dimanche 16 juin 2013
Encore un ti-peu de Raabe...
Cette fois, Max chante en français ; un français fabuleux la première partie. Certains rougiraient de gêne tellement...
Cette fois-ci, avec un texte de 1934, du Parisien, Albert Willemetz. Tout ça, rythmé à la musique d'Henry Christiné, un suisse.
Alors, Albert Préjean fredonne la suite de « Dans la vie faut pas s'en faire ». L'interprétation Préjean vaccinerait n'importe qui du Crash...
En sortant du trente et quarante
Je ne possédais plus un radis
De l'héritage de ma tante
Tout autre que moi se serait dit
Je vais me faire sauter la cervelle
Me suicider d'un coup de couteau
M'empoisonner me fiche à l'eau
Enfin des morts bien naturelles
Mais voulant finir en beauté
Je me suis tué à répéter :
Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s'arrangera
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
La version de Palast Orchester s'arrête ici.
Je rentre à Paris mais mon notaire
M'annonce : votre père plein d'attention
Vous colle un conseil judiciaire
Et vingt-cinq louis par mois de pension
Comme je ne vois plus personne
Dont vous puissiez être héritier
Faut travailler prendre un métier
C'est le conseil que je vous donne
Uniquement vous voudriez
Que je vole le pain d'un ouvrier
Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s'arrangera
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Dans la vie faut pas s'en faire
Moi je ne m'en fais pas
Je n'ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas.
N.B : on est bien d'accord, faut pas s'en faire. J'oubliais, sauf un négociateur de la construction ou un ouvrier, en mode négo.
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