mercredi 29 juillet 2009
Promotion succès.
Vingt ans passés, j’assistais à une rencontre de placement donné par un agent de "Promotion Succès". Un oncle que je rencontrais que très rarement m'y invitait. L’idée était simple, payante et rapide. J’explique. Je donnais 1000$ à mon premier contact, mon oncle Armand, dès le départ. Pour récupérer mon investissement, je devais recruter 5 candidats prêt à verser 1000$. Je complétais l’épreuve de recouvrement non sans difficulté. Je versais donc à mon contact, mon oncle Armand, les 5000$. Aussitôt, il me versait 200$ par recrue, soit 1000$. Je récupérais donc mes 1000$ du début. Par la suite, j’invitais chacun de mes recrues à rechercher 5 candidats chacuns. Lorsque cette condition fût remplie, avec beaucoup d’insistance et de palabres, je versais 15000$ à mon premier contact, que j’appelais depuis peu, Armand. Il me donnait 400$ des recrues de mes recrues et ainsi, j’encaissai 6000$. Je n’ai pu conserver ce 6000 très longtemps puisque la police est venue saisir le groupe, "Promotion Succès" avec succès. Grosso modo, il m’en coûtait 1000$ pour apprendre que les pyramides financières sont interdites. J’avais beau plaidé que je ne le savais pas ; ne sait pas, ne peut servir de défense car nul n’est sensé ignorer la loi. Earl Jones, Maddof et autres charmants négociants ont sensiblement appliqué le même stratagème. Ils l’auront fait longtemps, très longtemps, avec plus de finesses encore. Dans le cas de Maddof, nous parlons ici d’un individu qui agissait, tel un banquier avec des banques étrangères, d'Europe, d'Asie et ailleurs dans le monde. Il contrôlait tellement le Ponzi, qu’il attribuait des millions de dollars en dons de toutes sortes. Certains organismes caritatifs ont cessé leurs activités. Soient qu’elles accordaient des bourses ou venaient en aide entre autre à des universités Israéliennes. Earl Jones, le dernier envoûteur, a charmé tout un régiment. Ils sont nombreux à plaider l’ignorance ces jours-ci. La loi est pourtant claire lorsque l’on parle de placement. Le premier chapitre de mon histoire ne m’a pas coûté 1000$, car ma conjointe avisée m’avait dissuadé de l’emprunter. La tactique est cependant vraie.
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http://www.france24.com/fr/20081225-affaire-scandale-bernard-madoff-finance-fondation-elie-wiesel-a-perdu-quasi-totalite-avoirs-bourse
RépondreSupprimerLes conséquences touchent plus de 2 millions de personnes et une dizaine d'organismes caritatives.