samedi 10 novembre 2012

Un pouvoir urbain ou...

Avec tous ces démissionnaires, que doit-on conclure de la gouvernance de nos cités et villes ?

Oui, l'un des rois municipaux s'éclipsent, celui de Laval. J'entends encore les Lavalois vantés sa gouvernance. En plus de 20 ans, il a dû accomplir plusieurs améliorations sinon que penser de sa faveur populaire.

Pour Montréal, le maire Tremblay n'a jamais fait l'unanimité. Convenons cependant que la métropole Québécoise exige une refonte quasi intégrale. Tant de décideurs en un si petit territoire, me semble déraisonnable. Au surplus, additionnez les histoires de corruptions, ça soulève un manque flagrant d'organisation primaire.

La CAQ suggère une tutelle ensuite un observateur, rien n'apparait comme une solution viable pour le ministre Gaudreault. On laisse donc les décideurs municipaux élus faire la transition. Pourtant, et oui, pourtant nous avons là des conseillers incapables en plus de dix ans de discerner le vrai du faux. J'ai bien peur qu'on enlise toute une part du Québec dans un piétinement.

Aujourd'hui, depuis des lunes je dirais, on perçoit en Denis Coderre une force d'attraction. L'image, son passé politique, l'omni-présence sur les réseaux sociaux, son influence médiatique, tout ça intéresse l'électorat.

Moi pas vraiment. Je veux dire que je ne suis pas très Coderre. Ma première raison, sa présence aux Communes. Je lance une question ; le citoyen Coderre a été présent lors du scandale des commandites. Tout ce temps, ben oui je sais qu'il n'était pas le seul, mais tout ce temps (1996 à 2002) le député n'a rien vu, rien entendu, rien dit, sauf à la Commission Gomery bien sûr.




Avouez que c'est quand même quelque chose, que le gars, jusqu'à Gomery, fût presque omni-absent, sur tout. Frula aussi, Dion et combien d'autres ? Seulement eux, n'affichent pas une gourmandise ponctuelle à des soupers spaghettis. À l'ère des corruptions, comment ignorer l'évidence des complaisances.

Pour tout vous dire, je ne suis pas Montréalais et aurai donc un rôle plus qu'effacé aux élections de la mairie Montréalaise. Si j'avais un véto, je chercherais un autre prétendant. Tiens Rozon, pourquoi pas ? Non, mon maire à moi est Chicoutimien. Oups ! un Saguenéen. Bien que ce maire Tremblay vise une quasi royauté, cherchez un postulant s'avère une perte de temps, pour l'instant.

Alors, Montréalaise et Montréalais, gardez l'oeil ouvert...

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