'autre, ces jours-ci, déchiré entre quelque chose de complexe, puisqu'elle implique des droits fondamentaux reconnus et balisés, puis, autres choses, un remorquage électoraliste.

Lise Payette naguère et aujourd'hui, une autre PQuiste, Djemila Benhabib, ex-candidate du parti au pouvoir dans Trois-Rivières, s'imposent dans la mêlée.  La seconde aura su, et c'est le plus pernicieux, secouer un féminisme radicale et irréligieux.  Je cherche encore la façon de convier une femme au foyer niaiseuse au dire de Dame Payette et une femme de carrière à un serein repas. 

Alors, parler de religions avec les signataires du papier des Janette, oubliez ça.  Attention, je ne dis pas que ce sont des idiotes incroyantes, je dis justes que la haine de la religion les alimentent.  De plus, je ne nie pas que ce débat s'éclipse avec elle.  Les mâles antis se dressent tout autant.  Tout ça pour afficher une laïcité inexorable.

La réalité est que notre comportement, je vise ici les gens dit de souche, invalide tout un passé.  En expulsant le bébé du bain avec l'eau du bain, on expédie tout un passé par dessus bord.  Un passé récent érigeant nos manières de voir le quotidien fastidieux.  Une réalité nécessitant le juste équilibre entre le mieux et le pire à travers nos saisons.  

Boucar Diouf ¨le prof¨ qualifie dans cette lettre ni plus ni moins de bondieuseries, les rites et rituels religieux.  Ainsi, ils voudraient  se débarrasser du bébé comme ça, comme on écrit un texte drôle et ou une oeuvre distrayante.  Désolé, mais les irréligieux n'ont pas réponse à tout et encore moins aux inégalités sociales de tout genre.  Ce serait trop simpliste.  Non, l'équilibre ne disqualifie pas comme ça, les bondieuseries.



Pour finir, le crucifix à l'Assemblée Nationale, les évêques ont dit de le retirer.  Que si l'objet n'est le reflet que d'un patrimoine obsolète, retirons-le.   C'est que voyez-vous, pour un croyant du Jésus crucifié à l'Assemblée Nationale, celui-là, est l'exemple parfait du don de sa vie pour autrui.  N'est ce pas là un signe parfait d'une assemblée qui se dévoue pour son ou sa commettant(e) ? 







mardi 15 octobre 2013

Via Québec, à Rimouski pour les Maritimes.


Mercredi matin, nos Bleus rouleront vers Québec sur notre Tapis Rouge. Seulement de passage, le bus Bleu roulera sur la 20 direction est jusqu'à Rimouski, total 522km.

La troupe de Bosch se frottera à l'Océanique, qui possède un dossier avantageux de 682.

Le lendemain j'imagine, ils reprennent la route vers Bathurst. Vendredi, ce sera au tour du Titan de livrer bataille. Notre dernière victoire contre eux samedi, en prolongation, ne facilitera pas la donne. J'oubliais, 310 km.

Dès le matin, les Bleus rouleront vers Charlottetown via Moncton, le pont de la confédération pour s'arrêter à l'aréna des Islanders. Le tout, 341km. En passant, ils jouent très bien depuis le début de la saison et pour preuve, leur fiche de 773.

Peut-être passeront-ils la nuit à Moncton, 165km plus tard ?

Dès 14 heures, Bosch et ses ouailles disputeront la victoire aux Sea Dogs de Saint-Jean à 160km. Le défi sportif réside dans le nombre de parties disputés en - de 72 heures. L'équipe de Saint-John joue pour 500, la même que celle des Sags.

Dès la 17ème heure, l'autobus des Bleus revient à Saguenay en stationnant au Centre Vézina dans la nuit ; un peu plus de 900km.

Ma satisfaction, deux victoires. Trois un bonus et quatre, héroïque ?

Pour la totale, le parcours de ce voyage est pareil à celui d'un aller Chicoutimi/Winnipeg.

La Charbonneau !



Là, je ne m'en peux plus.

Oui, Pereira a remis à plus tard la suite de son contre-interrogatoire. Ce n'est pas là mon je ne m'en peux plus, no nada niete non n....

À la vitesse du fonctionnement de la Commission Charbonneau, le Monsieur a amplement le temps de se remettre de LA chute. Voici, cette semaine on aura droit à 3 jours (15 heures) de révélations plus ou moins surprenantes. Là, on suspend pour jusqu'à 14 heures cette aprem. De plus, n'oubliez pas que la semaine prochaine il y a relâche. Oui, une relâche au calendrier.

Maintenant, le Québec actuel, sans être paralysé, cohabite avec des malfrats, de toutes divergences ; d'intérêts identifiés ou non, criminalisés ou non, en procès ou en attente de, enquêtés ou pas encore...

Bref, portrait plus urgent que ça, sans en mourir, par un déclin certain, la province canadienne niaise.  Cette Charbonneau ressemble à l'unau de cette vidéo.

La vision québeconomique à Madame Marois et son gouvernemaman n'avaient pas besoin de ça.

Sans bousculer les étapes essentielles à toutes les commissions, pourrions-nous s'activer un ti-peu ? Pourrions-nous modifier la cadence presque nonchalante dans le building du 500 boul. René-Lévesque Ouest à Montréal.

lundi 14 octobre 2013

avoir la mèche courte...

Tout le monde connait l'expression avoir la mèche courte.  Ça ressemble à ça, non ?

De même, vous n'ignorez pas que le contraire se peut ; car avoir la mèche longue est bien réelle.

Si j'écris la dessus, c'est qu'une étude américaine révèle le gène 5- HTTLPR.  De que c'est ?

