J'ai lu attentivement l'article de Foglia «les véritables fiers-à-bras» dans ma Presse de ce samedi. Le chroniqueur m'invitent à lire l'article étoffé de Mélanie Laroche. Pour faire rapide, je place le rapport ici, en lien, et enrobée de bleu, la fin de son résumé. Pour Foglia, les grosses bouchées sont patronales à l'intérieur des conventions collectives. Ces jours-ci, le monde syndical accentue son pouvoir. Il faut bien une ligne directrice.
Nous avons toutefois observé qu’outre la question du développement des compétences de la main-d’œuvre, les ententes conventionnelles n’intègrent pas les ingrédients essentiels au maintien d’un contrat social plus coopératif entre les parties.
Si les employeurs ont réussi à intégrer davantage de flexibilité dans les conventions collectives, les travailleurs et les syndicats n’ont pas été en mesure de négocier en retour de contreparties significatives sur le plan de la sécurité des emplois ou du partage des gains de productivité.
Les compromis négociés sont alors susceptibles de fragiliser cette paix industrielle pourtant si désirée par les parties.
Je suis délégué syndical à l'atelier de mon employeur. Au passage, cette petite entreprise ¨presque familiale¨ vogue allègrement de succès en succès. Grâce à tout le monde, après une quarantaine d'années, le produit global me semble apprécié et concurrentiel. Somme toute, nos relations de travail se bonifient dû à une démarche consensuelle et décisionnelle. Du moins, c'est mon interprétation.
Cependant, depuis cinq jours, tout un secteur des activités régulières sont stoppées, touchées par l'arrêt de travail dans l'industrie de la construction. Si on a vu de l'intimidation ? Chez-nous, non. Cependant, le mot d'ordre à la grève générale est fort et lourd ; une sorte d'intégrisme acceptée des ouvriers.
Sur le fond, la volonté des travailleurs de négocier, sans tout le recul proposé par la partie patronale, est déterminante. Le mur à mur souhaité par le monde syndical accorde un pouvoir indéniable. Mais pour valser avec le patronat, il faut suivre le tempo du monde global. Du côté salariés, 3 cibles bien étayées ; mobilité, temps-double et horaire. Tout ça sera mis sur la table, décortiqué par secteur industriel. On s'entend que les partis peuvent s'entendre par des arrangements raisonnables. Ce sera vite fait je crois. Les enjeux sont capitales car la Belle est paralysée.
Parlant de belle. Je suis outré du comportement de notre PM et de la ministre du travail,
Le bloc syndical jouit d'un pouvoir intéressant et des conditions de travail somme toute, favorables. SVP, que les agents d'affaire s'éloignent des comparaisons prolétariennes, franchement. Revenons à nos moutons. L'objectif est de conserver les acquis pertinents et d'établir des priorités secondaires, en laissant libre cours aux relations directes. Je ne crois plus à l'universalité à la fois de la mobilité, des honoraires et du gel de la cédule. Laissons donc de la place aux individus (unités) sur le terrain en réaffirmant les grandes lignes. Les travailleurs proposeraient l'amélioration des fonds de retraite, une révision de la cédule et une actualisation des cartes de compétence que l'ensemble de l'industrie y gagnerait.
Je ne peux ni ne veux passer sous l'actualité. J'illustre les à côté de la Commission Charbonneau. À tous,
Oups ! La preuve abondante cumulé par la Commission évoque l'omerta autour des chaussettes évasées et comblées d'oseilles...
J'achève. Au cours des années, comme le dit si bien l'Américain Warren Buffet : « Il y a une guerre des classes, où ma classe gagne de plus en plus, alors qu'elle ne le devrait pas ». Bien que plus équilibré au Canada, il ne faudrait pas fausser le balancier.
Je termine en mentionnant que les travailleurs syndiqués avaient zéro fond de grève ; incroyable non ? J'ai hâte d'entendre les leaders syndicaux de tout acabit livrer leurs témoignages devant la Commission à France et surtout, leurs états financiers, vérifiés.
Ça promet, pour l'instant, vive les vacances à France !
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