samedi 12 novembre 2011

Charbonneau...



La métropole divisée, saccagée de part en part, assiste au débarquement de la Commission Charbonneau. Elle et ses camarades de circonstances, Lachance et Macdonald, s'attèlent à la besogne.

Le gouvernement de la Belle aura mis 33 mois pour mettre un terme à son évolution "anti-tout" initié par Madame Roy, l'ADQuiste. Le maître du gouvernement, Fournier, qualifie d'évolutive, un voeux populaire ; la commission Charbonneau sur l'industrie de la construction.

Divers délibérations touchant les us et coutumes che-nous ; Commission Bastarache/Bellemare, Duchesneau de l'UAC, Lafrenière de l'UPAC, mettez-en...

« Des acteurs oubliés avec le temps, faits allégués par les journalistes, financement des partis politiques, provincial ou municipal, intimidation mafieuse sur le terrain et en coulisses, système de collusion dans le monde des affaires syndicales-patronales, corporations professionnelles biaisées, les différents ministères corrompus. »

Le tableau noirâtre et surchargé des constats est gigantesque. Voilà, trente-trois mois d'évolution alloués, pour des alibis ou afin d'éliminer les contradictions entre corrompus.

Le huis-clos permettra aux trois justiciers de mettre la table "au gros show" comme le qualifiaient ironiquement les contres. Dès le départ, Arseneault et d'autres finfinauds de la centrale FTQ reniaient la pertinence de l'enquête publique. Plusieurs autres politiciens les précédaient tels des amants de passages.

Je conclue en rappelant aux citoyens, et autres cochons de payeur, qu'une rixe dans le douillet lucratif dortoir, des contrats de la construction, ne sera que bénéfique.

Vous vous demandez qu'est-ce qui me permet d'écrire ça ? Le voeux populaire générera suffisamment de délateurs volontaires.



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