Pour être précis, il existerait deux versions de ce gène ; un court et un long.  Voilà pourquoi, j'évoque la mèche courte et la longue. Vulgairement, ce gène a comme tous les gènes, des allèles.  Dans ce cas-ci, les allèles longues conditionnent le 5- HTTLPR long et inversement, les courtes pour les courtes.

L'étude conclue donc que certains couples ne durent pas parce que le gène 5- HTTLPR court apparaît chez les deux conjoints.  Les deux seront donc plus perturbés face aux évènements.

Par contre, un 5- HTTLPR long chez l'un des deux facilitera les rapports émotifs du couple.  De même, un coupe durable.


Chez-nous, je veux dire dans la vie de mon couple de 35 ans, j'ai identifié où logeait le gène court.  Elle suggère plutôt le contraire.  Après discussions, on détermine que les autres seraient bien plus en mesure de déterminer qui de nous a les courtes.  



À bien y penser, aurions-nous tous les deux des allèles longues ?

dimanche 6 octobre 2013

Référendum !

Bon, les PQuistes reculent sur l'agenda caché, soit les élections précipitées en décembre 2013.

Ceci dit, j'ai intitulé ce topo Référendum ! car on est rendu là.  

Non, non, pas la question sur la souveraineté, ben non.   Non, mais sur des questions tout aussi fondamentales, que sont les deux sujets IN ; la charte et la fin de l'existence.

Sur le prochain scrutin, pourquoi ne pas adresser à l'ensemble des citoyens les deux questions.

    - La première question, la Charte des Valeurs du Québec.  Doit-on légiférer sur les valeurs au Québec ?

       - La seconde ; doit-on légiférer sur le droit de mettre fin à sa vie ou pire, d'être assisté ?




La démocratie,  Régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté, nécessite une part active citoyenne-citoyen(s).  Dans ce cadre, sommes-nous comme nation incapable de se prononcer sur l'État, suffisamment indépendant, intellectuellement sensé et libre de se prononcer ?

Je veux bien d'un débat.  Et oui, il y en aura un, deux, trois etc...  

Cependant, rien ne vaut le jugement populaire !


Devinette !

Hier, audacieux, j'ai demandé à deux personnages du hockey de se laisser capter en photo.


Même en grande conversation, comme vous le constatez, les deux m'ont autorisé à les capter.

Celui de gauche a joué longtemps dans la grande ligue à l'époque des Glorieux.  Il est né la même année que mon frère Yves.

Alors ma première devinette est que celui de gauche, avait comme surnom ..... .  Lequel ?  Que c'était un joueur de tours indomptable mais, plus important, faisait parti du Big .....  Big quoi ?  Ça c'est la seconde.

Maintenant, celui de droite.  Moins réputé mais bien plus important pour les Saguenéens que le premier, a aussi évolué dans la grande ligue.   C'est un ex-coéquipier et grand ami de Bergevin.  Alors, son nom est ?

La dernière photo, c'est un extra.  Ce vendeur souriant s'appelle ?

 

samedi 5 octobre 2013

Dessin approximatif ?

Bon.

Ne riez pas tout de suite.

Ce dessin illustre bien le match de ce samedi entre deux rivaux ; Drakkars vs Saguenéens.

Je m'initie avec power point.

Les superpositions, la coloration, les collages et autres coordonnées me sont étrangers.

Ce n'est pas artistiques, je sais.  Je suis un vert du dessin...

FTQ ?



Le témoin actuel de la Commission Charbonneau, Ken Pereira KP mérite toute notre attention.  Ce qu'il évoque est déterminant et à mon avis, crédible.  Ce Monsieur gérait les destinés du local 1981, du moins jusqu'en 2007.  Nous devons savoir que le local 1981 apparait toujours comme affilié à la Fédération des Travailleurs du Québec ; sans directeur apparent aujourd'hui. 

Je dresserai un parallèle avec mon expérience syndicale relié avec cette centrale.  En tant que délégué de mon groupe de travailleurs, j'ai rencontré certains membres de la haute direction.  Ce parallèle se limitera à des questions posées à Eddie Brandone lors de réunions de syndiqués.  Oui, Eddy Brandone dont parle Ken Pereira, celui qui a signé les nombreux remboursements  de Monsieur Jocelyn Dupuis.

Plusieurs fois, j'ai demandé les états financiers de notre syndicat et les statuts règlements.  Ses réponses confirmaient toujours qu'ils les possédaient, qu'il me les présenterait suite aux réunions.  Pour plusieurs raisons, je ne les ai jamais vus.  J'ai rencontré ce dirigeant à 5 ou 6 reprises à Québec et ici au Saguenay.  Pour ce manque de limpidité, en 2005, nous avons procédés à un transfert d'allégeance.  Mon groupe, une centaine de syndiqués, avons rejoints l'Inter.

Je plaiderai dans ce cas-ci un manque de moyens face à ce manque de transparence. Agissant avec une certaine détermination, j''ai envoyé une ou deux lettres à Radio-Canada, parlé au directeur de recrutement de l'époque et posé des questions à la direction locale du Saguenay.  Sans réponses, vous saisissez pourquoi nous avons changé d'allégeance.

La détermination dont a fait preuve KP est héroïque.  Homme de courage, la saisie des pièces justificatives dans les bureaux de la FTQ demeure sa seule issue, accrédite toute sa démarche et valide son témoignage.  Regardez où il s'est présenté en 2009... 


Les travailleurs de la construction méritent mieux à condition de s'impliquer dans les affaires de leurs syndicats.

NB : ce vendredi, Alain Gagnon des TCA a réagi cette semaine.  Dans le passé, il a menacé la FTQ de faire un ménage...